Les amendements de David Assouline pour ce dossier
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Je souhaite aborder quelques points particuliers, notamment à la suite de l’intervention de M. Lecerf. En premier lieu, s’agissant de cette question des territoires, quand on voit la difficulté pour nos concitoyens à identifier la pertinence des circonscriptions, parfois même des cantons, on doit s’interroger sur les efforts et les situations ...
M. David Assouline. S’il s’agit de reprendre à la gauche les collectivités locales, c’est un peu minable !
Quand on a si peu d’ambition, quand la démarche est à ce point politicienne, c’est la porte ouverte à n’importe quoi ! En deuxième lieu, M. Lecerf soulève un vrai problème, mais il faut pousser le raisonnement jusqu’au bout. Oui, dans cette enceinte, nous sommes des privilégiés. Nous pouvons, en effet, pour ceux qui veulent se consacrer plein...
Mais pour le conseiller territorial, pour la majorité de nos élus locaux aujourd'hui, une telle situation est inenvisageable au risque de se couper de leur réalité quotidienne, mais aussi de se priver d’un minimum de sécurité pour les années qui suivent. Or, en l’occurrence, vous les mettez dans cette situation. Dès lors, je lance un défi à M...
… mais dans laquelle sera proposé un statut de l’élu, pour sécuriser l’ensemble des élus de France, afin que leur situation soit reconnue, stable et juste. En troisième et dernier lieu, je formulerai une remarque qui a un lien avec les travaux que nous menons ici même. Tout à l'heure, une dépêche de l’AFP, qui a retenu mon attention précisémen...
Cette disposition ne tombe pas du ciel, puisqu’elle nous avait été soumise. Autrement dit, le décret vient dire : « Je m’en fous du Parlement ! »
… et des décisions adoptées par consensus dans les deux assemblées. Nous le soulignons et le dénonçons, car c’est inadmissible ! En effet, une seule raison explique tout cela : il s’agit de mettre une personnalité à la tête de cet organisme et elle est âgée de plus de soixante-dix ans. Cette décision n’a donc rien à voir avec l’intérêt général...
Lorsque j’ai fait part d’une légère incompréhension, sentiment partagé d’ailleurs par beaucoup de mes collègues – le brouillard s’est encore épaissi depuis –, on m’a interpellé en me rappelant que je n’étais pas spécialiste. Il est vrai que je souffre d’un travers que devraient d’ailleurs avoir tous ceux qui, comme moi, exercent une fonction p...
C’est un débat intéressant et, en même temps, je suis chaque fois frappé par le fait que, dans l’opinion, dans la vie de tous les jours, nos concitoyens montrent qu’ils sont en avance, dans presque tous les domaines, sur les politiques, qu’il s’agisse des rapports sociaux, des mœurs. Il se produit toujours des situations qui nous tirent vers l...
Les 48 % de femmes élues au conseil régional sont-elles incompétentes ? Non ! Aujourd’hui, les conseils régionaux sont vivants. Personne ne dit qu’ils sont devenus pour moitié incompétents parce que des femmes ont été promues uniquement par la proportionnelle et la parité. Je le dis parce que, le jour où le débat sur le mode de scrutin aura li...
Je vous remercie, madame la présidente. Monsieur le secrétaire d’État, réfléchissez ! Aujourd’hui, beaucoup de choses agitent la vie politique. Les Français nous regardent : la politique est-elle à notre service ? Nous devons leur signifier que la politique et ceux qui la font leur ressemblent. Il y a autant d’hommes que de femmes dans la rue,...
Lors du dernier renouvellement, dans votre camp, madame Troendle – c’est vous qui en pâtissez le plus –, pour éviter qu’une femme, deuxième sur la liste, soit élue, on a présenté deux listes de droite avec deux hommes !
Je ne reviendrai pas sur notre opposition de principe à la création des conseillers territoriaux. M. le rapporteur cherche à désamorcer une bombe qui menaçait de tuer le mouvement associatif. Les associations connaissent aujourd'hui leurs interlocuteurs, et savent comment s'y prendre pour obtenir des subventions : car la région ne les aide que ...
S'ils doivent se mettre d'accord pour établir un schéma d'organisation des compétences, cela prendra encore plus de temps qu'auparavant. A Paris, on ne sait ce qu'il adviendra.
Certes, mais les associations ne savent si elles pourront compter à l'avenir sur l'aide de la ville, du département et de la région. Or elles ont besoin de visibilité.