Amendement N° I-2206 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 24 novembre 2023 par : Mmes de Marco, Ollivier, MM. Grégory Blanc, Dossus, Mme Senée, MM. Benarroche, Dantec, Fernique, Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot, Mellouli, Parigi, Mme Poncet Monge, M. Salmon, Mmes Souyris, Mélanie Vogel.

Photo de Monique de Marco Photo de Mathilde OLLIVIER Photo de Grégory BLANC Photo de Thomas Dossus Photo de Ghislaine SENÉE Photo de Guy Benarroche Photo de Ronan Dantec Photo de Jacques Fernique 
Photo de Guillaume Gontard Photo de Antoinette GUHL Photo de Yannick JADOT Photo de Akli MELLOULI Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon Photo de Anne SOUYRIS Photo de Mélanie Vogel 

Texte de loi N° 20232024-127

Après l'article 5 novodecies

Après l'article 5 novodecies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1 du II de l’article 220 quaterdecies du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...) Etre destinées à une diffusion en salles, concernant les œuvres cinématographiques. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à renforcer le lien entre l'œuvre cinématographique et la sortie en salle, qui s'est altéré avec le développement de plateformes de services de vidéo à la demande, tendance qui s'est renforcée sous la crise sanitaire.

Depuis sa création, le cinéma est conçu comme une expérience collective pour les spectateurs.

Dans un contexte d'entrée en vigueur du décret SMAD qui ouvre le système de financement français aux plateformes de vidéo à la demande, dont la vocation première n'est donc pas la salle, il convient de rappeler notre attachement au 7ème art, et à la projection sur grand écran, afin de garantir sur le long terme la qualité des films projetés. Le financement du cinéma français reposant en grande partie sur les entrées en salle, il convient par ailleurs de garantir la pérennité de ce système, qui fait figure d'exception française.

Prenant acte des remarques du rapporteur lors des débats sur le budget pour 2023, soulignant que "les plateformes recourent davantage au crédit d’impôt international qu’au crédit d’impôt cinéma", l'amendement vise ce crédit d'impot.

Par ailleurs, comme le remarquait le rapporteur, "80 % de leur financement est orienté vers la production audiovisuelle", donc de productions qui ne participent pas au financement de la politique de soutien au cinéma, reposant sur les entrées en salles. Cet amendement vise donc à les inciter à la production de contenus destinées aux salles.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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