Amendement N° 3681 (Rejeté)

Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

Discuté en séance le 7 mars 2023
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 1er mars 2023 par : Mmes Poncet Monge, Mélanie Vogel, MM. Benarroche, Breuiller, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Parigi, Salmon.

Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Mélanie Vogel Photo de Guy Benarroche Photo de Daniel Breuiller Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Daniel Salmon 

Alinéa 10, première phrase

Remplacer les mots :

portant une hausse progressive de l’âge d’ouverture des droits (AOD) de soixante-deux à soixante-quatre ans, au rythme d’un trimestre par génération à compter du 1erseptembre 2023, et une accélération de la durée d’assurance requise (DAR), au rythme d’un trimestre par génération, contre un trimestre toutes les trois générations jusqu’à présent

par les mots :

portant la création d’un impôt sur la vie des plus modestes

Exposé Sommaire :

Par cet amendement, le groupe Ecologiste – Solidarité et Territoires entend mettre en lumière les réels effets de cette réforme, à savoir la création d’un impôt sur la vie des plus modestes.

Cette réforme fait des économies sur le dos de ceux qui ont commencé à travailler tôt, ou qui ont des carrières courtes ou hachés, et qui, par voie de conséquence directe ou indirecte, ont les pensions les plus faibles. Ce sont dons les plus modestes qui vont devoir donner deux années de leur vie, non pas pour financer les retraites, mais bien pour financer la politique extrêmement couteuses pour l’État de baisse des impôts de production.

Le Gouvernement l’a clairement assumé dans l’exposé des motifs des textes budgétaires de cet automne : l’État accepte de dépenser des milliards par an de suppressions d’impôts aux entreprises, tout en choisissant de faire des économies sur notre système de sécurité sociale, qui soigne et protège nos concitoyennes et concitoyens.

Nous nous opposons à ces choix politiques qui traduisent une déconnexion de la vie des français et une croyance déraisonnable et obstinée dans un ruissellement qui n’existe que dans les esprits de ceux qui le défendent.

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