Amendement N° 2 rectifié (Rejeté)

Rénovation de l'habitat dégradé

Discuté en séance le 27 mars 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : 7 )

Déposé le 26 mars 2024 par : Mme Nathalie Delattre, MM. Bilhac, Cabanel, Fialaire, Gold, Grosvalet, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel, MM. Roux, Daubet, Mme Girardin, MM. Laouedj, Masset, Mme Maryse Carrère.

Photo de Nathalie Delattre Photo de Christian Bilhac Photo de Henri Cabanel Photo de Bernard Fialaire Photo de Éric Gold Photo de Philippe GROSVALET Photo de Véronique Guillotin 
Photo de André Guiol Photo de Guylène PANTEL Photo de Jean-Yves Roux Photo de Raphaël DAUBET Photo de Annick GIRARDIN Photo de Ahmed LAOUEDJ Photo de Michel MASSET Photo de Maryse Carrère 

Texte de loi N° 20232024-446

Après l'article 1er

Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du neuvième alinéa de l’article 706-160 du code de procédure pénale les mots : « peut mettre » sont remplacés par les mots : « met en priorité », les mots : « le cas échéant » sont supprimés et les mots : «, un bien immobilier » sont remplacés par les mots : « et sauf décision motivée de son conseil d’administration, les biens immobiliers ».

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à rendre prioritaire l’affectation publique et sociale des biens confisqués.

En Italie, où la confiscation est obligatoire, depuis 1982, près de 40 000 biens immeubles ont été confisqués (maisons, terrains, locaux). Depuis 1996, la réutilisation publique et sociale des biens saisis ou confisqués aux mafias italiennes est devenue systématique. L’exemple italien prouve qu’il est possible d’accroître rapidement le nombre de biens mal acquis affectés à des associations et à des collectivités.

Le présent amendement encourage l’Agrasc à faire de l’usage public ou social la priorité et de la vente des biens confisqués une solution de repli, dans la continuité

logique du processus législatif engagé en 2021. L’Agrasc conserverait la possibilité de mettre aux enchères des biens pour lesquels l’usage public ou social n’est pas envisageable, ou pour lesquels aucune association ou collectivité ne s’est portée volontaire.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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