Amendement N° II-245 (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 22 novembre 2022 par : MM. Benarroche, Breuiller, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon, Mme Mélanie Vogel, les membres du groupe Écologiste - Solidarité, Territoires.

Photo de Guy Benarroche Photo de Daniel Breuiller Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon Photo de Mélanie Vogel 

I. – Créer le programme :

Sécurité environnementale

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+-+-
Police nationale

dont titre 2

Gendarmerie nationale

dont titre 2

Sécurité et éducation routières15 000 00015 000 000
Sécurité civile

dont titre 2

Sécurité environnementale15 000 00015 000 000
TOTAL15 000 00015 000 00015 000 00015 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires a pour objet de soutenir les services assumant les missions assermentées de police de l’environnement. Pour permettre à la France de se doter de moyens adaptés, cet amendement propose d’abonder l’ONF et l’OFB de 20 millions d’euros via une nouvelle ligne intitulée “Sécurité environnementale”. En effet, les équivalents temps plein (ETP) consacrés aux missions de police judiciaire, essentielles pour lutter contre les infractions environnementales et pour protéger les forêts, notamment contre les risques d’incendie, sont trop peu nombreux pour permettre leur bonne réalisation. Rien que pour l’ONF, 500 ETP seraient nécessaires pour l’exercice des missions nécessaires, alors qu’ils ne sont aujourd’hui que 300 ; il faudrait donc 200 postes supplémentaires. Pourtant, les choix politiques de ces dernières années ont consisté à réduire le nombre d’emplois de l’ONF, le réduisant de près de 2000 alors même que la lutte contre les pollutions et atteintes à l’environnement sont primordiales dans un contexte de réchauffement climatique. Les brigades vertes sont devenues un pilier de la sécurité et de la tranquillité des habitants, mais elle constitue également une garantie de la protection des milieux naturels, de la faune et de la flore sauvage sur les territoires des communes qu’elle couvre, contribuant à réduire drastiquement les incivilités dans les milieux naturels. Elles apportent par ailleurs un appui aux agriculteurs, en contribuant à réduire les vols des maraichages.

C’est pourquoi nous proposons d’affecter 15 millions d’euros pour ce nouveau programme. La somme est transférée du programme “Sécurité et éducation routières” et son action 02 « Démarches interministérielles et communication » par simple formalisme.

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