cosignée par Annie David, Éliane Assassi, Évelyne Didier, Gélita Hoarau, Hélène Luc, Josiane Mathon-Poinat, Marie-France Beaufils, Michelle Demessine, Bernard Vera, François Autain, Gérard Le Cam, Guy Fischer, Ivan Renar, Jack Ralite, Jean-François Voguet, Pierre Biarnès, Robert Bret, Robert Hue, Roland Muzeau & Thierry Foucaud
Mesdames, Messieurs, Le samedi 4 novembre vers 22 heures une panne d'électricité a touché l'ouest de l'Europe.
Il semblerait que, suite à une défaillance du réseau allemand de lignes de haute tension, la France, l'Italie, la Suisse, les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne et le Portugal, pays interconnectés à l'Allemagne et en déficit de production à cette heure là, aient subi les effets de cette panne, plongeant 10 millions d'européens dont 5 millions de Français dans le noir.
La France a été privée de 5 200 MW soit à peu près l'équivalent de 10 % des capacités alors mobilisées de ses centrales nucléaires.
Face à l'impossibilité de combler un tel déficit en produisant plus, il a été nécessaire de procéder à un délestage fréquence métrique de tout ou partie du 1er échelon.
La puissance délestée en France est estimée, selon les études, entre 6 000 et 7 000 MW. L'enjeu était de taille puisqu'il s'agissait d'éviter un écroulement total du système...
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