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...que et administratif. La réunion du 11 mars dernier à Varsovie rassemblait des parlementaires des commissions des affaires européennes des deux chambres du Parlement français, des deux chambres du Parlement polonais et du Bundestag allemand ; elle intervenait trois ans après la précédente, qui avait eu lieu en visioconférence en raison de la pandémie. Le contexte de la guerre d'agression russe en Ukraine, la prise de distance américaine à l'égard de l'Europe et les élections polonaises d'octobre dernier, qui ont conduit à la désignation en décembre de Donald Tusk à la tête du Conseil des Ministres : tout ceci a changé la donne et rétabli un contexte favorable à la revitalisation de ce dialogue à trois. Il a d'abord repris au niveau de l'exécutif : les ministres des affaires étrangères de Pologne,...
Les conclusions du Conseil affirmant que l'Union soutiendra l'Ukraine aussi longtemps et intensément que nécessaire sont bienvenues. Je ne reviendrai pas sur le faux pas qu'a été la stratégie du cavalier solitaire adoptée par le président Macron. Je veux relever que, si notre pays est classé, en Europe, au quinzième rang pour l'aide bilatérale à l'Ukraine, il est à la première place pour l'importation de gaz liquéfié russe. Total a annoncé honorer ses contrats ta...
À mon tour, monsieur le ministre, je veux évoquer l'élargissement. Certains pays attendent depuis longtemps de passer du statut de pays candidat à l'adhésion à celui de membre de l'Union. L'Ukraine, la Moldavie, la Géorgie sont dorénavant reconnus comme pays candidat. Ma question porte sur le partenariat oriental. N'y aurait-il pas lieu de réfléchir, au niveau de l'Union européenne, à une redéfinition du partenariat oriental, dans le cadre duquel ces pays sont déjà associés de l'UE ? Cela aurait l'avantage de ne pas les décourager, tout en les aidant à travailler en faveur des réformes ind...
...elque temps du manque d'une vision claire et concrète. Intervenez-vous à l'égard des pays concernés, et plus particulièrement à l'égard d'un pays qui n'a pas de contrat d'association avec l'Union européenne, l'Azerbaïdjan ? Le cas échéant, à quelle hauteur intervenez-vous ? Par ailleurs, la liste des candidats à l'entrée à l'Union européenne s'est récemment étoffée. Intervenez-vous, au-delà de l'Ukraine, en Moldavie ou Géorgie ?
Si M. Trump décidait en novembre prochain d'arrêter son soutien à l'Ukraine, comment l'Europe pourra-t-elle prendre la place des États-Unis et assurer l'armement de l'Ukraine ? Je suis très inquiet sur cette question. J'ai cru comprendre que c'étaient les États qui finançaient l'armement, mais je ne sais pas s'ils pourront se mettre d'accord sur ce sujet. Et peut-on être sûr que vous serez à terme remboursés de vos prêts ? La BEI finance systématiquement en partenariat ...
Pour ce qui concerne la situation au Proche-Orient, les États membres soutiennent une solution à deux États, qui est une position de principe historique depuis l'adoption de la résolution de l'ONU. Toutefois, la stratégie pour y parvenir n'est pas très visible. Aussi quelles initiatives l'Union européenne pourrait-elle prendre pour avancer dans ce sens ? À propos de l'Ukraine et de la Moldavie, l'ouverture des négociations pour leur adhésion est un signal très positif envoyé à ces deux pays, mais également un signal envoyé à la Russie. Il semble qu'Olaf Scholz ait convaincu Victor Orban de quitter la salle afin de permettre aux vingt-six dirigeants européens de voter à l'unanimité l'ouverture des négociations d'adhésion. Je m'interroge toutefois sur le rôle joué par l...
Tout d'abord, je salue la décision de l'Union européenne relative à l'ouverture des négociations d'adhésion avec l'Ukraine, qui était attendue de tous et qui rappelle notre soutien sans ambiguïté à l'Ukraine. Toutefois, je souhaite évoquer les conséquences que l'adhésion de l'Ukraine pourrait emporter, notamment sur notre souveraineté agricole et alimentaire et, précisément sur l'agriculture française et européenne. L'Ukraine deviendrait le plus gros producteur agricole de l'Union ; cela renforcerait nos capacités e...
Disposons-nous d'évaluations sur le résultat des sanctions prises contre la Russie ? Ont-elles porté leurs fruits ? Je crois qu'un état des lieux est nécessaire, d'autant que ces sanctions ont des conséquences dans les pays qui les appliquent. Le Conseil européen a décidé un soutien macro-financier de 18 milliards d'euros en 2023 au bénéfice de l'Ukraine pour que ce pays finance ses services publics essentiels et remette en état ses infrastructures. Comment cette enveloppe est-elle financée ? Qui lui apporte les garanties nécessaires ? Quelle est la participation de la France ?
... entre entreprises, par exemple en matière énergétique comme on le constate aujourd'hui avec les États-Unis ? Pouvez-vous nous donner des informations sur l'état de mise en oeuvre du système européen d'information et d'autorisation concernant les voyages (ETIAS) ? Il semble qu'il ne sera pas mis en place en 2023. Qu'est-ce qui bloque ? Enfin, l'enveloppe de 18 milliards d'euros d'assistance à l'Ukraine couvre environ deux mois et demi des besoins de ce pays. Nous avons par ailleurs besoin de nouvelles ressources en matière de défense ou de transition énergétique. Est-ce que vous travaillez sur ces sujets dans le cadre de la préparation de la prochaine rencontre franco-allemande ? Il faut prévoir des recettes durables qui ne s'appuient pas sur des assiettes qui vont disparaître à terme.
Comment l'Union européenne soutient-elle l'Ukraine sur le plan militaire ? Par ailleurs, où en est le projet d'Europe militaire, sachant que le dernier grand allié de la France au sein de l'Union européenne était le Royaume-Uni ?
... qui était de mettre publiquement en cause des travaux antérieurs de l'APCE sur le trafic d'organes au Kosovo, en vue d'obtenir un nouveau travail sur le sujet. Il s'est exprimé dans des termes et avec une virulence très inhabituels, qui ont profondément heurté les parlementaires présents. Ce fut indéniablement l'un des moments les plus « chauds » de cette session. Mon troisième point concerne l'Ukraine. L'autre grand moment politique fut en effet l'intervention, en visioconférence, du Président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accepté pour la première fois de répondre aux questions des parlementaires. Je l'ai moi-même interrogé sur les besoins d'assistance auxquels faisait face l'Ukraine, en particulier sur les plans médical et humanitaire. Ce fut l'occasion pour lui de remercier la France p...
Ce n'est pas la première fois ! Et il s'agissait d'un rapporteur suédois. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est l'Ukraine et la résurgence des tensions entre la Serbie et le Kosovo. Des parlementaires serbes attaquent très directement leurs homologues kosovars : pour eux, le Kosovo n'est pas un État.
... moi quelques oublis. Je partage votre point de vue sur la question de l'élargissement. Il ne nous faut pas oublier les Balkans. Je suis président du groupe d'amitié France-Albanie. Nous allons recevoir dans quinze jours une délégation de députés albanais, et j'aimerais ne pas les renvoyer systématiquement aux délices de l'attente. Il faut leur donner un message clair, et leur dire que, comme l'Ukraine et la Moldavie, ils ont un horizon clair. Ils n'en peuvent plus d'attendre et, malheureusement, nous n'avons pas d'autre discours à leur donner !
Merci M. Wolff pour votre présentation. Pour disposer d'une Europe forte, il faut un couple franco-allemand fort. Or, plutôt que d'un couple, on entend davantage parler de relations franco-allemandes. Il nous faut travailler ensemble pour répondre aux différents défis que nous pose la guerre en Ukraine. Parmi ces défis, se trouve la question des prix de l'énergie. Nous avons appris hier que les prix de l'énergie seront bloqués en Allemagne à partir du 1er janvier 2023, que ce soit pour le gaz ou pour l'électricité, afin de lutter contre l'inflation qui dépasse les 10 %. Ce bouclier tarifaire avait été promis par le chancelier Scholz en septembre. Cette décision irrite plusieurs partenaires eu...
On assiste à une remise en cause totale de la politique de l'Allemagne à l'égard de son voisin russe à la suite de l'invasion de l'Ukraine. On passe d'une Ostpolitik, qui promouvait un dialogue constructif, à l'abandon de la création d'une maison commune européenne. Cela se traduit par une politique de sevrage du gaz russe, par un réarmement, par un renforcement des relations transatlantiques concrétisé par l'achat de matériels américains mais aussi par une modification de l'approche de l'Allemagne à l'égard de l'élargissement de l'...
...Union. Entre 4,5 et 5 milliards d'euros de dons y seraient éligibles, aussi sera-t-il vite épuisé, d'autant qu'il est prévu pour aller jusqu'en 2027. Cette facilité permet de faire face à deux fronts : le front ukrainien et le front africain face aux déstabilisations russes et chinoises. Un montant de 2,5 milliards d'euros de compensation a déjà été engagé au titre de l'aide militaire fournie à l'Ukraine ; face à ses insuffisances en matière de volume et de destination, faut-il abandonner l'usage de ce fonds ? Au sujet de la Chine, bien que nous avancions quelque peu, la raison marchande l'emporte toujours sur la réalité. Sur le papier, il est possible de croire qu'elle est un partenaire dans le cadre des conférences liées au climat ou à la biodiversité ; mais, du côté de l'exécution, il ne faut...
Lors du dernier Conseil européen, les Vingt-Sept ont collectivement condamné les actes de sabotage commis contre le gazoduc Nord Stream. La guerre d'agression que livre la Russie à l'Ukraine a engendré de nouveaux risques, en particulier des attaques physiques et cyber qui se combinent pour former une menace hybride. Le Conseil a d'ailleurs appelé les États membres à prendre des mesures de coopération urgentes et efficaces avec la Commission afin de renforcer la résilience des infrastructures critiques, notamment transfrontalières. Quelles sont les pistes envisagées pour protéger nos...
Après les bouleversements induits par la crise sanitaire apparue en 2020, l'année 2022 devait prolonger le retour à une plus grande stabilité des finances européennes amorcé l'année dernière. Mais la guerre en Ukraine et la crise énergétique en ont décidé autrement. À tel point que plusieurs sujets largement débattus au cours des mois écoulés sont désormais relégués au second plan - je pense à la question des ressources propres de l'Union. Je concentrerai donc mon intervention sur la question énergétique, et plus précisément sur les réponses que les États et l'Union peuvent apporter en matière de soutiens fin...
Les succès militaires de l'armée ukrainienne renversent le rapport de force sur le théâtre des opérations. Ils témoignent du courage des Ukrainiens et de l'efficacité du soutien apporté par les nations occidentales à l'Ukraine en matière de renseignement, d'armement, de formation et de planification. Notre appui ne doit pas faiblir vous nous avez rassurés sur ce point, madame la secrétaire d'État. Une nouvelle mobilisation de la Facilité européenne pour la paix (FEP) est-elle envisagée ? Face aux revers, Poutine a choisi la fuite en avant : le chantage nucléaire, la mobilisation partielle et les simulacres de référend...
...s par chaque État membre n'aura-t-il pas pour conséquence la dérégulation des marchés européens ? Nous constatons aujourd'hui les effets délétères de la dépendance à la Russie. Comment peut-on envisager de reproduire le même modèle avec l'Azerbaïdjan ? Privilégions sur le long terme les coopérations avec les pays du Sud en matière d'infrastructures de transport d'hydrogène solaire. La guerre en Ukraine minore la place de l'UE dans l'économie mondiale. L'euro baisse et les taux d'intérêt augmentent. Ces signes ne préfigurent-ils pas une grande crise financière ? Dans ces conditions, comment éviter une crise bancaire et un krach immobilier ? Nous devons approfondir nos relations avec les pays du sud de la Méditerranée qui font face actuellement à une crise alimentaire et à une inflation croissan...