Amendement N° II-1128 rectifié (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 30 novembre 2022 par : MM. Fernique, Parigi, Benarroche, Dantec, Dossus, Gontard, Labbé, Mmes de Marco, Poncet Monge, M. Salmon, Mme Mélanie Vogel.

Photo de Jacques Fernique Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Guy Benarroche Photo de Ronan Dantec Photo de Thomas Dossus Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Monique de Marco Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon Photo de Mélanie Vogel 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+-+-
Infrastructures et services de transports
Affaires maritimes, pêche et aquaculture
Paysages, eau et biodiversité6 200 0006 200 000
Expertise, information géographique et météorologie
Prévention des risques

dont titre 2

Énergie, climat et après-mines6 200 0006 200 000
Service public de l'énergie
Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)
Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires
TOTAL6 200 0006 200 0006 200 0006 200 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

La France attache une grande importance à la préservation du littoral et des milieux marins compte tenu, d'une part, de la surface de son espace maritime (le deuxième espace maritime sous juridiction au monde avec 11 millions de km2) et, d’autre part, de la richesse de la biodiversité dans ces espaces. En outre, l’océan absorbe 30 % des gaz à effet de serre et produit 50 % de l’oxygène mondial.

La stratégie fixée par le législateur dans la loi « Climat et résilience » vise une superficie de 30 % d’aires protégées et 10 % sous protection forte d’ici 2030. Si le premier objectif est d’ores et déjà atteint, avec 33 % du territoire terrestre et maritime couvert, il est loin d’être atteint pour les zones sous protection forte. Au 1er janvier 2022, on compte seulement 1, 86 % du territoire sous ce régime de protection.

L’atteinte de ces objectifs dépendra des moyens alloués à la gestion des milieux et de la biodiversité. A ce titre, nous saluons le renforcement régulier des crédits depuis trois ans du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité ». Il est ainsi passé de 229 millions d’euros en LFI 2021 à 274 millions d’euros en PLF 2023 en AE et en CP.

Au sein de ce programme, l’action 7 est composée de six sous-actions, dont celle dédiée aux espaces et milieux marins. Les financements accordés dans le cadre de cette sous-action concernent pour l’essentiel des opérations incontournables d’entretien, de réparation, de mise en sécurité, de délimitation des espaces maritimes pour lesquels des risques de contentieux importants sont identifiés. Les zones Natura 2000 maritimes sont également financées par cette sous-action. En outre, elle finance les actions entreprises en matière d’atteinte ou de maintien du bon état écologique des eaux marines conformément à la directive-cadre du 17 juin 2008.

Tandis que le Gouvernement ambitionne de placer 10 % du territoire maritime sous un régime de protection forte, 16, 8 millions d’euros sont consacrés à la sous-action « espaces et milieux marins », contre 23 millions d’euros dans le PLF 2022. Cette réduction des crédits sur cette sous-action interroge fortement.

Afin de rehausser le niveau des crédits au même niveau qu’en 2022, cet amendement propose donc d’abonder en AE et CP de 6, 2 millions d’euros l’action 7 « Gestion des milieux et biodiversité » du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » ; de minorer du même montant en AE et CP l’action 4 « Gestion économique et sociale de l'après- mines » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines ». Nous invitons évidemment le Gouvernement à lever le gage.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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