Les amendements de André Gattolin pour ce dossier
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La couronne norvégienne connaît des fluctuations, en lien avec la méforme du marché des hydrocarbures. À l'inverse, la couronne islandaise flambe en raison de la bonne santé de l'économie islandaise. Le ministre islandais de l'économie, Benedikt Jóhannesson, déclarait hier qu'il fallait arrimer la couronne islandaise à une monnaie forte : soit ...
Dans un rapport du 30 septembre dernier, l'ONG Genetic Ressources Action International (Grain) dénonce la mainmise de l'agro-business et des producteurs d'engrais dans la promotion de « l'agriculture intelligente », que vous défendez, alors qu'elle représente un défi, voire un facteur potentiel d'aggravation du changement climatique. Le méthane...
Notre ordre du jour est chargé. Nous devons traiter des dossiers importants dans un délai qui est limité. Concernant le rapport sur le secteur laitier, je déplore la quasi-absence de l'évocation du bio. C'est un outil de valorisation des produits et de stabilisation des revenus. Or, il n'y a quasiment rien dans le rapport. Mais mes remarques p...
Je suis sur la même position avec en outre une réserve sur la formulation du point 25 de la proposition de résolution européenne qui semble laisser aux seules régions le soin d'aider les secteurs en difficulté, comme s'il ne s'agissait pas d'un objectif national.
Je laisserai de côté la présentation sur le clonage animal, n'étant pas spécialiste du sujet. En revanche, je souhaite apporter un éclairage sur le contentieux nitrate et le règlement bio. Il faut être prudent sur les controverses scientifiques. On peut toujours manipuler les chiffres et présenter des données de façon partiale. Lors de la contr...
Vous avez évoqué l'encadrement des labels nationaux. Mais qu'en est-il des labels régionaux ? Et en particulier, des productions des départements d'outre-mer ? C'est très bien de valoriser l'origine européenne, mais s'agissant de bananes par exemple dont nous sommes quasiment les seuls producteurs, la mention « Made in Europe » n'a pas tellemen...
Je suis interpellé par cette notion de marché pertinent. Comment est-il appréhendé ? Existe-t-il des découpages, moitié nord, moitié sud, par exemple ? Existe-t-il des groupes de pays ? Les concentrations opérées dans tous les secteurs sont-elles évaluées à l'aune de ce critère ?
Cette proposition de résolution ne me pose aucune difficulté sur le fond, mais je reste perplexe devant les paradoxes des mécanismes européens : d'un côté, l'UE apporte une contribution financière et des facilités commerciales aux pays ACP, de l'autre, un État membre fondateur de l'UE, à travers ses départements d'outre-mer, se trouve confronté...
Il n'est pas logique que l'UE signe des accords commerciaux bilatéraux avec le Brésil et d'autres États tiers et expose en même temps ses RUP à la concurrence déloyale de ces pays.
Le principe de fongibilité entre les aides aux exploitations et les aides au développement rural et au verdissement me gêne. C'est un piège pour nous autres parlementaires : on ne peut compenser la baisse des premières, qui sont annuelles, par les secondes conçues pour le long terme. Le secrétaire général aux affaires européennes nous l'a bien ...
Le groupe écologiste du Sénat soutient sans réserve cette proposition de résolution, comme l'a fait le groupe écologiste au Parlement européen lorsqu'il a été question des droits de plantation. José Bové s'est particulièrement impliqué dans ce combat.
Nous devons être solidaires sur ce dossier. Je regrette que la résolution n'insiste pas davantage sur la préservation des cadres environnementaux et sociaux du monde agricole et rural. Les chartes de l'environnement doivent être défendues.
Les écologistes ont toujours soutenu les droits de plantation. Il faudra trouver un compromis. Pour une approche sélective, la Commission ne semble pas vouloir retenir de critères de qualité. La qualité environnementale de la production ou la taille des exploitations seraient-elles des critères négociables ?