Interventions sur "location"

43 interventions trouvées.

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

Cet amendement porte sur l’obligation d’information des futurs acquéreurs ou locataires, en amont de la vente ou de la décision de location, sur les frais d’agence qui seront à leur charge. Il vise ainsi à imposer que toutes les publicités, quel qu’en soit le support, et donc également celles qui figurent sur internet, mentionnent le montant TTC de la rémunération de l’agent immobilier restant à la charge de l’acquéreur ou du locataire. L’avis de la commission est donc favorable.

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

Cet amendement, qui vise à plafonner le tarif de l'établissement de l'acte de location à un montant fixé par décret, est satisfait par le plafonnement des frais d'agence, que nous avons introduit en commission. Il n'est pas utile de créer plusieurs plafonds. Par ailleurs, plafonner le prix de la rédaction de l'acte de location conduirait peut-être les agences à augmenter les frais de dossier. Je demande donc aux auteurs de cet amendement de bien vouloir le retirer. À défaut, l'av...

Photo de Laurence RossignolLaurence Rossignol :

...ate, le réseau internet était balbutiant ; les pouvoirs publics auraient donc su parfaitement anticiper ce qui allait se passer en termes d’évolution des transactions immobilières. Ils étaient vraiment très réactifs à l’époque ! Mais ils ont dû oublier quelque chose, puisque cette obligation n’est absolument pas respectée. Mes chers collègues, je vous invite tous à aller regarder les annonces de location sur n’importe quel site internet. Vous constaterez alors que le montant des honoraires n’y est pas indiqué. Mon amendement vise à pallier cette insuffisance. Si le dispositif que je propose est de nature réglementaire, j’invite donc le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour que l’obligation d’informer soit bien respectée.

Photo de Renée NicouxRenée Nicoux :

Le présent amendement vise à mettre fin à une pratique désormais classique, et pour le moins problématique, des agences immobilières. L'UFC-Que Choisir a mis en évidence une quête excessive de garanties au seul bénéfice du bailleur. Dans de nombreux cas, les candidats à la location se voient réclamer des documents normalement interdits ; à Paris, la pratique des six mois d'avance sur compte bloqué est particulièrement répandue, bien qu'elle soit illégale. Ainsi, 62 % des agences interrogées en juin par l'association UFC-Que Choisir reconnaissent demander des documents pourtant interdits par l'article 22-2 de la loi de 1989. Cette façon d'agir est le plus souvent le fait de...

Photo de Nicole BonnefoyNicole Bonnefoy, rapporteure :

...tant de n'exiger que des conditions directement liées à la solvabilité de la caution. La qualité de membre de la famille n'en fait pas partie. En outre, ce dispositif se combine avec celui déjà prévu dans le projet de loi, qui étend à la personne se portant caution, sous peine de sanction, la liste des documents que le bailleur n'a pas le droit de demander en vue de l'établissement du contrat de location.

Photo de Jean Louis MassonJean Louis Masson :

Soyons très prudents ! À force d'imposer sans cesse de nouvelles contraintes aux propriétaires, plus personne ne voudra construire. Depuis un certain temps, nous ne faisons qu'ajouter des obligations contraignantes. Mais nous devons aussi penser aux futurs locataires dont la recherche d'un logement demeurera infructueuse, les propriétaires ayant été dissuadés de mettre en location leur bien. À vouloir trop protéger, on aboutira à l'effet complètement inverse. La proposition formulée par notre collègue Cornu me semble largement suffisante. Je ne vois cependant pas ce qu'apporte l'adverbe « exclusivement », même du point de vue de la syntaxe. À mon humble avis, il serait bon de le supprimer.

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

L'article 22-2 de la loi de 1989 énumère la liste des documents que le bailleur ne peut pas demander au candidat à la location. Il mentionne notamment le fait qu'il ne peut exiger une attestation de l'employeur dès lors que le candidat à la location peut fournir son contrat de travail et ses derniers bulletins de salaire. Le présent amendement vise à ne retenir que les trois derniers bulletins de salaire. Cette précision bienvenue évitera les demandes abusives par le bailleur. C'est pourquoi la commission a émis un avis...

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

Le présent projet de loi institue au bénéfice du locataire ayant signé un contrat de location relevant de la loi du 6 juillet 1989 ou un contrat de location en meublé une action en diminution du loyer au cas où la surface habitable du logement serait inférieure de plus d'un vingtième à la surface mentionnée au contrat de location. Cette procédure est directement inspirée de l'action en diminution de prix, que l'acquéreur d'un lot de copropriété peut intenter à l'encontre du vendeur lorsq...

Photo de Gérard CornuGérard Cornu :

Les bras m'en tombent ! Permettre au locataire de contester la surface habitable mentionnée dans le contrat de location est une chose. Mais prévoir un délai de six mois, c'est de la folie. Comme si le locataire n'était pas capable en deux mois de se rendre compte que les mètres carrés réels ne correspondent pas à ce qui est marqué dans le contrat de bail. Avec une telle mesure, vous allez décourager tous les bailleurs privés. Ne venez pas ensuite vous plaindre de l'absence de nouvelles constructions ! Pour les m...

Photo de Thierry RepentinThierry Repentin :

...rations locatives dans ce domaine, de proposer une liste opposable aux parties, certes non exhaustive mais susceptible de prévenir un certain nombre de litiges, et enfin d'empêcher le bailleur de prévoir une clause tendant à faire supporter au locataire des réparations qui, du fait des usages en la matière, ne devraient pas être à sa charge. Il s'agit d'une amélioration très nette du droit de la location meublée, qui, distinct de la législation applicable aux logements vides, a permis que se développent de nombreux abus. C'est un premier pas vers une normalisation des pratiques dans un secteur où, parfois, le choix de louer en meublé procède de la volonté d'éviter une législation plus protectrice des locataires.

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

...évélé que, dans 77 % des agences immobilières inspectées, des irrégularités plus ou moins graves avaient été constatées, concernant souvent la nature ou le prix des biens. Les agences les plus montrées du doigt par cette étude étaient les agences de listes. Malgré les scandales à répétition, celles-ci continuent de vendre à prix d’or des listes douteuses de logements à visiter aux candidats à la location. L’amendement n° 212 vise à mettre fin à ces situations inacceptables, vécues comme de véritables arnaques par les candidats à la location : ceux-ci paient en effet des honoraires conséquents pour finalement échouer à trouver un logement adapté à leurs besoins… Je précise en outre que, dans la rédaction que nous proposons, l’amendement protège les parutions telles que De particulier à partic...

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

Comme vous le savez, la quasi-totalité des articles de la loi de 1989 ne sont pas applicables aux meublés. L'encadrement de la location de meublés est aujourd'hui particulièrement limité ; certains professionnels m'ont d'ailleurs indiqué, au cours des auditions que j'ai effectuées, que les meublés constituaient un « espace de liberté ». Cet amendement vise à appliquer aux meublés la quasi-totalité des articles du premier chapitre de la loi de 1989. Il paraît en effet difficile de justifier la non-application de certains de ces a...

Photo de Hervé MaureyHervé Maurey :

Cet amendement vise à ce que les acquéreurs d’un bien mis en vente ou les preneurs d’un bien mis en location soient informés de la réalité et de la qualité des connexions aux réseaux de communication électronique. Créer cette obligation nous semble utile car nous savons qu’un certain nombre de personnes, pensant trouver une connexion à l’internet ou à la téléphonie mobile dans l’habitation où elles entrent, découvrent à leur plus grand étonnement qu’il n’y en a aucune. Dans un premier temps, nous avio...

Photo de Nicole BonnefoyNicole Bonnefoy, rapporteure :

Aux termes du texte transmis par l'Assemblée nationale, le contrat de location devait indiquer « les modalités d'établissement et les finalités de l'état des lieux », le contenu de ces informations devant être « précisé par arrêté du ministre chargé du logement », ainsi que « les modalités de majoration du solde du dépôt de garantie ». Outre l'imprécision de cette rédaction et le renvoi à un simple arrêté ministériel élaboré sans concertation, il ne s'agit que d'une simple...

Photo de Gérard Le CamGérard Le Cam :

...ar cet amendement est désormais identique à celui de la commission des lois. Nous l'avons en effet rectifié afin que l'avis de la Commission nationale de concertation soit requis non seulement sur les modalités d'établissement et les finalités de l'état des lieux, mais également sur l'ensemble des dispositions dont le présent projet de loi prévoit qu'elles doivent être rappelées par le contrat de location.

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

Le projet de loi tel qu'issu des travaux de la commission prévoit l'obligation de faire figurer dans le contrat de location les dispositions de la loi de 1989 relatives aux modalités d'établissement et aux finalités de l'état des lieux ainsi qu'aux modalités de majoration du solde du dépôt de garantie restant dû au locataire applicable lorsque la restitution de ce dépôt de garantie n'est pas effectuée dans le délai légal. Cette rédaction appelle deux remarques. Premièrement, est-il acceptable que la précision du cont...

Photo de Gérard CornuGérard Cornu :

Ramener à deux mois la durée de préavis de congé dans les zones dites tendues, comme le prévoyait initialement le projet de loi, faciliterait le changement de logement du locataire tout en permettant au bailleur d'organiser la nouvelle location, y compris si d'éventuels travaux doivent être planifiés. À ce propos, je me permets de rappeler que la majorité de notre assemblée voudrait inciter les propriétaires à ne plus réaliser ces travaux eux-mêmes mais à les confier à des professionnels… Réduire ce préavis à un mois serait, en revanche, trop pénalisant pour le bailleur, en particulier dans les zones moyennement ou peu tendues, où un l...

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

... ont déjà avancé dans ce sens, mais nous vous invitons à aller un peu plus loin encore. De fait, tel qu'il est issu des travaux de la commission, l'article 2 ne met à la charge exclusive du bailleur que les frais lorsqu'un huissier de justice est amené à établir l'état des lieux faute d'accord entre les parties. Or nous estimons que l'ensemble des frais relatifs à la constitution des dossiers de location facturés doivent incomber au bailleur. Je dois ici souligner qu'une avancée a été faite en commission puisqu'un amendement limitant le partage des frais pour le locataire à la hauteur maximale d'un mois de loyer en principal a été adopté. Pourtant, au regard des difficultés actuelles des locataires, liées à cette hausse continue et déraisonnable des loyers que nous avons trop tendance à négliger...

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

L'article 5 de la loi de 1989 prévoit que, pour l'établissement de l'acte de location, la rémunération de l'agent immobilier est partagée par moitié entre le bailleur et le locataire. La commission a complété cet article. Sur l'initiative de Philippe Dallier, elle a précisé que ce partage concernait également les frais de dossiers facturés. Sur mon initiative, elle a plafonné à un mois de loyer en principal les frais d'agence incombant au locataire. L'amendement n° 31 vise notam...

Photo de Alain FauconnierAlain Fauconnier, rapporteur :

Cet amendement porte sur l'obligation d'information des futurs acquéreurs ou locataires, en amont de la vente ou de la décision de location, sur les frais d'agence qui seront à leur charge. Il vise ainsi à imposer que toutes les publicités, quel qu'en soit le support, et donc également celles qui figurent sur internet, mentionnent le montant TTC de la rémunération de l'agent immobilier restant à la charge de l'acquéreur ou du locataire. L'avis de la commission est donc favorable.