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...antes dans l'éducation. Donc, bravo et, en tout cas, merci pour votre enthousiasme et vos explications ! Sur le fond, les emplois d'avenir – je dis bien « emplois d'avenir », pour ne pas remettre deux euros dans la boîte en carton de M. le ministre du travail – répondent à trois objectifs : d'abord, bien sûr, créer des emplois ; ensuite, et peut-être surtout, redonner confiance à des jeunes sans qualification, dans certaines zones rurales comme urbaines ; enfin, leur permettre d'acquérir des compétences et un mieux-vivre, favorisant ainsi une meilleure intégration. Il est d'autant plus méritoire de prendre des mesures fortes dans un contexte de déficit budgétaire et de dette. Malgré les difficultés financières, le Gouvernement accorde de l'importance au social et affirme que c'est par la création d'e...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, mois après mois, les chiffres du chômage ne cessent de s'aggraver et les plans sociaux s'accumulent. Les premières victimes de ce fléau sont les jeunes, en particulier ceux qui n'ont aucune qualification, ceux qui ont quitté le système scolaire de bonne heure. Les chiffres sont alarmants ; nous les avons tous évoqués. Face à l'ampleur du problème, le Président de la République et le Premier ministre avaient, à l'occasion de la conférence sociale, placé l'emploi des jeunes au cœur de leurs priorités. Il était de notre devoir d'être responsables à l'égard de cette jeunesse désabusée en lui redonn...
...ieurs les ministres, mes chers collègues, le groupe UMP ne peut pas souscrire au dispositif des « emplois d'avenir ». Créer des emplois, agir pour l'insertion des jeunes sont des objectifs que nous partageons tous, en particulier s'agissant des jeunes peu ou pas qualifiés, dont le taux de chômage augmente. Pour cela, priorité doit être donnée à l'éducation. Le jeune doit avant tout acquérir une qualification, faute de quoi il ne pourra jamais s'insérer dans le monde du travail. Il faudrait donc prioritairement revoir notre système éducatif et le problème des sorties sans qualification, qui concernent quelque 120 000 jeunes par an. Il faut également développer les outils dont nous disposons, comme l'apprentissage et l'alternance, qui permettent au jeune d'acquérir une formation en se projetant dans l...
...onstances actuelles. Cela a été dit – vous l'avez vous-même rappelé, monsieur le ministre –, les conséquences du texte sur le budget de l'État seront très importantes : 2, 3 milliards d'euros en 2013. Le dispositif pourra-t-il être financé entièrement ? La question reste ouverte... Pour autant, de telles mesures peuvent offrir une véritable chance d'insertion ou de réinsertion à des jeunes sans qualification ou en difficulté. Et même si c'est seulement temporaire et si cela ne débouche sur aucun emploi durable, a-t-on véritablement le droit de s'y opposer ? À l'issue du débat, force est malheureusement de constater que je ne peux pas soutenir ce texte, notamment parce que les emplois dits « d'avenir » n'ont par essence pas le caractère durable que les jeunes et la société dans son ensemble attendent...
...e, l'emploi, qui en a pourtant bien besoin. Je suis d'avis, comme bien d'autres, que notre jeunesse a besoin de repères et de perspectives d'avenir. Pour s'attaquer au chômage des jeunes, il faut prioritairement, cela a été dit, entreprendre une réforme structurelle, en profondeur, du système éducatif, en y associant les professions. Trop de jeunes quittent chaque année le système scolaire sans qualification pour trouver un emploi. À cette absence de qualification professionnelle vient s'ajouter une grosse difficulté : l'absence totale d'éducation à l'orientation de notre jeunesse. En attendant l'indispensable réforme structurelle du système public de l'éducation nationale, notamment de l'orientation et de l'éducation au travail, il aurait été utile de s'engager dès aujourd'hui dans une autre voie p...
...iale, dans le cadre d'un débat serein – vous amener à faire preuve d'un peu plus de tolérance et de modestie. Vous avez évoqué notre compétitivité. Ce matin encore, la presse dressait le constat de l'état dans lequel vous avez laissé la France : un pays en perte de compétitivité, des entreprises qui n'embauchent plus les jeunes et 150 000 jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans qualification. Voilà votre bilan ! Quand on vous écoute aujourd'hui, on se dit que les emplois d'avenir sont une chance. Ils font partie d'un ensemble ; M. le rapporteur l'a souligné, et je salue son travail, ainsi que celui de Mme la présidente de la commission des affaires sociales. Aux mesures que nous adoptons aujourd'hui viendra demain s'ajouter le contrat de génération, qui s'adressera plus particulière...