Amendement N° 216 3ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 12 octobre 2022
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 11 octobre 2022 par : Mme Morin-Desailly, MM. Lafon, Bonnecarrère, Mizzon, Laugier, Henno, Louault, Mmes Billon, Vermeillet, Gacquerre, Sollogoub, M. Jean-Michel Arnaud, Mme de La Provôté, MM. Le Nay, Capo-Canellas, Mme Guidez, MM. Détraigne, Cigolotti.

Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Laurent Lafon Photo de Philippe Bonnecarrere Photo de Jean-Marie Mizzon Photo de Michel Laugier Photo de Olivier Henno Photo de Pierre Louault Photo de Annick Billon Photo de Sylvie Vermeillet 
Photo de Amel Gacquerre Photo de Nadia Sollogoub Photo de Jean-Michel Arnaud Photo de Sonia de La Provôté Photo de Jacques Le Nay Photo de Vincent Capo-Canellas Photo de Jocelyne Guidez Photo de Yves Détraigne Photo de Olivier Cigolotti 

Alinéa 4

Compléter cet alinéa par les mots :

et subordonné au fait qu'était en vigueur au moment de l'incident un plan adapté de prévention des risques liés à la cyber sécurité, dont les caractéristiques minimales sont fixées par décret

Exposé Sommaire :

Depuis la crise sanitaire et l'accélération de la transformation digitale des activités qui s'en est suivie, le risque numérique est une préoccupation qui ne peut être ignorée, en premier lieu par les dirigeants d'entreprise.

En l'état, l'article 4 prévoit qu'en cas d'attaque au « rançongiciel », la victime qui accepte de payer une rançon ne pourra être indemnisée par son assureur qu'après avoir déposé plainte ; ce pour aider les policiers et gendarmes à avoir une connaissance plus précise de ces infractions et à favoriser ainsi le déroulement de leurs investigations et la poursuite des auteurs.

Néanmoins, le message envoyé derrière cette disposition est que l'assuré se fera indemnisé qu'il ait pris des mesures raisonnables de protection en matière de cyber sécurité ou non. L'objet du présent amendement est de subordonner l'indemnisation au dépôt d'une plainte dans les 48h après le paiement de la rançon mais également de la subordonner au fait qu'était en vigueur, au sein de l'entreprise, un plan adapté de prévention des risques liés à la cyber sécurité dont les caractéristiques minimales sont fixées par décret.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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