Interventions sur "émission"

4 interventions trouvées.

Photo de Paul GirodPaul Girod, rapporteur spécial de la mission « Engagements financiers de l'Etat » :

Interrogé par M. Paul Girod, rapporteur spécial de la mission « Engagements financiers de l'Etat », sur les raisons qui avaient conduit l'Agence France-Trésor à ne pas émettre de titres en devises alors que la caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) avait saisi cette opportunité, et sur la différence de stratégie d'émission de ces deux emprunteurs d'Etat, M. Bertrand de Mazières a indiqué que des émissions en dollars constitueraient, pour l'Etat, une opération qui ne serait pas marginalement gagnante, contrairement au moment où une telle possibilité avait été évoquée, en 2003, où un écart de taux favorable de l'ordre de 10 points de base pouvait être attendu. Il a fait valoir que, pour un gros émetteur, une émission...

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

A une question de M. Jean-Jacques Jégou sur les conditions dans lesquelles il pouvait être opportun de consolider la gestion des dettes de l'Etat et de la CADES, M. Bertrand de Mazières a indiqué que l'écart de taux entre les deux émetteurs, de l'ordre de 10 points de base, ne pourrait pas être complètement annulé si l'Agence France-Trésor reprenait la gestion des émissions de la CADES. D'une part, parce que ceci pouvait aboutir à augmenter, dans des proportions significatives, le besoin de financement de l'Etat aux yeux des investisseurs, ce qui pouvait éventuellement poser des problèmes d'image, d'autre part, parce que les titres d'Etat et les titres d'agence, comme ceux de la CADES, correspondaient à des allocations d'actifs différents au sein des portefeuilles ...

Photo de Paul GirodPaul Girod, rapporteur spécial de la mission « Engagements financiers de l'Etat » :

après avoir relevé la nécessité de mettre fin au surcoût issu d'un spread défavorable à la CADES, a questionné M. Patrice Ract-Madoux, d'une part, sur l'incidence éventuelle de la durée de vie limitée de l'institution par rapport à ses performances de gestion et, d'autre part, sur la pertinence d'une politique d'émission en livres sterling, alors que ce marché s'avérait relativement étroit.

Photo de Adrien GouteyronAdrien Gouteyron :

...S, et revenant sur la très bonne gestion assurée par celle-ci, a fait valoir qu'il s'agissait d'une institution économe en moyens de fonctionnement. Il a interrogé M. Patrice Ract-Madoux sur les raisons pour lesquelles, selon lui, l'AFT, au contraire de la CADES, n'émettait pas de titres en devises autres que l'euro, et sur l'avantage relatif que cette agence retirerait, le cas échéant, de telles émissions.