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Interventions en hémicycle de Denis Badré


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Ne considérons pas que, avec le débat franco-français que nous venons d'avoir, nous avons fait ce qu'il fallait en matière d'énergie. Permettre la fusion entre Suez et Gaz de France, ce n'est pas traiter le problème de l'énergie à l'échelon européen. Un débat européen sur l'énergie ainsi qu'une politique européenne de l'énergie sont nécessaires...

Nous sommes réunis ce matin pour examiner l'article 32 du projet de loi de finances pour 2007, qui fixe à 18, 696 milliards d'euros le montant du prélèvement effectué sur les recettes de l'État au titre de la participation de la France au budget des Communautés européennes. Ce chiffre peut paraître important. En valeur absolue, il l'est dans l...

Bien sûr, pour que la solidarité soit valable, il faut que les intérêts nationaux de chacun s'expriment et soient pris en compte. L'Europe a été instituée en raison de l'existence d'intérêts communs autrement plus lourds que les simples intérêts nationaux. Mais ce n'est pas parce que ces intérêts sont communs que les États peuvent s'en débarra...

C'est bien en ayant cette double perspective à l'esprit que nous devons faire notre choix. Dans ce contexte, l'enjeu européen ne doit pas, lors de la campagne électorale, être uniquement une figure imposée ou un mal nécessaire, voire un sujet qui risque de faire perdre des voix. Nous, les parlementaires nationaux, devons rappeler qu'il y a un...

... soit une contribution à hauteur de 27 %. Comparée à notre participation au budget des Communautés européennes, cette contribution au chèque britannique représente près de 10 %, ce qui n'est plus du tout marginal. Mais ne condamnons pas les Anglo-Saxons, car le débat se situe plutôt au niveau des intérêts nationaux. Ils ont trouvé cet argu...

Mais, sur ce point, je n'irai pas plus loin. Aujourd'hui, nous constatons que l'Europe est asphyxiée par le choc des intérêts nationaux, le traité de Nice ne lui donnant pas les capacités de décision dont elle a besoin. L'essentiel disparaît, et la panne européenne s'installe. Madame la ministre, c'est une priorité, il faut sortir de l'impass...

Personne ne peut s'y retrouver. Cela dit, j'évoquerai quelques signes encourageants. Tout d'abord, sur cet aspect budgétaire, je tiens à saluer votre engagement personnel, madame la ministre. De tous les ministres avec lesquels j'ai eu le bonheur de travailler, vous êtes l'un des premiers à être le plus monté en ligne. C'est la réalité ; je l'...

Cet amendement est identique à l'amendement n° I-60 rectifié bis, que vient de défendre M. Foucaud. Je ne reprendrai donc pas l'argumentation très claire de notre collègue. J'insisterai simplement sur le fait que M. Mercier et Mme Dini sont personnellement très attachés à cette proposition. Ils la défendent avec conviction, se fondant s...

Monsieur le ministre, j'ai bien compris votre argumentation. Mais je pense qu'il faut faire beaucoup pour soutenir en France l'art contemporain, qui constitue le patrimoine de demain.

Par conséquent, si nous voulons avoir une certaine cohérence dans notre action en faveur de la culture, il faut tout faire pour soutenir cet art contemporain, qui continue de faire rayonner l'image de la France à travers le monde.

M. le ministre vient de rappeler ce qui a d'ores et déjà été fait et qui est très important. Nous souhaitons, si c'est possible, aller un peu plus loin. Je le répète, alors que le fait d'inclure les expositions d'art contemporain dans cette liste les favoriserait, les en exclure les dessert, puisque toutes les possibilités de soutien iront à d'...

Monsieur le président, madame la ministre déléguée, mes chers collègues, je me réjouis que nous examinions aujourd'hui le projet de loi autorisant la ratification du traité relatif à l'adhésion de la République de Bulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne. J'ajouterai simplement : « Enfin ! » J'insiste en effet à mon tour, et avec une fe...

Nos nouveaux partenaires comprennent fort bien les exigences de l'Union lorsque nous parlons de l'établissement d'un marché libre et concurrentiel, lorsque nous parlons de budget - les Français n'ont guère de leçons à donner en matière de rigueur budgétaire, même s'ils en reprennent le chemin -, lorsque nous parlons de l'État de droit, des droi...