Déposé le 5 février 2024 par : M. Salmon, Mme Guhl, MM. Dantec, Benarroche, Grégory Blanc, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Jadot, Mellouli, Mmes Ollivier, Poncet Monge, Senée, Souyris, Mélanie Vogel.
Supprimer cet article.
Si la commission des affaires économiques du Sénat a rétabli une base légale à la définition du haut-commissaire à l’énergie atomique, initialement supprimée par le projet de loi, et permet ainsi une meilleure association du Parlement à la définition de ses missions, les membres du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires restent opposés à la réforme du positionnement de ce haut-commissaire et de ses missions.
Les attributions renforcées et élargies du haut-commissaire, placé comme conseiller du Gouvernement, auprès du Premier ministre semble indiquer une recentralisation de la gouvernance du nucléaire, au dépend des instances consultatives.
Plutôt que de prévoir que le Gouvernement approfondisse le dialogue avec la société civile et la représentation nationale en matière de politique nucléaire et de choix énergétiques et technologiques, l’expertise et le conseil apparaissent resserrés autour de la personne du haut-commissaire.
L’approfondissement de la transparence du dialogue technologique avec la société civile semble pourtant plus que nécessaire, à l’heure où le Gouvernement souhaite relancer à marche forcée l’énergie nucléaire.
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