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Au demeurant, si le coût est à la charge de la commune, il faut y regarder de plus près. Certes, on peut toujours décider d’inscrire ce coût au budget de la commune, si tant est que ce soit possible juridiquement, mais encore faut-il que la commune concernée ait les moyens de supporter cette nouvelle charge. Si je suis plutôt favorable à cette disposition, sa rédaction, en l’état, soulève de nombreux problèmes, notamment financiers. Ce n’est pas si simple que cela !
Peut-être ! Mais, le délai passé, le droit de préemption ne pourra plus être exercé ! Pour le reste, je recommande à M. Dallier la lecture de l’amendement n° 449 rectifié : il y trouvera de quoi apaiser certaines de ses inquiétudes.
Au surplus, ce problème me paraît relever plus du règlement que de la loi. Nous devons simplement éviter que le maire ne retienne les DIA. Comme Mme la ministre l’a suggéré, il faut faire obligation au maire de transmettre les DIA au préfet dans un délai de deux mois.
C’est pourquoi, monsieur le président, je me contenterai de dire à mes collègues que nous considérons notre amendement plus complet et opérationnel que l’amendement n° 66 rectifié bis.
Je vais le retirer, monsieur le président, mais pour une autre raison que celle qui a été invoquée par M. le rapporteur. Monsieur le rapporteur, le préfet n’aurait aucun intérêt à préempter des terrains situés en zone agricole ou en zone d’activité économique pour construire des logements, puisque, en général, le règlement du PLU l’interdit. Ce n’est pas le bon argument. Cela étant, nous avons adopté le principe de la préemption par le préfet pour les communes qui font l’objet d’un constat de carence au regard de l’article 55 de la loi SRU. Je continue cependant de penser que le dispositif n’est pas opérationnel en l’état. J’espère que la navette parlementaire permettra d’améliorer le texte sur ce point, y compris en int...