Amendement N° II-325 (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 23 novembre 2022 par : Mme de Marco, MM. Dossus, Breuiller, Benarroche, Dantec, Fernique, Gontard, Labbé, Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon, Mme Mélanie Vogel.

Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Daniel Breuiller Photo de Guy Benarroche Photo de Ronan Dantec Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon Photo de Mélanie Vogel 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+-+-
Justice judiciaire

dont titre 2

Administration pénitentiaire

dont titre 2

2 500 0002 500 000
Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

Accès au droit et à la justice
Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

2 500 0002 500 000
Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

TOTAL2 500 0002 500 0002 500 0002 500 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Le centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan est l’un des plus vétustes de France. Cet amendement vise à allouer les moyens nécessaires à la rénovation des cellules.

En juillet dernier, la Contrôleur Générale des lieux de Privation de Liberté (CGPL) a fait un constat accablant concernant la prison de Bordeaux-Gradignan : « La surpopulation est dramatiquement élevée : taux d’occupation global de 199% au moment du contrôle, avec un taux d’occupation de 235% des quartiers maison d’arrêt des hommes, où 145 cellules étaient triplées avec un matelas au sol. Les détenus passent un temps excessif en cellule, sans activité, avec moins de 3m2 d’espace personnel pour vivre. »

Le 13 octobre, le juge des référés du tribunal administratif de Bordeaux a enjoint le ministère de la Justice à mettre en œuvre neuf mesures, dont la rénovation des cellules. Le chantier de démolition-reconstruction de la prison ne se terminera qu’en 2027 et restera largement insuffisant. Des mesures d’urgence doivent être prises afin de garantir le respect des droits fondamentaux.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 2, 5 millions d’euros le programme « Conduite et pilotage de la politique de la justice » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur l’action « Action informatique ministérielle ». Il majore de 2, 5 millions d’euros le programme « Administration pénitentiaire » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur l’action « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice ». Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Conduite et pilotage de la politique de la justice » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.

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