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... aussi sinueuses. Il n'y a finalement que le directeur du « Tour » qui change ! Mais, comme ses prédécesseurs, le nouveau roule en surrégime, et son budget est semblable aux trois précédents dans ses orientations et dans sa vérité. Monsieur le ministre, cette vérité, c'est celle du terrain où, du fait des restrictions budgétaires opérées depuis que votre majorité est au pouvoir, parents, élèves, enseignants et élus contestent et s'indignent, manifestent contre vos mesures injustes de suppressions de postes, qui ont de graves conséquences sur la scolarité de nos enfants. Ces mesures, qui relèvent plus d'un grand plan social, nous laissent perplexes quant à l'ambition prétendue du Gouvernement de donner la priorité à la bataille de l'emploi. À chaque budget, vous rongez un peu plus l'un des piliers ...
... à l'évidence une dégradation supplémentaire de l'encadrement des élèves, empêchera les écoles d'accepter des enfants de moins de trois ans et accentuera les difficultés de remplacement des maîtres, qui sont déjà très importantes. En effet, depuis trois ans, les suppressions massives de postes que vous avez opérées, le plan pluriannuel de recrutement que vous avez abandonné et les formations des enseignants que vous avez par conséquent gelées ont réduit de façon drastique les possibilités de remplacement des maîtres et des professeurs des écoles absents. Faute de moyens, les inspecteurs d'académie sont confrontés à une pénurie d'instituteurs pouvant assurer ces remplacements. C'est le cas dans mon département de la Moselle, qui a subi de sévères ponctions de postes ces dernières années. Il y a une...
... croissance continue et atteignant 58, 47 milliards d'euros dans le projet de loi de finances pour 2006 en fait la mission la plus importante de l'État. Ce budget oeuvre pour l'avenir de nos enfants et tend à utiliser plus efficacement l'argent public. C'est sous ce double éclairage que nous devrons nous prononcer sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire ». Il est impératif que les enseignants disposent de moyens pour exercer leur mission fondamentale qui donne tout son sens à la République en offrant à chacun, quels que soient sa naissance, sa fortune, sa religion, sa couleur de peau ou son handicap, les mêmes chances de s'élever dans l'échelle sociale. La réussite scolaire doit être notre objectif principal. On ne peut se satisfaire d'un système qui laisse sortir chaque année 150 0...
... en petits groupes en terminale générale, puis son extension aux terminales technologiques et professionnelles, particulièrement en ZEP. Je tiens à souligner la mise en place de mesures particulières, et notamment la création de 200 classes ou « ateliers relais » supplémentaires et de 200 unités pédagogiques d'intégration complémentaires pour les élèves handicapés. L'évolution des effectifs des enseignants répond à l'évolution démographique. Par conséquent, des postes seront créés dans le primaire et ce budget s'adaptera à l'évolution des effectifs du secondaire en ne remplaçant pas un certain nombre de départs à la retraite. En ce qui concerne les bourses au mérite, le présent projet de loi de finances prévoit, en premier lieu, une augmentation du nombre de bénéficiaires à la rentrée 2006 ; cett...
...ent du soutien scolaire, aide apportée aux élèves méritants issus de familles modestes, amélioration de l'encadrement des élèves au sein des établissements, amélioration de l'apprentissage des langues vivantes, lutte contre l'échec scolaire en proposant une alternative à l'enseignement traditionnel. Ainsi, nous nous efforcerons, conformément aux attentes des parents d'élèves, des familles et des enseignants, de donner à tous les enfants de France les chances de réussir leur parcours scolaire, de s'épanouir et de trouver un métier. Ce budget va dans le bon sens, monsieur le ministre. L'école doit retrouver son rôle de creuset républicain et d'ascenseur social. Le groupe UMP votera les crédits de la mission « Enseignement scolaire ». §
Ce budget correspond-il à la mise en oeuvre de la loi d'orientation sur l'école ? Non ! Ou très imparfaitement. On est bien loin du compte quant au respect des engagements pris par votre prédécesseur. Tout d'abord, ce budget pour 2006 ne répond pas aux problèmes déjà rencontrés à l'occasion de la rentrée 2005 et aux rentrées précédentes : surcharge des classes, problème du remplacement des enseignants, disparition d'options d'enseignement. En ce qui concerne la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, dite « loi Fillon », seuls 51 millions d'euros, hors transferts, seraient destinés à l'application du dispositif de cette loi en 2006. On est loin des 2 milliards d'euros promis par M. Fillon. On assiste à une baisse constante du nombre d'adultes dans les établissements au f...
...ens budgétaires supplémentaires. Et bien non ! Là encore, selon votre propre aveu, vous faites du redéploiement ! Ce qui veut dire au passage que votre projet de budget était bien approximatif et donc insincère. Ces nouvelles mesures décidées au mois de novembre risquent d'être de vaines promesses. Comment croire que la diminution des besoins d'heures supplémentaires et la forte mobilisation des enseignants qui ne sont pas devant les élèves - je reprends votre propre expression en commission - permettront de financer ces mesures ? Par ailleurs, ces actions s'appliqueraient principalement aux ZEP. Au fait, monsieur le ministre, quel est finalement votre projet pour l'avenir des ZEP et que pensez-vous des propos de votre collègue ministre de l'intérieur, par ailleurs président de l'UMP, qui annonce ...
...eulent que rien ne change. Vous devrez combattre le corporatisme et le repli sur soi ! Ce programme personnalisé de réussite éducative, associé au contrat de responsabilité parentale proposé ce matin par M. le Premier ministre, constituera une action nouvelle pour généraliser la réussite de nos enfants. Pour y parvenir, nous comptons, bien sûr, sur vous, monsieur le ministre ! Heureusement, les enseignants tels que ceux que je viens d'évoquer ne constituent pas une majorité. Dans le cadre de la rédaction du rapport « Connaître, prévenir et maîtriser l'intrusion de la violence dans les établissements scolaires » que j'ai remis à votre prédécesseur, M. François Fillon - dont je veux saluer ici le courage et le travail -, ...
...j'ai rencontré des enseignants remarquables, accomplissant leur mission dans des conditions extrêmement difficiles et ne pouvant compter souvent que sur eux-mêmes. Ils effectuaient leur travail avec persévérance, passion, dévouement et compétence. C'est d'ailleurs le cas des enseignants de ma propre ville, Neuilly-Plaisance, qui n'ont pas hésité à se porter volontaires depuis plus de deux ans, afin d'accomplir des heures sup...
Sachez, mes chers collègues, que, durant l'exercice de la mission qui m'a été confiée, j'ai rencontré un nombre considérable d'enseignants. Or 90 % d'entre eux partageaient nos propositions.
...rs d'isoler un élément perturbateur de son environnement ou de son quartier, le protégerait tout autant que l'établissement d'origine et aurait, bien entendu, vocation à le remettre à niveau, afin qu'il puisse réintégrer un cursus normal. En outre, je propose de faire à chaque fin d'année scolaire et dans toutes les classes d'école élémentaire une évaluation de chaque élève permettant à l'équipe enseignante d'apporter tout le soutien nécessaire à ceux qui sont en difficulté.
Enfin, je défends l'idée de l'instauration d'un livret de liaison, qui relaterait tous les problèmes rencontrés par l'élève pendant sa scolarité et le suivrait tout au long de celle-ci, permettant aux enseignants de connaître son histoire et son parcours. Telles sont, monsieur le ministre, les quelques suggestions que je voulais faire.
...pour accueillir les milliers de jeunes que vous voulez leur adresser ? Je vous affirme, après avoir posé la question autour de moi, dans une démarche pragmatique, qu'il n'est pas vrai que les patrons veulent de tels apprentis. Ils ne savent pas les former. En effet, enseigner est un métier ! Comprenons que nous ne pouvons pas qualifier toutes les activités de « métier », à l'exception de celle d'enseignant ! Les propos qui viennent d'être tenus sur l'apprentissage ne tiennent pas compte de cette réalité. Vous le voyez, je ne suis pas hostile à l'apprentissage, je souhaite seulement qu'il ne soit pas mythifié et qu'on ne lui confie pas des missions qui feraient tomber à genoux notre système de formation. À présent, puisque vous avez tous souhaité que nous fassions des comparaisons avec les système...
... ville et méconnaissent la vie rurale dans laquelle ils ne se sentent pas impliqués. Et que dire de celles et ceux qui ont choisi ce métier par défaut, plus que par vocation ? Il est plus que temps de faire figurer dans le cahier des charges de la formation dispensée dans les IUFM des formations spécifiques et un encadrement pédagogique pratique. Je souhaite également faire entendre la voix des enseignants, pour dire combien nombre d'entre eux sont désorientés par la fréquence des remaniements des textes et circulaires qu'ils doivent appliquer, ainsi que par la vacuité rampante de certains programmes, qui finissent par les démotiver. Ne détournons pas l'école des objectifs rigoureux qui lui sont fixés et laissons aux activités périscolaires le soin de développer leurs propres finalités, de façon ...
...fit pas de plaquer sur des petits âgés de deux ou trois ans les attitudes et pratiques forgées à travers la scolarisation des enfants âgés de trois ou quatre ans. La scolarisation précoce, pour jouer son rôle de lutte contre les inégalités linguistiques, exige des conditions d'accueil spécifiques : locaux adaptés, petits groupes et, surtout, formation spécifique en psychologie du jeune enfant des enseignants et des ATSEM, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles. Elle implique donc une volonté politique forte, comme ont pu le montrer les expériences menées sous le gouvernement Jospin, notamment à Sarcelles. Monsieur le ministre, qu'il s'agisse de l'éducation prioritaire, de l'école maternelle ou, plus largement, de la lutte contre les inégalités à l'école, votre projet de budget n...
...erret, ancien directeur du cabinet de M. Xavier Darcos dans les deux fonctions ministérielles qu'il a occupées, et actuel doyen de l'Inspection générale de l'éducation nationale. Celui-ci devra, en liaison avec votre serviteur, appuyer la mise en oeuvre des recommandations de ce rapport. Au nom des Français de l'étranger, je vous remercie de cette décision, monsieur le ministre. Les parents, les enseignants, l'ensemble des membres de la communauté éducative à l'étranger vous sont reconnaissants, car ils ont retrouvé l'espoir d'un retour tant attendu de l'éducation nationale dans un domaine qui, par essence, est le sien. La raison, enfin, l'a emporté ! Par conséquent, mon message aujourd'hui sera simple et clair : monsieur le ministre, je vous prie de soutenir les initiatives du doyen Perret, en lu...
Aussi, monsieur le ministre, je vous demande de bien vouloir être particulièrement attentif à ce vrai et grave problème en mettant en oeuvre tout ce qui est en votre pouvoir pour réduire les frais à la charge des parents dans les établissements de l'étranger. J'en arrive au quatrième et dernier point que je veux aborder. J'insiste, tout d'abord, sur l'intérêt, pour les enseignants, de valoriser leur acquis au sein des sections européennes et internationales de nos lycées en région au moment de leur retour de l'étranger et de faciliter leurs conditions de détachement afin de leur permettre, dans tous les cas, d'exercer leurs talents à l'étranger sans interrompre leur carrière pour ce qui concerne tant la constitution de leur retraite que leur avancement. Je veux aussi sou...
...urel s'élevant à plus de 130 postes au plan national pour les seuls établissements privés à temps plein. Ces suppressions de postes auront des conséquences significatives dans les établissements. À titre d'exemple, je prendrai l'institut de Genech, dans le Nord. Cet établissement privé, de grande notoriété dans notre département, devrait d'ores et déjà intégrer la perte d'au moins trois postes d'enseignants à partir de la rentrée prochaine. En conséquence, des fermetures de plusieurs centaines de classes, et même de sections, seront inévitables selon les responsables des fédérations d'établissements. Elles s'établiront probablement autour de 120 dans le seul enseignement public ; seront très certainement enregistrées 200 fermetures ou absences de dotations dans l'enseignement privé à temps plein, ...
...us de moyens. En effet, je suis persuadé que ceux dont vous disposez sont plus que nécessaires. De surcroît, si le quatrième objectif que vous vous êtes fixé, à savoir optimiser les moyens alloués à la mission « Enseignement scolaire » est atteint, nul doute que vous pourrez dégager quelques possibilités pour financer d'autres objectifs. De plus, tout le monde sait qu'un nombre non négligeable d'enseignants n'ont pas d'élèves et n'en ont jamais vu. Aussi, mon propos consiste à attirer votre attention sur quelques points particuliers. Le premier d'entre eux vise la persistance de certaines dérives et de vieux démons, dont vous n'êtes cependant pas le responsable. Le deuxième concerne les collèges et la carte scolaire. Enfin, le troisième a trait à la situation de l'enseignement privé. Dans votre ...
M. André Lardeux. Le premier est celui de la Marseillaise. Son introduction a été une excellente initiative, mais je souhaite savoir ce que l'éducation nationale pense des enseignants qui refusent de l'enseigner sous des prétextes fallacieux et qui, en réalité, par cette attitude, montrent qu'ils n'aiment pas la France, attitude qui n'est pas pour rien dans certains événements récents.