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a indiqué que l'amendement n° 144 réécrit l'article 14 bis relatif aux pharmaciens d'officine.
a demandé une précision sur ce 9° qui autorise les pharmaciens à délivrer, sous réserve d'avoir reçu une formation spécifique, une contraception oestroprogestative aux femmes de moins de trente-cinq ans pour trois mois et sans renouvellement possible.
s'est interrogé sur la nature de la formation que recevront les pharmaciens pour délivrer cette pilule.
a expliqué que l'amendement n° 624 vise à réserver la délivrance d'une contraception oestroprogestative par les pharmaciens aux femmes de seize ans ou plus.
a fait remarquer que la mesure prévue à l'article 14 bis présente un risque : une jeune fille peut facilement changer de pharmacien pour bénéficier d'une contraception au-delà de trois mois sans jamais avoir consulté de gynécologue.
a accepté de rectifier son amendement afin que l'interdiction de la délivrance d'une contraception par les pharmaciens s'applique aux femmes de moins de quinze ans.
a demandé sur quels critères sera désigné le pharmacien de coordination par le patient.
a rectifié son amendement pour maintenir la référence aux prestations assurées par les pharmaciens et ne plus viser comme objectif des conseils et prestations que l'amélioration ou le maintien de l'état de santé des personnes. s'est déclaré favorable à l'amendement tout en s'interrogeant sur un éventuel problème de diagnostic.
a demandé s'il ne serait pas préférable de limiter à une durée d'un mois la délivrance par le pharmacien d'une contraception oestroprogestative.
a estimé que le dispositif proposé est dangereux et qu'il ne revient pas au pharmacien, ni à l'infirmière d'ailleurs, de délivrer des contraceptifs sans prescription médicale alors que cela peut poser des problèmes de santé, surtout chez de très jeunes filles.
a fait part de son opposition à toute délivrance de contraceptifs sans prescription médicale préalable, notant que les femmes concernées pourront changer de pharmacien tous les trois mois.
a considéré que la délivrance de contraceptifs en dehors de toute prescription ne fait pas partie des missions du pharmacien, qui prendrait une responsabilité considérable en délivrant une contraception dans ces conditions.
a estimé qu'il ne faut pas exagérer les conséquences nuisibles sur la santé des contraceptions oestroprogestatives pour s'opposer à l'amendement, la pilule du lendemain, déjà délivrée sans prescription médicale, ayant des effets plus sévères. Tout danger pourra être écarté grâce aux questions que poseront les pharmaciens aux jeunes femmes concernées avant de leur délivrer le contraceptif.