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Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Léa, une étudiante de ma circonscription, en Gironde, m’a écrit ceci : « Je suis à un moment clé de ma vie, où je dois faire des choix importants pour mon avenir. Mais, aujourd’hui, il m’est impossible de me projeter, et personne n’est là pour m’aider. Je suis seule, derrière un écran sans vie, depuis des mois. […] Je me sens lâchement abandonnée par mes aînés. » Madame la ministre, un tiers des étudiants montren...
Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Je souhaite attirer l’attention du Gouvernement sur la détresse que connaissent actuellement les étudiants en raison de l’isolement provoqué par la fermeture des établissements de l’enseignement supérieur. Le samedi 9 janvier dernier, un étudiant de l’université de Lyon 3 a tenté de mettre fin à ses jours en se défenestrant de sa résidence universitaire. Hier soir, toujours à Lyon, une autre étudiante a commis ce même geste désespéré. Ces gestes de désespoir doivent nous alerter sur la détresse des ...
M. Pierre-Antoine Levi. Madame la ministre, je vous remercie de cette liste d’actions, mais c’est visiblement insuffisant ; les faits le montrent. Les étudiants ne doivent pas être sacrifiés ; pour le moment, le constat est qu’ils le sont. Or il y va de l’avenir de notre jeunesse !
Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. La situation des jeunes, et singulièrement celle des étudiants, est très préoccupante. Plusieurs événements tragiques ayant émaillé ces dernières semaines et, tout récemment, ces derniers jours soulèvent beaucoup d’inquiétudes. Vie sociale et collective inexistante, notamment sur les campus, flou manifeste du scénario de reprise, partiels en présentiel incompris et parfois compliqués après des mois de visio : la confusion et l’absence de perspectives qui r...
Pendant cette crise, on a beaucoup demandé aux jeunes, notamment aux étudiants. Compte tenu de la gravité de la situation, il est effectivement urgent d’apporter des réponses – vous l’avez dit, madame la ministre –, notamment pour renforcer l’accompagnement humain, qu’il aurait peut-être d’ailleurs fallu anticiper. Ce que les étudiants attendent surtout, c’est de pouvoir se projeter et d’avoir des perspectives. Oui, il est urgent que votre gouvernement adresse enfin un v...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, le Sénat, sur l’initiative du groupe Les Républicains, avait voté un amendement en faveur de l’augmentation des droits d’inscription universitaires pour les étudiants non communautaires. Vous vous y étiez opposée, madame la ministre. Lors de la commission mixte paritaire, votre collègue Gabriel Attal avait repoussé la mesure en déclarant : « Les étudiants étrangers deviennent ensuite les ambassadeurs de la France dans leur pays et transmettent des valeurs. » Le Premier ministre a annoncé, le mois dernier, que le montant de ces frais serait multiplié par seiz...
Le budget du ministère des affaires étrangères que nous venons de voter ne comporte aucun crédit supplémentaire en faveur de l’augmentation des bourses, mais cela devient une habitude pour le Gouvernement. La communauté universitaire et les étudiants ne se satisferont pas de vos réponses techniques. Ils considèrent que l’annonce gouvernementale, sans aucune concertation, est un affront porté à la tradition universitaire française. Ils vous demandent maintenant de réaffirmer l’universalité de la pensée française, le rôle essentiel des universités pour en assurer la diffusion et, surtout, l’abandon immédiat de toutes les mesures discriminatoir...
Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Elle reprend pour partie une question qui a déjà été posée. Madame la ministre, le 10 décembre, alors que plusieurs facultés étaient bloquées et que des étudiants rejoignaient les manifestations lycéennes, la Conférence des présidents d’université a publié un communiqué, demandant au Gouvernement de suspendre la hausse des frais d’inscription pour les étudiants extra-européens et de mettre en place un groupe de travail sur le sujet. Ce communiqué fait suite à l’annonce, par le Premier ministre, du plan Bienvenue en France, qui vise à conforter l’attracti...
M. Éric Gold. Madame la ministre, je souhaite que vous nous expliquiez à nouveau vos arguments afin que nous comprenions mieux cette augmentation des frais d’inscription pour les étudiants extracommunautaires.
Monsieur le Premier ministre, le candidat Emmanuel Macron s’était réclamé d’un point d’équilibre entre libérer et protéger. Où en sommes-nous onze mois après son élection et dix mois après un exercice, pour le moins, pyramidal du pouvoir ? Les Français sont inquiets. Qu’ils soient fonctionnaires, retraités, cheminots, personnels soignants, acteurs du logement social, étudiants, bénévoles associatifs ou élus locaux, ces Français ne voient pas l’équilibre de l’engagement présidentiel. Ils nous le disent chaque jour depuis des semaines : le compte n’y est pas ! La France n’est pas une start-up où le désordre deviendrait une énergie créatrice. Notre pays a besoin d’un climat apaisé et d’un cap. Votre feu d’artifice de réformes correspond-il à ce cap ? Quelle est votre vi...
..., car il a profondément sous-estimé l’attachement de notre peuple au service public, à l’intérêt général, à l’égalité. La lutte des cheminots, monsieur le Premier ministre, est comprise d’une large majorité d’usagers qui connaissent eux aussi, dans leur entreprise, chez Carrefour par exemple, la violence sociale. Toutes et tous ont besoin du service public que vous menacez ! La mobilisation des étudiants contre Parcoursup et la ségrégation sociale vous surprend. Vous pensiez avoir réglé la question par un débat express au Parlement et une application précipitée des nouvelles règles de sélection. Là aussi, c’était sans compter sur l’attachement profond de notre jeunesse à l’égalité et à l’intérêt général. Cette mobilisation rejoint celle des retraités, des fonctionnaires, du monde de la justice, ...
Monsieur le Premier ministre, le candidat Emmanuel Macron s’était réclamé d’un point d’équilibre entre libérer et protéger. Où en sommes-nous onze mois après son élection et dix mois après un exercice, pour le moins, pyramidal du pouvoir ? Les Français sont inquiets. Qu’ils soient fonctionnaires, retraités, cheminots, personnels soignants, acteurs du logement social, étudiants, bénévoles associatifs ou élus locaux, ces Français ne voient pas l’équilibre de l’engagement présidentiel. Ils nous le disent chaque jour depuis des semaines : le compte n’y est pas ! La France n’est pas une start-up où le désordre deviendrait une énergie créatrice. Notre pays a besoin d’un climat apaisé et d’un cap. Votre feu d’artifice de réformes correspond-il à ce cap ? Quelle est votre vi...
..., car il a profondément sous-estimé l’attachement de notre peuple au service public, à l’intérêt général, à l’égalité. La lutte des cheminots, monsieur le Premier ministre, est comprise d’une large majorité d’usagers qui connaissent eux aussi, dans leur entreprise, chez Carrefour par exemple, la violence sociale. Toutes et tous ont besoin du service public que vous menacez ! La mobilisation des étudiants contre Parcoursup et la ségrégation sociale vous surprend. Vous pensiez avoir réglé la question par un débat express au Parlement et une application précipitée des nouvelles règles de sélection. Là aussi, c’était sans compter sur l’attachement profond de notre jeunesse à l’égalité et à l’intérêt général. Cette mobilisation rejoint celle des retraités, des fonctionnaires, du monde de la justice, ...
Se trouvent ainsi légitimés le rétablissement de la double peine, les « charters » et le tri des étudiants. Rappelant de mauvais souvenirs, vous désignez des boucs émissaires, stigmatisez de manière inquiétante les banlieues et pratiquez une véritable ethnicisation de la crise sociale, qui met en péril le socle de notre démocratie.