Amendement N° II-837 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 1er décembre 2023 par : MM. Gold, Bilhac, Cabanel, Mmes Maryse Carrère, Nathalie Delattre, MM. Grosvalet, Guérini, Mme Guillotin, MM. Laouedj, Roux.

Photo de Éric Gold Photo de Christian Bilhac Photo de Henri Cabanel Photo de Maryse Carrère Photo de Nathalie Delattre Photo de Philippe GROSVALET Photo de Jean-Noël Guérini Photo de Véronique Guillotin Photo de Ahmed LAOUEDJ Photo de Jean-Yves Roux 

Texte de loi N° 20232024-127

Article 35 et Etat B

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+-+-
Infrastructures et services de transports
Affaires maritimes, pêche et aquaculture
Paysages, eau et biodiversité
Expertise, information géographique et météorologie
Prévention des risques

dont titre 2

180 000 000180 000 000
Énergie, climat et après-mines
Service public de l'énergie180 000 000180 000 000
Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires
TOTAL180 000 000180 000 000180 000 000180 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à porter le budget du Fonds de prévention des risques naturels (dit « Fonds Barnier ») à 400 millions d’euros, plutôt qu'à 220 millions d'euros comme actuellement prévu par le projet de loi de finances 2024.

En effet, si le Fonds Barnier a vu ses crédits être revalorisés après débats à l’Assemblée nationale pour atteindre 220 millions d’euros, cela reste insuffisant pour couvrir ses besoins en 2024, qui sera notamment très fortement sollicité à la suite des dégâts provoqués par les tempêtes Ciarán et Domingos, à ce stade estimés à 1, 3 milliard d’euros.

Face à des catastrophes naturelles toujours plus fréquentes et intenses, le Fonds Barnier est aujourd’hui un levier indispensable pour l’adaptation des territoires au changement climatique. En effet, il peut être mobilisé par les collectivités territoriales, les petites entreprises, les particuliers, les établissements publics fonciers et les services de l’État afin de garantir la préservation des vies humaines et de mettre en place des démarches de prévention des dommages.

La question de la pérennité du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles (CatNat) doit par ailleurs se poser. En effet, le changement climatique conduit à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité de catastrophes naturelles, qui conduiront à terme à remettre en cause l’équilibre du régime.

Ainsi, le projet de loi de finances dans sa version actuelle prévoyant une enveloppe de 220 millions d’euros pour le Fonds Barnier, le présent amendement propose d’abonder de 180 millions d'euros l'action 14 « Fonds de prévention des risques naturels majeurs » du programme 181 « Prévention des risques », afin de parvenir à un abondement du Fonds Barnier à la hauteur des enjeux actuels en matière de prévention des risques naturels.

Afin de gager cette augmentation dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de procéder à un mouvement de crédit visant à compenser l’augmentation des crédits du Fonds Barnier, rattachés à l'action 14 du programme 181 « Prévention des risques », par une diminution des crédits du programme 345 « Service public de l'énergie » et de son action 17 «Mesures exceptionnelles de protection des consommateurs ».

Il n'est toutefois pas souhaitable de réduire les crédits du programme 345, c'est pourquoi il est proposé que le Gouvernement lève le gage.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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