Interventions sur "présidence"

44 interventions trouvées.

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Toujours concernant le budget, une partie du programme 359 « Présidence française du Conseil de l'Union européenne en 2022 » est-elle consacrée au débat sur l'avenir de l'Europe, ou ces crédits sont-ils exclusivement fléchés vers la présidence française du Conseil de l'UE ? Si oui, quel est le volume de moyens dont va se doter l'État pour développer et enrichir ce débat sur notre territoire ?

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam :

Concernant les priorités de la présidence française, il me paraît très important de renforcer l'« Europe des langues ». La France a porté l'idée de donner la priorité à deux langues au sein de l'UE, afin de stopper la prééminence de l'anglais. La deuxième priorité essentielle est pour moi celle de la santé. En 2019, la présidence finlandaise avait mis en place un programme pluriannuel de soutien à l'Europe de la santé. L'expérience de l...

Photo de Elsa SchalckElsa Schalck :

Je souhaiterais attirer votre attention sur la question du siège du Parlement européen à Strasbourg. Il faut profiter de cette présidence 2022 pour insister sur l'attachement de la France à cette question. J'entendais dans votre propos que des événements auraient lieu sur les différents territoires. Vous avez effectivement cité Strasbourg. Au-delà de cette question, c'est tout un symbole qui est en jeu. Il faut profiter de ces six mois pour rappeler l'importance du Parlement européen à Strasbourg, qui n'a pas pu se réunir depuis fé...

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

Je suis inquiet de vous voir minorer ainsi notre agenda électoral. Par ailleurs, madame Gaudin, la Croatie n'a pas changé de premier ministre durant sa présidence du Conseil. L'élection présidentielle s'est certes tenue le 5 janvier, mais pour un président dont les fonctions n'ont absolument pas la même ampleur que les nôtres. Nous savons que les ministres qui présideront les différents conseils changeront au minimum trois fois au cours de cette présidence. Finalement, l'administration aura le pouvoir. Elle pourra donc tout à fait gérer les choses, s'il n'...

Photo de Claude KernClaude Kern :

C'est le moment d'avoir une politique vraiment volontariste sur le sujet ! Il ne s'agit plus de « veiller », mais bien d'imposer ! Il faut profiter de la présidence - comme le font les autres États -, se montrer un peu chauvins et mettre en avant Strasbourg. Comme l'a dit Jean-Yves Leconte, si on ne le fait pas à cette occasion, on aura gâché notre dernière cartouche.

Photo de Elsa SchalckElsa Schalck :

Au-delà même de la question du siège, ce débat est important, à la fois pour la France mais également pour l'ensemble de l'Europe, et j'avoue être assez surprise par votre réponse. En effet, nous nous attentions vraiment à entendre des éléments précis, témoignant d'un certain volontarisme face à la situation et à l'urgence. Cette présidence est le moyen de mettre en oeuvre des actes forts, d'envoyer des messages politiques sur la question du statut de siège et de capitale européenne, et de mobiliser de façon forte et collective.

Photo de Jean-Michel ArnaudJean-Michel Arnaud :

...ires et les collectivités territoriales, avoir dans les territoires des débats en profondeur sur la question européenne. Il faut absolument que vous nous fassiez des propositions ; si vous ne le faites pas, nous en ferons, en espérant qu'elles seront écoutées, sur la participation des citoyens et des territoires à ces deux rendez-vous capitaux que sont la Conférence sur l'avenir de l'Europe et la présidence française. Enfin, il est indispensable, quelle que soit notre implantation géographique, de défendre Strasbourg et, à travers elle, une histoire, mais aussi la langue française, qui peut être mise à l'honneur si Strasbourg occupe pleinement sa place.

Photo de Simon SutourSimon Sutour :

...tie, juste avant l'adhésion. Nous y sommes retournés en décembre dernier. Certains parlementaires, dont je fais partie, auraient souhaité que la France se prononce en faveur de l'ouverture des négociations avec la Macédoine du Nord et peut-être l'Albanie, qui n'ont pour le moment que le statut de candidats à l'adhésion. Le sommet sur les Balkans qui s'est tenu à Zagreb en novembre 2008, sous la présidence française de l'Union européenne, faisait suite à un engagement moral de l'Union en faveur d'une adhésion, à terme, des pays de l'ex-Yougoslavie - en respectant, naturellement, les procédures. Pour la Slovénie, cela a été très rapide. Pour la Croatie, il y a eu des retards liés aux épisodes que vous avez rappelés. La Macédoine du Nord a fait un très gros effort, en changeant de nom, et obtenu un ...

Photo de René DanesiRené Danesi :

Une des priorités de la présidence croate est l'élargissement de l'Union européenne. Elle prévoit ainsi d'organiser un sommet à Zagreb les 6 et 7 mai prochains entre l'Union européenne et les six pays candidats déclarés ou potentiels des Balkans occidentaux : l'Albanie, la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie et le Kosovo. Selon le programme de la présidence croate pour 2020, le Kosovo est un candidat...

Photo de Cyril PellevatCyril Pellevat :

...conflit, en 2011, la Jordanie a accueilli entre 900 000 et 1,3 million de Syriens. Aujourd'hui, elle est confrontée à de nombreux enjeux, dont l'éducation des jeunes, l'eau, l'emploi, la radicalisation. Je reçois régulièrement des délégations. Mes interlocuteurs demandent tous des soutiens financiers et matériels de la part des pays européens, mais aussi de l'Union européenne. Que compte faire la présidence croate pour aider ce pays, qui est un allié stable au Moyen-Orient ? En 2018, les États-Unis ont décidé de réduire drastiquement les fonds réservés à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Pour compenser, l'Union européenne avait fait des rallonges budgétaires, à hauteur de 40 millions d'euros. Celles-ci seront-elles prolo...

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

...gé des questions liées à la politique agricole commune a développé des concepts très intéressants sur la paysannerie familiale, l'installation des jeunes agriculteurs et, surtout, le développement des smart villages. Et la question forestière touche les villages au coeur dans tous les pays d'Europe. Vous avez évoqué les questions de sécurité, qui sont fondamentales. Mais quid de la défense ? La présidence précédente a porté un coup au Fonds européen de la défense. Face aux menaces actuelles, qu'il s'agisse du terrorisme ou des incertitudes géopolitiques, le Fonds européen de la défense et le développement économique des industries européennes liées à la défense sont importants. Je n'ai pas senti cela dans votre intervention. Certes, tout ne peut pas être prioritaire. Mais si nous voulons que l'Uni...

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

Je souhaite une bonne réussite à la présidence croate pour ce semestre, à la fois pour le fonctionnement de l'Union européenne et parce qu'il serait dommage que les dossiers avancent seulement sous présidence allemande au prochain semestre ou sous présidence française au premier semestre 2022. Nous espérons que votre semestre sera le plus positif possible. Sur l'élargissement aux Balkans, j'ai un point de vue un peu différent de celui qui a ...

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam :

Cette présidence finlandaise nous intéresse au plus haut point. En France, nous apprécions le modèle finlandais, en particulier en matière d'éducation des jeunes. Je me suis particulièrement intéressée à ce modèle éducatif pour comprendre les raisons de son succès et voir comment il serait possible de l'adapter en France. Il serait extrêmement utile que la Finlande, au cours de sa présidence, porte notamment le p...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Je vous remercie de cet exposé liminaire particulièrement bien charpenté. Je m'associe à l'appel du pied de M. le président de la commission concernant le rôle déterminant que pourrait avoir la présidence finlandaise dans le développement de l'alternance au sein de l'Union européenne, singulièrement dans notre pays. En matière d'alternance, nous n'avons pas de tradition. Encore que je suis l'élu d'une région, l'Alsace, dont la tradition dans ce domaine est plus forte. Nous venons de voter une loi sur l'école après avoir beaucoup débattu, voilà quelques mois, sur l'apprentissage, mais il manque une...

Photo de Fabienne KellerFabienne Keller :

Merci pour votre excellente présentation et surtout pour votre enthousiasme. Nous avons plutôt tendance à regarder comme douloureux les deux derniers élargissements, mais à vous entendre, il devient possible de mesurer ce qu'ils ont eu de positif. On peut dire que vous avez contribué au dynamisme de l'Europe. Quant à votre première présidence, vous êtes sévère avec vous-même en parlant d'examen de passage. Vous avez un très beau programme avec, entre autres choses, ce très prometteur sommet de Sibiu - Hermannstadt en allemand, Nagyszeben en hongrois et Seleste en français - il faut le rappeler. Cependant, pouvez-vous nous donner vos priorités et ce sur quoi vous travaillez en ce moment-même ? Sur le Brexit, nous aimerions connaître v...

Photo de Simon SutourSimon Sutour :

... liens forts avec la Roumanie. Notre commission s'y est rendue il y a cinq ans et nous sommes même allés jusqu'en Bucovine. À l'époque, l'adhésion à Schengen était une perspective et le mécanisme de coopération et de vérification était déjà en place et devait être provisoire. Or, ce sont deux sujets qui sont toujours d'actualité et donc j'admire votre volontarisme, mais avons-nous avancé ? Votre présidence va se trouver au contact de problèmes nombreux : ce qui se passe en mer d'Azov, le Brexit, et même quelque chose qui passe inaperçu pour l'instant : la visite du Président Poutine à Belgrade. On dit même que la Serbie pourrait adhérer à l'Union eurasiatique. Qu'en pensez-vous ?

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

Les dix ans du Partenariat oriental donnent une orientation à votre présidence, mais vous allez aussi devoir affronter les coupes budgétaires de la PAC. Sur ce point, quelles seront vos priorités ?

Photo de Jean-François RapinJean-François Rapin :

...s citoyens. Les citoyens doivent être convaincus que le futur européen a des avantages. L'Europe doit être plus palpable. « Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes », disait Jean Monnet. C'était l'esprit des consultations citoyennes, et de la grande conférence consultative du 21 juin dernier, à laquelle participait Nathalie Loiseau. Tels sont les grands axes de travail de notre présidence, et l'Autriche ne ménagera pas ses efforts pour contribuer au futur commun de l'Europe.

Photo de Jean-François RapinJean-François Rapin :

La présidence autrichienne relancera-t-elle le dossier, cher à la France mais mis de côté pour le moment, de la surveillance des marchés financiers au niveau européen ? Une loi autrichienne devrait porter à 12 heures par jour, soit 60 heures par semaine, la durée légale maximale du travail. Vous avez annoncé votre intention de rechercher le consensus, mais une présidence peut exercer une influence sur certai...

Photo de Didier MarieDidier Marie :

Lors du récent sommet européen sur l'immigration, la création de hot spots en dehors de l'Union européenne a été envisagée ; cela nous inquiète au point de vue des droits des demandeurs d'asile, d'autant que ces sites pourraient être installés dans des pays aussi peu sûrs que la Libye. Quelle est la position de la présidence autrichienne sur ce sujet ? Nous nous sommes récemment rendus en Irlande et au Royaume-Uni avec M. Bizet et Mme Jourda. Mme May présentera prochainement un livre blanc sur les futures relations avec l'Union européenne. La frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord reste le principal point de crispation : pour le moment il est hors de question de rétablir la frontière terrestre ou de créer un...