Amendement N° 56 3ème rectif. (Rejeté)

Production d'énergies renouvelables

Discuté en séance le 4 novembre 2022
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 247 475 475 )

Déposé le 3 novembre 2022 par : M. Cédric Vial, Mme Chain-Larché, MM. Cuypers, Sautarel, Bouchet, Jean-Baptiste Blanc, Burgoa, Somon, Brisson, Cambon, Piednoir, Mme Deroche, M. Frassa, Mmes Lavarde, Gosselin, M. Lefèvre, Mme Belrhiti, MM. Savary, Genet, Mmes Schalck, Dumas, M. Tabarot, Mme Perrot, MM. Pellevat, Darnaud, Mme Ventalon, M. Charon, Mme Herzog, MM. Bonhomme, Klinger.

Photo de Cédric Vial Photo de Anne Chain-Larché Photo de Pierre Cuypers Photo de Stéphane Sautarel Photo de Gilbert Bouchet Photo de Jean-Baptiste Blanc Photo de Laurent Burgoa Photo de Laurent Somon Photo de Max Brisson Photo de Christian Cambon 
Photo de Stéphane Piednoir Photo de Catherine Deroche Photo de Christophe-André Frassa Photo de Christine Lavarde Photo de Béatrice Gosselin Photo de Antoine Lefèvre Photo de Catherine Belrhiti Photo de René-Paul Savary Photo de Fabien Genet Photo de Elsa Schalck 
Photo de Catherine Dumas Photo de Philippe Tabarot Photo de Évelyne Perrot Photo de Cyril Pellevat Photo de Mathieu Darnaud Photo de Anne Ventalon Photo de Pierre Charon Photo de Christine Herzog Photo de François Bonhomme Photo de Christian Klinger 

Alinéa 11

Remplacer le mot :

trois

par le mot :

cinq

et le mot :

cinq

par le mot :

sept

Exposé Sommaire :

Cet amendement propose de porter le délai de mise en conformité de 3 à 5 ans pour les surfaces dédiées au stationnement supérieures à 400 emplacements et de 5 à 7 ans pour les surfaces dédiées au stationnement comprises entre 80 et 400 emplacements, afin que les acteurs publics et privés concernés disposent de deux années supplémentaires pour programmer et, le cas échéant, étaler les travaux résultant des nouvelles obligations qui leur incombent

En effet, le présent article crée de nouvelles obligations pour les surfaces dédiées au stationnement qui devront être équipées d’ombrières photovoltaïques sur au moins la moitié de leur surface et dotées d’aménagements hydrauliques ou de dispositifs végétalisés.

L’étude d’impact a évalué l’investissement global pour les seules ombrières à une somme comprise entre 8 et 13 milliards d’euros, auxquels il faut ajouter les investissements nécessaires pour remplacer les revêtements de surface, installer des aménagements hydrauliques ou des dispositifs végétalisés, pour un montant non évalué par cette même étude d’impact.

Cette mesure a donc un impact financier lourd sur les propriétaires de ces surfaces, qui peuvent être des opérateurs privés mais aussi des collectivités territoriales, qu’elles gèrent ces surfaces dédiées au stationnement en régie directe, dans le cadre d’une Société Publique Locale, d’une concession ou encore d’un marché public.

En outre, la filière solaire fait déjà face à un manque de personnel qualifié, qui pourrait constituer un obstacle à l’installation dans un délai de 3 à 5 ans, comme le prévoit le projet de loi, d’une surface aussi importante de panneaux solaires – comprise entre 90 et 150 millions de mètres carrés d’après l’étude d’impact.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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