cosignée par Annie David, Éliane Assassi, Évelyne Didier, Gélita Hoarau, Hélène Luc, Josiane Mathon-Poinat, Marie-France Beaufils, Michelle Demessine, Bernard Vera, Gérard Le Cam, Guy Fischer, Ivan Renar, Jack Ralite, Jean-François Voguet, Michel Billout, Pierre Biarnès, Robert Hue, Roland Muzeau, Thierry Foucaud & Yves Coquelle
Mesdames, Messieurs, Quarante cinq années se sont écoulées depuis le 17 octobre 1961. Ce jour là, des dizaines de milliers de travailleurs algériens et leurs familles manifestaient pacifiquement à Paris, contre le couvre-feu que la Préfecture de Paris venait de leur imposer.
M. Maurice PAPON, alors Préfet de police, avait en effet prononcé cette mesure, de 20 h 30 à 5 h 30 du matin.
L'action des forces de l'ordre que dirigeait donc M. PAPON, fut d'une extrême violence.
Les hommes qui manifestaient à mains nues furent molestés, torturés et massacrés.
Des coups de feu furent tirés.
Loin de la « bavure », cette action était préméditée et coordonnée.
Durant cette nuit là et le lendemain, de nombreux corps flottaient à la surface de la Seine.
De nombreuses familles algériennes n'eurent plus jamais de nouvelles d'un père, d'un mari ou d'un fils.
Combien de morts le 17 octobre 1961 ? Les chiffres demeurent imprécis mais les recherches actuelles s'accordent sur le...
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