Amendement N° COM-478 (Sort indéfini)

Commission des affaires économiques

Proposition de loi visant à réhabiliter les militaires « fusillés pour l'exemple » durant la première guerre mondiale

Déposé le 6 juin 2024 par : MM. Michaël Weber, Tissot, Montaugé, Mme Artigalas, MM. Bouad, Cardon, Mérillou, Michau, Pla, Redon-Sarrazy, Stanzione, Kanner, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Michaël WEBER Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Franck Montaugé Photo de Viviane Artigalas Photo de Denis Bouad Photo de Rémi Cardon Photo de Serge Merillou Photo de Jean-Jacques Michau Photo de Sebastien Pla Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Lucien Stanzione Photo de Patrick Kanner 

Texte de loi N° 20232024-639

Après l'article 10

Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article L. 312-1 du code rural et de la pêche maritime est complété par un 9° ainsi rédigé :

« 9° La localisation sur une aire protégée, incluant les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et les Zones de Protection Spéciale (ZPS), les Parcs naturels régionaux, les Parcs nationaux, les réserves naturelles nationales ou régionales, les réserves biologiques, les zones humides RAMSAR, les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de type I et II, les zones d’Arrêtés de Protection de Biotope (APB). »

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à intégrer la localisation sur une aires protégée parmi les critères d'appréciation de l'intérêt économique et environnemental des opérations encadrées par les Schémas directeurs régionaux des exploitations.

Les territoires d’aires protégées sont fortement dépendants des pratiques agricoles pour atteindre les objectifs qualitatifs définis par l’État dans la Stratégie nationale pour les aires protégées (SNAP). Pourtant, comme souligné par le rapport IGF/IGEDD sur le financement de la stratégie nationale pour la biodiversité[1], les politiques agricoles favorisent un modèle agroindustriel incompatible avec ces objectifs, même dans les aires protégées. En particulier, ces politiques ne parviennent pas à contenir l’agrandissement des fermes, qui favorise la standardisation des pratiques et la disparition des infrastructures agroécologiques, et représente donc un facteur majeur de perte de biodiversité et de banalisation des paysages.

Afin de mieux maitriser ces tendances, il apparait nécessaire de mettre en cohérence les dispositifs de régulation du foncier et la stratégie des aires protégées.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Parcs Naturels Régionaux.

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