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Je le souligne, parce que les commentateurs se sont parfois laissés prendre par le matraquage : oui, il existe d’autres solutions, bien que vous affirmiez, contrariant ainsi une idée qui a été défendue par l’actuel Président de la République, que l’on ne peut que de jouer sur l’âge légal ! Vous soutenez que le mandat n’est pas impératif. Même s...

… ceux qui appartiennent à vos cercles de financement ! Dès lors, vous perdez tout réalisme. Vous êtes contraints, si vous n’allez pas chercher une contribution du côté du capital, de la trouver du côté des salariés et des retraités. Et M. Woerth ose nous dire, du haut de cette tribune, que les Français savent qu’il faut faire un effort ! Les ...

Et c’est vrai aujourd’hui encore plus qu’hier ! Et on vient leur dire qu’ils doivent faire un effort supplémentaire pour les retraites, alors que les bonus et les stock-options continuent d’être distribués, que les banques sont réapprovisionnées sur l’argent du contribuable sans contrepartie ! Pour les Français, c’est scandaleux et révoltant !

Je tiens à rappeler que, sur les 14 millions de retraités que compte notre pays, quatre millions vivent avec moins de 900 euros par mois, seuil de pauvreté retenu par l’Union européenne. Ces Français, ils ne font pas d’efforts ?

Dans la tranche supérieure, située à peine en dessous de 1 100 euros, on compte encore quelques millions de retraités. Ces Français, ils ne font pas d’efforts ? Par ailleurs, en relevant l’âge de départ à la retraite, le niveau des pensions, déjà très bas, va automatiquement baisser.

Nous pouvons en faire la démonstration économique. J’en viens à la seconde question que soulève la déclaration de Nicolas Sarkozy. Certes, il n’y a pas de mandat impératif. Mais lorsque le Président de la République, après avoir pris, devant les Français, l’engagement de ne pas toucher à l’âge légal de départ à la retraite, revient sur sa pos...

… que revient l’honneur de relever ce défi. Mesdames, messieurs les sénateurs de l’UMP, essayez d’être à la hauteur de l’honneur qui nous est fait dans cet hémicycle.

Je conclus, mes chers collègues ! Les journalistes ne sont pas les seuls à s’interroger sur la radicalisation du mouvement, sur la tension sociale. Je le dis ici avec solennité : la façon de gouverner de Nicolas Sarkozy n’est plus viable pour notre pays. Lorsque l’on pousse les gens à bout, lorsqu’on les méprise à ce point, on prend la respons...

Cet article est fondamental, car il est au cœur de ce que nous considérons comme la principale supercherie de cette réforme. Vous prétendez qu’il y a urgence. C’est d’ailleurs sur ce thème que vous avez centré votre communication : à vous croire, il faut aller vite, c’est très grave. Nous ne pourrons plus regarder nos enfants dans les yeux. Si ...

M. David Assouline. Vous n’avez pas voulu assumer la réalité de votre idéologie libérale et parlez encore de régime de retraite par répartition, parce que vous avez présente à l’esprit l’échéance de 2012 et que vous savez que vous allez droit à l’échec en vous présentant ainsi, car les Français sont attachés à ce système.

Vous prétendez que vous partagez les principes énoncés à l’article 1er A, mais vous asséchez le régime de retraite par répartition dans les articles suivants et ne le pérennisez pas.

C'est la raison pour laquelle les jeunes, qui ne croient pas que le système sera à l’équilibre en 2025 et en 2050, se dirigeront de plus en plus vers des assurances privées ou des assurances complémentaires. C’est de cette façon que l’on tue le système par répartition ! Certes, vous m’opposerez que je vous fais un mauvais procès, puisque vous ...

Vous avez donc œuvré largement pour affoler le pays, affirmant qu’il y avait urgence, qu’il fallait faire vite, mais vous avez fait exactement l’inverse ! Laissez-moi vous exposer les éléments chiffrés de notre proposition pour que nous puissions les comparer aux vôtres et que vous vous expliquiez. Car vous avez tendance à toujours nier les so...

Monsieur Woerth, un ministre ne se retourne pas pour interrompre celui qui parle. Je vous demande de respecter les parlementaires. À l’Assemblée nationale, vous vous êtes permis d’insulter une députée en employant un terme que je me garderai de répéter ici. Ne commencez pas à vous énerver, nous avons encore de longues heures à passer ensemble !

Pour pérenniser le système de retraite par répartition, il faut que l’équilibre soit atteint en 2025. Or, dans votre proposition, à cette date, le capital sera taxé à hauteur de 2, 2 milliards d’euros, la part des revenus du travail s’élèvera à peu près à 7, 9 milliards d’euros et les mesures démographiques permettront de dégager 22 milliards d...