Interventions sur "syrie"

6 interventions trouvées.

Photo de Ronan Le GleutRonan Le Gleut :

Le peuple kurde est réparti sur quatre pays : la Turquie, l'Irak, l'Iran et la Syrie. La France est favorable à l'unité de la Syrie, et vous avez déconseillé à Massoud Barzani de recourir au référendum. La France s'adresse-t-elle séparément aux différentes composantes du peuple kurde, sans vision globale ?

Photo de Jean-Pierre VialJean-Pierre Vial :

...itation des Turcs, ils avaient finalement dû quitter la ville... A Raqqa aussi, les Turcs veilleront à ce que les Kurdes ne reconstituent pas une forme de territoire. Ont-ils pris des engagements ? Les présidents des groupes d'amitié du Sénat liés aux pays du Moyen-Orient, dont je fais partie, vous avons adressé un courrier au début de l'été sur les problèmes des réfugiés causés par la guerre en Syrie. Vous ne nous avez pas répondu. Nous restons à votre disposition pour échanger sur ce sujet essentiel, que nous avons évoqué avec le président libanais Michel Aoun lorsqu'il a rendu visite au président de la République et au président du Sénat il y a quelques semaines.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

... initiatives sur la relation franco-allemande, celle-ci traverse des difficultés notamment causées par les déclarations inopportunes du Premier ministre en Allemagne, qui ont choqué. La politique des réfugiés cristallise les divergences : l'Allemagne a accueilli 150 000 réfugiés pour le seul mois de janvier 2016 alors que la France propose d'en recevoir au total 30 000 - et seulement 600 réfugiés syriens et irakiens sont arrivés à ce jour. Sans harmonisation franco-allemande, toutes les digues seront emportées. Les réfugiés tentent de forcer les frontières, avec des conséquences probablement dramatiques. Quelles initiatives allez-vous prendre pour que la relation avec notre voisin retrouve sa force et sa dynamique ? Votre tropisme, votre pratique de la langue allemande, vont-ils y contribuer ? ...

Photo de Gaëtan GorceGaëtan Gorce :

La question des réfugiés ne nous oblige-t-elle pas à réviser notre approche en Syrie ? L'évolution sur le terrain laisse penser que le régime est en situation, aujourd'hui, de tenir, alors que la position française maintient une exclusive sur ce régime. Est-ce une position encore tenable, si la priorité est Daech ? La poursuite du conflit n'est-elle pas l'un des facteurs de la montée des réfugiés ? Ceux qui veulent entrer en Europe pour des raisons de sécurité continueront à le f...

Photo de Josette DurrieuJosette Durrieu :

Nous sommes d'accord avec votre position vis-à-vis de l'Allemagne, à qui l'on ne reprochera pas un manque de solidarité. C'est aussi le moment de relancer l'Europe de la défense. Le problème israélo-palestinien est-il occulté par la crise syrienne ? Les Palestiniens attendent une prise de position de la France à l'ONU. En Syrie, qu'allons-nous laisser aux Kurdes, qui ne veulent pas être les laissés-pour-compte de l'histoire ? Les Kurdes de Turquie n'auront pas d'espace autonome, ceux d'Irak se taillent une place ; en Syrie, nous avons une bombe à retardement. La stratégie de Poutine nous est bien connue. Qu'attendez-vous de la rencontr...

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent :

Voici quelques mois, des camions remplis d'armes ont été stoppés par la police à la frontière turco-syrienne ; leurs conducteurs appartenaient aux services secrets turcs. Les journalistes qui ont dévoilé l'affaire ont été arrêtés, le président Erdogan a demandé contre eux la prison à vie. Or la Turquie fait partie de l'OTAN... Quelle est la position de la France sur la question turque ?