Amendement N° 1086 2ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 14 novembre 2023
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : 471 )

Déposé le 13 novembre 2023 par : MM. Jean-Michel Arnaud, Pascal Martin, Mmes Gacquerre, Jacquemet, Billon, M. Bleunven, Mme Romagny, M. Laugier.

Photo de Jean-Michel Arnaud Photo de Pascal Martin Photo de Amel Gacquerre Photo de Annick Jacquemet Photo de Annick Billon Photo de Yves BLEUNVEN Photo de Anne-Sophie ROMAGNY Photo de Michel Laugier 

Texte de loi N° 20232024-077

Après l'article 10

Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 4° du II bis de l’article L. 862-4 du code de la sécurité sociale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° À 10, 27 % pour les garanties prévoyant le remboursement des thérapeutiques non médicamenteuses, validées par la Haute Autorité de santé, non prises en charge par le régime obligatoire d’assurance maladie français, sous réserve que l’organisme ne recueille pas, au titre de ce contrat, d’informations médicales auprès de l’assuré ou des personnes souhaitant bénéficier de cette couverture et que les cotisations ou primes ne soient pas fixées en fonction de l’état de santé de l’assuré. »

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ierdu livre III du code des impositions sur les biens et services.

Exposé Sommaire :

En France, 20 millions de personnes souffrent de maladies chroniques. Ce chiffre est en augmentation, la pandémie de la covid-19 ayant d’ailleurs aggravé la situation. Il existe aujourd’hui des thérapies non-médicamenteuses validées scientifiquement par la Haute Autorité de Santé, par l’INSERM, qui ont fait la preuve de leur efficacité en cas d’obésité, de diabète de type 2, d’hyper-tension artérielle et pour certains cancers, notamment l’activité physique adaptée prescrite par un médecin et le recours à un diététicien.

La proposition vise à soutenir l’ambition du virage préventif en prévoyant une fiscalité spécifique de 10, 27% sur les garanties des complémentaires santé prenant en charge certaines actions de prévention comme l’activité physique ou des séances de diététiques.La mesure précise que les mutuelles ne devront pas recueillir d’informations médicales auprès de l’assuré oud es personnes souhaitant bénéficier de cette couverture et que les cotisations ou primes ne sont pas fixées en fonction de l’état de santé de l’assuré.

Tel est l'objet du présent amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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