Interventions sur "l’école"

287 interventions trouvées.

Photo de Michel BilloutMichel Billout :

Cet amendement de repli vise à ce que, à défaut d’une suppression des dispositions de la loi instituant un service minimum à l’école en cas de grève, nous puissions en évaluer l’impact. Nous demandons qu’un rapport à cette fin soit remis au plus tard le 31 décembre 2013 aux commissions compétentes de l’Assemblée nationale et du Sénat et qu’il donne lieu à un débat en séance publique. Pour mémoire, l’article 14 de la loi prévoyait que le Gouvernement déposerait, avant le 1er septembre 2009, sur le bureau des assemblées, un ra...

Photo de Jean-Étienne AntoinetteJean-Étienne Antoinette :

...nt. Par leur dimension culturelle, cet apprentissage des langues étrangères et la sensibilisation à la diversité linguistique constituent une authentique ouverture sur le monde. On crée ainsi une véritable voie d’accès entre la langue maternelle utilisée dans les familles et le français, langue de scolarisation, en les valorisant et en suscitant la mise en confiance des locuteurs au sein même de l’école. En Guyane, de nombreuses langues maternelles sont concernées.

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

Le texte du Gouvernement a pour ambition la « refondation » de l’école. Or, monsieur le ministre, une réelle refondation aurait notamment nécessité, comme je l’ai dit lors de la discussion générale, une réflexion sur la formation initiale et continue des enseignants, cette dernière étant en pratique inexistante aujourd’hui. Cette exigence est d’autant plus importante lorsqu’il s’agit d’enseigner une langue étrangère à des élèves. Dès lors qu’on ne peut avoir des lo...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteur :

...ales mentionnées par la commission peuvent être des langues régionales. Une mention expresse des langues régionales pourrait être contre-productive. Le dispositif proposé par la commission serait bouleversé et ainsi restreint à la seule promotion des langues régionales. L’objectif est plus vaste : il s’agit aussi de faciliter l’intégration de familles non francophones. Il faut pouvoir laisser, à l’école, une place aux autres langues telles que l’arabe, le vietnamien, le portugais, etc. Ce qui est visé, ce sont non pas des enseignements, mais une ouverture sur le monde par les langues. Le présent amendement ne nous semble pas participer de cette conception et c’est ce qui nous a conduits à émettre un avis défavorable.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteur :

Monsieur Legendre, l’introduction de l’enseignement des langues régionales au premier article du code de l’éducation, qui consacre les missions fondamentales de l’école, qui fixe les missions essentielles du service public, ne nous paraît pas pertinent. Rappelons qu’il existe déjà des enseignements de langue régionale dans l’éducation nationale : 200 000 élèves sont concernés, dont 125 000 en primaire. L’implication de l’éducation nationale est donc réelle et vous ne pouvez pas douter de sa volonté dans ce domaine. Par conséquent, la commission émet un avis déf...

Photo de Annie DavidAnnie David :

...sident de l’Association des régions de France, « à définir un cadre légal clair et stable pour toutes les langues régionales », conformément à la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Il a également indiqué « vouloir associer les régions à la réflexion engagée sur les modalités et les conséquences d’une telle ratification, dans le cadre de la concertation sur la refondation de l’école ». Nous y sommes ! Pionnière, la région Bretagne a signé une convention-cadre pluriannuelle de partenariat pour le développement de l’offre publique d’enseignement des langues régionales et en langues régionales avec le rectorat. La voie de la concertation doit être privilégiée en la matière, afin de développer, de consolider et de pérenniser l’application de telles conventions, qui viennent cou...

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

... En outre, alors que l’article 27 bis adopté par l’Assemblée nationale réduisait le recours aux langues régionales au seul cadre de l’enseignement de la langue française, l’adoption de notre amendement permettra de prendre en compte leur apport dans toutes les disciplines. À travers cette démarche, nous avons souhaité redonner toute leur place aux langues régionales dans la refondation de l’école, en facilitant leur utilisation par les enseignants et en les considérant comme de réelles ressources pédagogiques. Cet amendement vise donc à réécrire l’article L. 312-10 du code de l’éducation afin de tenir compte de cette reconnaissance. Ainsi complété, cet article détaillera les différentes modalités d’enseignement des langues régionales, mais aussi d’enseignement en langue régionale. Il pré...

Photo de Marie-Annick DuchêneMarie-Annick Duchêne :

... J’en profite, monsieur le ministre, pour appeler votre attention sur le statut du directeur d’école. Ce dernier n’a pas d’autorité directe sur les professeurs des écoles ; pourtant, il doit assurer la cohésion pédagogique entre eux, ce qui, vous l’imaginez bien, crée souvent des tensions. C’est donc un sujet dont pourraient s’emparer les ESPE. Le second axe du projet de loi vise à faire entrer l’école dans l’ère du numérique. Or, dans les Yvelines comme dans bien d’autres départements, les écoles sont déjà entrées dans cette ère. Il s’agit donc d’une continuité, et je ne doute pas que le numérique, qui n’en est en effet qu’à ses débuts, sera un excellent outil pédagogique. Le troisième axe du projet de loi est intitulé « mettre le contenu des enseignements et la progressivité des apprentissa...

Photo de Marie-Annick DuchêneMarie-Annick Duchêne :

...sion, qui n’a pas souhaité rétablir ce dispositif malgré les nombreux amendements déposés sur ce sujet, notamment sur mon initiative, et que vous nous rassuriez sur ce point qui nous inquiète particulièrement. À titre personnel, j’ai reçu de nombreux appels d’élus de mon département chargés de l’enseignement. J’en viens enfin au cinquième point : « Redynamiser le dialogue avec les partenaires de l’école, ainsi que ses instances d’évaluation ». Je dois vous avouer, monsieur le ministre, que je n’ai pu m’empêcher, en découvrant cet axe du projet de loi, de sourire à la pensée de la mise en place laborieuse des rythmes scolaires ; mais cela reste entre nous...

Photo de Marie-Annick DuchêneMarie-Annick Duchêne :

...? Le décrochage scolaire est perceptible dès le CE2, et l’on retrouve au collège ces mêmes élèves fragiles. En attendant que la progressivité des apprentissages fasse ses preuves, qu’allons-nous donc faire pour ces élèves ? Il est urgent que des décisions soient prises. Vous l’avez bien compris, monsieur le ministre, du fait de ma longue expérience du terrain, ma conception de la refondation de l’école n’est pas en adéquation avec la vôtre. Je vous remercie néanmoins, ainsi que mes collègues, de l’attention que vous m’avez accordée.

Photo de Dominique GillotDominique Gillot :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, cette grande loi, qui porte l’ambition de la gauche au service de la Nation, postule que nous puissions, autour de l’école et de nos enfants, nous rassembler et nous dépasser. Elle révèle une conviction : celle que le redressement éducatif et le redressement productif participent d’une même dynamique et préparent la société de demain. Invoquant Alain – notre maître, ministre le ministre ! –, qui nous encourage à lutter contre les idées reçues, ces déterminismes qui paralysent l’élan de certains élèves plombés par l...

Photo de Michel SavinMichel Savin :

...mitative de ce terme peut être source de confusions, mais surtout être à l’origine de demandes illégitimes de la part de familles à la recherche d’une structure d’accueil pour leurs jeunes enfants. La question se pose : à qui appartiendra-t-il d’accepter ou de refuser l’inscription d’un enfant de deux ans ? En d’autres termes, qui sera capable de définir les priorités et l’ordre des admissions à l’école ? Il conviendrait donc de limiter cette mesure uniquement, et non pas prioritairement, aux écoles situées dans un environnement social défavorisé, afin d’éviter toute confusion et de limiter le risque de dérives du dispositif. Je pense que l’objectif de cette disposition n’est pas de transformer l’école en garderie ; les 3 000 postes qu’il est prévu de créer sur cinq ans à cet effet n’y suffirai...

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, avec cette loi, la gauche est là ! La gauche est là, non pas pour elle, mais pour la République tout entière, dont le socle est, depuis un siècle et demi, son école publique et laïque. Elle est là comme à chaque fois qu’il a fallu démocratiser encore plus l’école ou la défendre parce qu’elle était attaquée par la droite. Aujourd’hui, la gauche est là de nouveau, non pas seulement pour défendre ou améliorer l’école, mais pour la refonder.

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

Il s’agit non pas de refonder ses valeurs, ni même son objet, mais de lui donner de nouvelles fondations pour lui permettre, dans le monde d’aujourd’hui, de faire face à ses missions d’origine et de les accomplir, de porter ses valeurs. Oui, il faut le dire franchement : en continuant comme avant, avec au mieux des pansements posés de temps en temps, l’école n’était structurellement plus en mesure de le faire. Monsieur le ministre, vous l’avez rappelé avec force, plus encore que le taux de reproduction des inégalités d’origine sociale, comme on le dit communément, c’est le taux d’approfondissement de ces inégalités qui est devenu le symbole d’une faillite et l’acte d’accusation implacable d’un système tout entier. Or notre modèle éducatif repose sur...

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

...e ce projet de loi. Enfin, la gauche est là, parce que les moyens sont présents pour réaliser cette ambition républicaine, contre le dogme passé de la révision générale des politiques publiques, la RGPP, d’une baisse de moyens uniforme et généralisée, et sans céder aux bons apôtres du « tout austérité » qui asphyxie nombre de peuples en Europe. Ainsi, 60 000 postes seront créés afin de refonder l’école, au service d’un contenu et de projets. Il ne s’agit pas juste de créer des postes en plus, comme si ce n’était qu’une question de moyens. Messieurs de droite, …

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

M. David Assouline. Oui, mes chers collègues, ce projet de loi porte bien son nom : il s’agit de refonder l’école de la République. Nous refondons et nous fécondons

Photo de Serge DassaultSerge Dassault :

Pour réussir une refondation de l’école, il faudrait en revenir à ce qui existait avant 1976, année où a été mis en place le collège unique, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing

Photo de Serge DassaultSerge Dassault :

... apprendre ailleurs, qui représentent tout notre potentiel de développement économique et de croissance futurs, ne reviendront jamais. Et ce n’est pas le projet de loi qui nous est aujourd'hui soumis et la politique fiscale du Gouvernement qui permettront d’endiguer la perte dramatique de notre potentiel futur. Monsieur le ministre, dans l’intérêt de tous, pour que votre projet de refondation de l’école soit une réussite et pour économiser beaucoup d’argent, vous n’avez qu’à refaire ce qui se faisait avant 1976. Ce sera très bien. Et n’oubliez pas la formation professionnelle !

Photo de Claudine LepageClaudine Lepage :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, comme vous l’avez rappelé encore récemment, monsieur le ministre, « L’école est la France de demain ». C’est bien cette vision d’espérance qu’a souhaité donner le Président de la République en plaçant la jeunesse et l’éducation au cœur de son action et en affirmant sa volonté de rendre à l’école de la République sa place prioritaire, qu’elle a perdue depuis de nombreuses années. Je ne reviendrai pas sur les objectifs et les enjeux du texte, déjà développés par mes collè...