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...t et ce qu'ils veulent. Je fais référence à la loi pour signifier que les infirmières et les infirmiers doivent être formés de façon spécifique à un champ d'action pour lequel des connaissances juridiques et pratiques sont nécessaires, au-delà de leur formation initiale et de leur savoir-faire professionnel. Cet enseignement pourrait donc être suivi dans le cadre de leur éventuelle formation en IUFM, comme nous le proposerons dans un autre amendement.
Il s'agit d'un amendement de cohérence avec celui que nous avons déposé à l'article 23. Nous avions alors tenté de vous faire partager notre inquiétude quant à l'avenir de l'intégration des IUFM dans l'université, puisque aucune concertation n'a été menée avec les personnels. Aucune garantie concernant les moyens, la transversalité, la pluridisciplinarité et la qualité des travaux de recherche n'a été apportée. Nous continuons à considérer que l'intégration pure et simple des IUFM dans les universités est négative et dangereuse tant que ces éléments rassurants n'auront pas été apportés....
...de la formation de nos enseignants et qui, depuis leur création, ont formé entre 20 000 et 30 000 enseignants par an. Nous croyons les chefs des établissements scolaires de nos circonscriptions et les membres des corps d'inspection lorsqu'ils affirment que ces étudiants sont bien formés. Cela ne signifie pas, monsieur le ministre, que cette formation ne peut pas être améliorée : les directeurs d'IUFM reconnaissent eux-mêmes qu'une plus grande professionnalisation, grâce à l'organisation d'un plus grand nombre de stages dans les écoles, serait souhaitable, tout comme l'élévation du niveau. Dès lors, pourquoi avez-vous pris une telle décision, monsieur le ministre, sans concertation avec les directeurs de ces instituts ni les présidents d'université ? J'ai eu en effet ce matin un contact télép...
Vous dites que les directeurs d'IUFM ont été consultés, alors qu'ils ont simplement été informés de votre projet.
Une fois informés, ils ont adopté une résolution que je vous ai lue hier. Vous devriez l'admettre, car les choses se sont bien passées ainsi. Vous vous attendez d'ailleurs à rencontrer des difficultés pour mettre en oeuvre cette décision, puisque vous avez prévu un délai de trois ans à cet effet. Il aurait été plus simple et plus efficace de discuter avec les directeurs d'IUFM avant de prendre votre décision. En effet, ils ont répété, dans leur résolution, qu'ils souhaitaient que les IUFM soient davantage ancrés dans les universités.
Ils vous auraient sans doute fait des propositions sur lesquelles vous auriez pu réfléchir et qui vous auraient permis de ne pas intégrer complètement les IUFM dans l'université, en les « noyant » complètement. Cette disposition, que nous rejetons, prend sa place dans le titre III, intitulé « Dispositions transitoires et finales », de votre projet de loi. Or nous refusons, précisément, le caractère « final » de l'article 59. Certes, vous prenez la précaution de préciser que ces rattachements se feront après avis du CNESER, le Conseil national de l'ens...
La commission a émis un avis défavorable sur ces deux amendements identiques, car ils sont contraires à la position de la commission. Il s'agit en effet de maintenir le statut des IUFM, sujet sur lequel j'ai déjà eu l'occasion de m'expliquer lors de la discussion des amendements déposés sur l'article 24.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous ne serez pas étonnés de voir notre groupe demander la suppression de l'article 60. Reconnaissez notre constance et notre opiniâtreté à refuser, sans une réelle consultation de tous les intéressés, comme Mme Luc vient de le rappeler, tout changement de statut de nos IUFM. Monsieur le ministre, votre refus d'accepter toute modification de votre texte nous oblige à mener ce combat parlementaire avec acharnement, en rejetant toutes les dispositions que vous nous proposez. Nous ne sommes pourtant pas pour le statu quo, vous le savez très bien. D'ailleurs, personne ne l'est, puisque les directeurs des IUFM ont même élaboré un projet visant à la rénovation de ...
Monsieur le ministre, si nous vous avons fourni l'occasion de mesurer notre profonde désapprobation concernant votre réforme de l'IUFM, nous avons aussi l'habitude, vous le savez, de tout faire, quelles que soient les circonstances, pour tenter de sauvegarder l'essentiel. Telle est la raison pour laquelle nous avons déposé cet amendement visant à réécrire l'article 60. Nous voulons d'abord nous assurer que le statut des personnels des IUFM sera sauvegardé dans le cadre de la réforme. Or, à nos yeux, dans sa formulation actuelle...
Si nous refusons la disparition des trente et un IUFM de notre pays, transformés en de simples écoles rattachées à une université, nous ne pouvons, par conséquent, accepter leur simple mort annoncée et organisée. Je ne reviendrai pas sur l'ensemble des raisons qui motivent notre position de principe, mais je dirai tout de même que l'une de ses justifications les plus fortes est le défaut de concertation préalable. De fait, vous êtes placé, monsieur...
...ts universitaires de formation des maîtres et leur banalisation en unités de formation et de recherche « ordinaires » des universités. Cette situation nie d'ailleurs l'un des aspects spécifiques de ces instituts, qui est de recruter des étudiants parfois, voire assez souvent, en dehors de l'académie dont ils dépendent. Il n'est pas rare, pour ne donner qu'un exemple, que les élèves maîtres de l'IUFM de Paris ne soient pas des Parisiens, mais viennent des autres départements de la région d'Ile-de-France, voire de départements de province. C'est la raison pour laquelle nous avons voté contre l'amendement n° 116, qui consacre cette orientation. L'amendement n° 117 modifie le contenu de l'article L. 614-1 du code de l'éducation et touche à la question cruciale de la programmation de l'enseigne...
Nous souhaitons que le Gouvernement puisse diligenter un rapport qui serait remis au Parlement, au plus tard à la fin de l'année 2005, pour expertiser les besoins en matière de pré-recrutement d'étudiants de deuxième année d'IUFM. Toutes les études, notamment celles de l'OCDE, prédisent une grave pénurie d'enseignants d'ici à quelques années et ce, d'autant plus que, dans dix ans, la moitié de l'actuel corps enseignant sera partie à la retraite. Ce pré-recrutement répondrait donc à un besoin réel et permettrait aussi aux étudiants de poursuivre des études dans des conditions optimales.
...équipe doit être abordé dans la formation initiale, au cours de laquelle il convient de rompre avec les logiques individuelles et exclusivement disciplinaires pour travailler aussi sur les comportements, les pratiques, les concepts opératoires, l'éthique professionnelle, les cohérences entre continuités et ruptures au sein du système scolaire. Le progrès historique qu'a constitué la création des IUFM, les instituts universitaires de formation des maîtres, pour le primaire comme pour le secondaire, doit être clairement conforté. L' IUFM doit tout à la fois contribuer à la construction des professionnalités spécifiques à chaque métier de l'enseignement et favoriser la construction d'une culture commune des enseignants de la maternelle au supérieur. Il doit, en particulier, permettre de dépasse...
Enseigner est un métier qui exige l'acquisition de savoirs disciplinaires et de compétences pédagogiques au cours d'une formation qui allie la théorie et la pratique. Les IUFM sont nés de cette volonté de permettre à l'ensemble des professeurs de bénéficier d'une véritable professionnalisation. Ils ont à peine quinze ans. Au cours de ces quinze années, ils ont subi des attaques venant de toutes parts. C'est pourquoi, par cet amendement, nous souhaitons supprimer cet article, qui vise, d'une part, à fondre la formation des maîtres dans la formation universitaire, et, d...
Nous abordons l'examen d'un article très important du projet de loi. Les directeurs des trente et un IUFM qui avaient élaboré, en prenant totalement conscience de leur mission de service public d'enseignement supérieur, un projet ambitieux de véritable rénovation de la formation des maîtres, ont été surpris, pour ne pas dire choqués, des propositions de réforme du statut juridique des IUFM comme seule réponse à leurs attentes. Ils n'ont jamais nié qu'il fallait continuer à les faire évoluer, à améli...
Elle est pourtant indispensable pour améliorer l'efficacité de l'enseignement, en particulier pour accompagner toutes réformes efficaces. Elle devrait donc constituer une ardente obligation pour les IUFM, aussi bien sous forme collective qu'individuelle.
...econnaître que la formation initiale des enseignants ne les prépare que partiellement et de façon imparfaite à leur confrontation avec la réalité du métier, qui a, par ailleurs, beaucoup évolué. Une année de formation s'avère notablement insuffisante. D'ailleurs, depuis plusieurs années, des dispositifs d'accompagnement de l'entrée dans le métier durant les deux années qui suivent la sortie de l'IUFM ont été mis en place par l'éducation nationale. Alors qu'il est proposé, dans le projet de loi, que soit conservée la formation initiale actuelle, la première année étant consacrée à la préparation des concours, la seconde, à la formation des stagiaires, le présent amendement a pour objet de mieux préparer les futurs enseignants à un métier complexe dont l'exercice est de plus en plus difficile....
Aux côtés des personnels enseignants, les personnels d'éducation, au premier rang desquels les personnes en charge de la vie scolaire, jouent un rôle primordial dans le système éducatif. Est-il nécessaire de le rappeler ce soir ? Si certains profitent déjà des formations dispensées par les IUFM, d'autres n'y ont pas accès. Il est donc indispensable d'assurer une égalité de formation entre ces corps sur l'ensemble du territoire.
...ls font de très belles choses. Un système éducatif performant doit donner la possibilité aux élèves d'avoir une idée du monde dans lequel ils vont vivre. Il est donc normal que les enseignants qui vont leur donner une perception de ce monde en maîtrisent la réalité. Cet amendement tend à ce que le cursus actuel d'un enseignant - école maternelle, école élémentaire, collège, lycée, université ou IUFM - soit enrichi par un stage obligatoire d'un mois dans une entreprise. Tel est d'ailleurs le cas, me semble-t-il, pour les stagiaires de l'Ecole nationale d'administration, l'ENA. Pour des raisons de disponibilité et d'organisation, et afin ne pas alourdir les périodes de cours, ce stage pourrait être effectué durant les vacances, hors des sessions de l'IUFM.
Cet amendement tend à préciser que la direction de chaque IUFM restera compétente pour conduire les actions de formation que celui-ci dispense. L'article 22 prévoit qu'un cahier des charges sera défini « par arrêté des ministres chargés de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale après avis du Haut conseil de l'éducation ». Cette disposition est inquiétante, car elle n'est pas suffisamment précise. Nous pensons que le fait que les IUFM dépenden...