Interventions sur "europe"

30 interventions trouvées.

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

Nous avons surtout travaillé sur l'avancée de la puissance chinoise en Europe, sans cibler spécifiquement le Pacifique. Toutefois, puisque l'affaire des sous-marins et de l'alliance dite Aukus - pour Australia, United Kingdom et United States - est arrivée en même temps que la publication du rapport, nous sommes restés attentifs à ce sujet.

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

Nous avons vu les avancées de la Chine sur l'Europe, avec le format « 17+1 », c'est-à-dire des accords bilatéraux entre la Chine et des États européens, dont certains membres de l'UE, et avons donc souhaité sonner l'alarme. La Lituanie s'en est retirée : des trous dans la raquette apparaissent dans ce dispositif, mais il reste difficile pour les pays européens de s'en extraire. Il faut les accompagner face à l'impact croissant du parti communiste...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

...on pays et est régulièrement débriefé par l'autorité consulaire. Sur le format « 16+1 », initialement « 17+1 », il fallait faire exploser cette mauvaise structure, mais sans culpabiliser les États parties. Je rappelle que, même si la France n'a jamais contracté avec la Chine sur les routes de la soie, elle est l'un des premiers destinataires des 294 milliards d'euros d'investissements chinois en Europe.

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

...pays européens. On constate un émiettement des votes dans de nombreux pays, bloqués par un processus électoral reposant sur la proportionnelle - nous vivons le contraire en France, mais ce n'est pas mieux. Même dans les pays ayant connu la démocratie avant 1989, la considération des partis politiques est beaucoup moins forte dans l'opinion publique. Il y a un certain nombre de partis bizarres en Europe centrale. Dans ces pays, il n'y a pas de tradition de militantisme politique, mais des mobilisations sociales plus ponctuelles. La Bulgarie et la Roumanie sont entrées dans l'Union européenne juste avant la crise de 2008, ce qui les a empêchées de profiter de quelques années de croissance à l'instar des autres pays entrés en 2004. Alors que ces peuples étaient totalement mobilisés durant vingt ...

Photo de Marta de CidracMarta de Cidrac :

...rtance stratégique pour l'Union européenne et pour la France, avec des enjeux politiques et économiques, mais aussi de sécurité et de défense - je pense à la persistance de tensions au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine, à la lutte contre le terrorisme, aux migrations ou encore aux trafics d'armes, de drogues ou de personnes. Or, nous constatons aujourd'hui dans cette région un affaiblissement de l'Europe et un renforcement de l'influence de la Russie, de la Chine et de la Turquie. En outre, alors que la France s'était fortement investie dans cette région lors des conflits nés de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie, l'influence globale de notre pays s'est réduite ces dernières années, notamment en matière économique par rapport à l'Allemagne. En Bosnie-Herzégovine, il n'y a eu aucune visite officiell...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Je crains que, pour nos concitoyens, la politique européenne de sécurité et de défense commune se traduise essentiellement par une incapacité à tenir une position claire, en particulier face à la Turquie en Grèce et à Chypre. À cela s'ajoute l'absence de l'Europe aux côtés de la France en Afrique, au Mali et au Niger notamment. Je suis intéressé par l'avenir de l'Eurocorps, dont le siège est à Strasbourg. Ce corps de réaction rapide européen qui, à l'heure actuelle, ne brille pas par ses actions ni par sa réputation, est-il encore légitime ? Comment est-il considéré au sein de l'Union européenne ? A-t-il des perspectives d'évolution ?

Photo de Josette DurrieuJosette Durrieu :

Le débat sur les problèmes de sécurité y a-t-il lieu ? La menace en Afrique est réelle, on ne peut pas la passer par pertes et profits. C'est une région stratégique pour le XXIème siècle. Vous nous dites que les Américains se désintéressent pour la première fois de la Défense en Europe. Ce n'est pas neuf. Au Pentagone, il y a belle lurette que l'on considère que l'Europe est une affaire européenne. Et l'Ukraine, où l'on déplore encore vingt-cinq morts cette nuit, c'est l'affaire de qui ?

Photo de Josette DurrieuJosette Durrieu :

De l'Europe. Mais certains pays ne veulent entendre parler que de l'Otan. Les pays baltes notamment. L'Europe de la Défense se fera dans des projets, liés à des événements. Vous avez parlé de lucidité ? La politique doit reprendre ses droits. N'attendez rien de structures que l'on vous impose. A nous de faire valoir notre vision politique des choses. La technique suit toujours ; or, on en parle trop, y comp...

Photo de André ValliniAndré Vallini :

Vous avez cité le rapport qu'avec Daniel Reiner, Xavier Pintat et Jacques Gautier nous avons publié. Vous auriez pu le signer avec nous, tant ce que vous avez dit rejoint nos préoccupations. Nous sommes sur la même longueur d'ondes. Pivotement des Etats-Unis vers la zone Asie-Pacifique, apparition de menaces nouvelles sont autant d'éléments qui militent en faveur d'une Europe de la défense. Or, on n'avance pas ; le sommet de décembre fut, pour nous aussi, une grande déception. Les chefs d'État sont en retard sur leurs peuples. Il en va de même que sur les questions locales, où les citoyens se révèlent en avance sur les élus - je pense à l'intercommunalité, aux fusions de communes... Pourquoi ne pas saisir l'occasion des élections européennes pour monter un projet tran...

Photo de Pierre Bernard-ReymondPierre Bernard-Reymond :

Européen très convaincu, je n'en crains pas moins que le vieux rêve européen ne disparaisse si l'on ne procède pas à une réforme complète des institutions. Sans projet européen à long terme, il est vain de débattre d'économie ou de défense européenne. Il faut faire l'Europe avec ceux qui ont envie d'Europe. On peut s'organiser en plusieurs cercles. Ceux qui croient à un pouvoir intégré fédéral devraient pouvoir travailler de concert, et chercher à rapprocher ceux qui ont une vision moins politique de l'Europe. Le problème, c'est que l'on ne peut avancer sur les questions de Défense sans le Royaume uni. Il faudrait parvenir à sortir ces questions du cercle de l'Europ...