Interventions sur "immigration"

286 interventions trouvées.

Photo de Alain JoyandetAlain Joyandet :

...r autant de soigner les malades ! C'est ce vers quoi nous voulons de nouveau nous diriger. La France a 3 000 milliards d'euros de dettes, elle ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Ce pays doit être géré, ce qui ne nous empêche pas d'être, comme vous, des humanistes ! Nous proposons simplement une réforme structurelle et financière pour tenter de mettre un frein à cet appel d'air de l'immigration, car force est de constater qu'il existe une filière pour l'AME telle qu'elle existe aujourd'hui !

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

...prane, alors qu'il y a fréquemment de graves problèmes de santé derrière les secondes. Nous percevons bien l'inconséquence et l'incohérence de votre rédaction. Elles montrent que votre dispositif, lequel n'est pas travaillé, ne constitue pas un dispositif de santé. Je ne vous ferai pas injure en remarquant que vous ne répondez pas aux arguments selon lesquels ce dispositif n'a pas d'effet sur l'immigration, comme c'est largement établi, qu'il n'a rien à faire dans ce texte et devrait être discuté dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale et qu'il n'est pas non plus conforme à l'objet visé, c'est-à-dire à la prise en charge de la santé des personnes en situation irrégulière. Il répond donc à un autre motif : j'ai entendu certains d'entre vous avancer qu'il s'agissait d'un...

Photo de Laurence RossignolLaurence Rossignol :

Je vous le concède. Nous sommes là pour trouver, ensemble, les moyens de faire vivre dans les meilleures conditions les étrangers en situation régulière en France, pour lutter contre l'immigration clandestine et pour protéger notre pays des étrangers qui sont hostiles aux valeurs républicaines. Or nous en sommes très loin avec cet article : vous courrez derrière l'extrême droite, mes chers collègues !

Photo de Pascal SavoldelliPascal Savoldelli :

... des propos assez terribles. À un moment, il faut se poser cette question : certaines vies ont-elles plus de valeur que d'autres ? C'est cette question que pose la suppression de l'AME. Il faut y répondre. La réponse est dure, mais il faut l'assumer, les yeux dans les yeux. Je vous le dis avec solennité : nous savons ce qu'est la France. Chacun connaît ses origines, ses cultures et la place de l'immigration. En ouvrant ce débat, nous sommes en train de fracturer, d'opérer des divisions entre ceux que l'on nomme « les Français » – il s'agit d'ailleurs d'un beau mot – et « les autres » – cette expression a été prononcée plusieurs fois. Je vous le dis franchement : il est dans l'ADN de la nation française, qui n'est pas celui de toutes les nations, que de considérer que toutes les vies ont la même val...

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

Ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a un lien entre notre capacité à maîtriser et à réguler l'immigration, d'une part, et la préservation de notre modèle social, de l'autre.

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

M. Bruno Retailleau . Pourquoi, au Danemark, un gouvernement social-démocrate a-t-il voulu restreindre l'immigration ? Tout simplement parce que les socialistes danois ont pris conscience que, entre les frontières et le système de protection sociale, il fallait choisir.

Photo de Éric KerroucheÉric Kerrouche :

Monsieur Retailleau, je regrette que vous ayez établi mécaniquement et immédiatement un lien entre l'AME et l'immigration, alors que, de fait, aucune relation n'a été prouvée entre ces deux phénomènes. Le problème, c'est ce lien que vous faites automatiquement. Il n'y a pas de fraude, seule la moitié des bénéficiaires potentiels y a recours, il y a des risques de santé publique, il y a des exemples étrangers en sens contraire et il y a les problèmes que cette proposition, si elle est acceptée, va causer. La vraie ...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

Quelle est cette promesse ? Il faut être logique : l'affaire n'est pas celle d'un désaccord entre ministres ; nous parlons de santé, non d'immigration, et nous devrions retenir l'avis du ministre de la santé, qui est opposé à cette mesure, me semble-t-il. J'aimerais donc que vous nous expliquiez quelles promesses faites à la droite vous conduisent à émettre un avis de sagesse, plutôt qu'un avis défavorable !

Photo de Aymeric DUROXAymeric DUROX :

... crise du système de santé. Cette mesure permettrait de raccourcir les délais d'attente pour les patients qui ont des besoins médicaux tout en préservant la disponibilité des professionnels de santé pour les cas qui nécessitent une intervention immédiate. Contrairement à ce qui a été dit sur les travées de la gauche, l'AME constitue bel et bien, nous le savons, un dispositif d'appel d'air pour l'immigration.

Photo de Éric KerroucheÉric Kerrouche :

M. Éric Kerrouche . Or tout se passe très bien. C'est l'histoire de la France. Mon propos ne signifie pas que nous encourageons l'immigration clandestine, mais simplement que nous sommes un pays fait de diversité. Celle-ci fait notre force. Vous, vous êtes le ferment de la division.

Photo de Éric KerroucheÉric Kerrouche :

Monsieur Bonhomme, la Défenseure des droits est bien une autorité administrative indépendante (AAI). Elle a donc le droit d'exprimer les propos qu'elle souhaite. Je vous conseille pour ma part de lire un rapport qui datait de 2017, si ma mémoire est bonne, celui d'un autre Défenseur des droits, qui était très engagé sur la question de l'immigration : Jacques Toubon.

Photo de Monique de MarcoMonique de Marco :

La loi du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration a pérennisé le contrat d'accueil et d'intégration, devenu ensuite contrat d'intégration républicaine, qui rend l'apprentissage du français obligatoire aux personnes étrangères s'établissant en France. Alors que d'autres pays de l'Union européenne, l'Allemagne et le Danemark notamment, ont fait le choix de reconnaître un droit des étrangers majeurs à la formation à la langue na...

Photo de Éric KerroucheÉric Kerrouche :

...t moins la nécessité d'apprendre la langue – cet impératif est une évidence pour l'ensemble des parlementaires présents dans cet hémicycle –, que le niveau de français que vous avez fixé et qui paraît irréaliste. Je vous pose de nouveau la question, madame la rapporteur : avez-vous pensé au biais de sélection que cette mesure suscitera ? Un tel dispositif favorisera structurellement une certaine immigration, celle qui est issue de nos anciennes colonies, et pourrait, à l'inverse, dissuader d'autres immigrés, pourtant qualifiés, de nous rejoindre. D'une part, la mesure n'est pas opérante en raison du niveau de langue qu'elle définit. D'autre part, elle institue un biais de sélection qui est difficilement compréhensible. En somme, cette mesure rate sa cible !

Photo de Mickaël ValletMickaël Vallet :

...t les films sont emplis de cette histoire, notamment les romans écrits en langue française par des personnes ayant immigré en France. Il s'agit souvent d'individus qui, parce qu'ils n'ont pu apprendre la langue et parce qu'ils n'ont pas été aidés à leur arrivée, sont marqués du sceau d'un parler hésitant jusqu'à la fin de leur vie. Il s'agit d'une histoire partagée, quels que soient les types d'immigration : celle d'immigrés qui ont souffert toute leur enfance, toute leur jeunesse, de devoir passer leur temps à traduire les propos de leurs parents. Ils en ont eu parfois honte, ce qu'ils regrettent plus tard. De cela aussi les romans et les films sont emplis. Tout cela pour dire que je partage totalement l'exposé que vous venez de faire, monsieur le ministre, même si, encore une fois, je pense que ...

Photo de Marie-Do AESCHLIMANNMarie-Do AESCHLIMANN :

Cet amendement vise à responsabiliser les parents étrangers dans la démarche d'intégration de leurs enfants allophones. Monsieur le ministre, le sujet de l'intégration des enfants est un impensé de ce projet de loi sur l'immigration. Alors que le motif familial est le deuxième motif d'attribution d'un titre de séjour en 2022, et alors que l'immigration familiale devrait être autant un parcours qu'un projet familial, au fond, le présent amendement tend à renforcer les obligations des parents étrangers résultant du contrat d'intégration républicaine, en prévoyant qu'ils s'engagent à assurer à leurs enfants, non seulement une ...

Photo de Muriel JourdaMuriel Jourda :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, ne disposant pas d’un temps bien considérable, je me contenterai de tracer à grands traits le travail réalisé par la commission des lois sur ce projet de loi, dernier avatar d’une litanie de textes sur l’immigration dont le nombre même nous laisse penser qu’ils n’ont jamais atteint le but qui leur était assigné. Pour aborder ce texte, nous avons d’abord tenu compte de sa nature : il s’agit d’une loi ordinaire, qui ne nous permet pas de nous affranchir des contraintes que nous imposent la Constitution et les engagements européens et internationaux de notre pays. Nous avons aussi essayé d’écarter les quelque...

Photo de Muriel JourdaMuriel Jourda :

De la même façon, et dans un autre ordre d’idées – pardonnez-moi, monsieur le ministre, mais vous êtes sans doute celui qui répète le plus cette antienne –, non, l’immigration n’est pas toujours une chance pour la France.

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

M. Philippe Bonnecarrère, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d ’ administration générale. Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, après avoir rappelé les propos du président Larcher, pour lequel, sur l’immigration, la situation n’est plus tenable, après avoir souligné que le travail technique entre les rapporteurs s’est très bien déroulé et que la majorité sénatoriale est d’accord sur la quasi-totalité des sujets

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, loin de nous l'idée, en déposant cette motion, de laisser sous-entendre qu'il n'y aurait pas lieu de débattre de l'immigration dans notre pays. Toutefois, nous demeurons convaincus que ce n'est pas avec ce texte que nous répondrons à deux des nombreux défis de demain : l'explosion des migrations de par le monde et la lutte contre le terrorisme, plus particulièrement le terrorisme islamique radical. Nous nous devons un discours de vérité, sans excès, mais empli de sincérité et de conviction. Monsieur le ministre, c'est d...

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, cinq ans après l'entrée en vigueur de la dernière loi sur l'asile et l'immigration, vous nous présentez, monsieur le ministre de l'intérieur, un nouveau texte pour, dites-vous, « contrôler l'immigration, améliorer l'intégration ». L'immigration, vous l'avez dit, ce sont avant tout des immigrés, des hommes, des femmes, des enfants, des ados, avec leurs situations particulières, leurs parcours, leurs aspirations, leurs difficultés – et des difficultés, il y en a. De loi en loi,...