Interventions sur "université"

15 interventions trouvées.

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...i concerne les conférences territoriales ainsi que votre réflexion sur la pérennisation des aides. Je souhaite mettre l'accent sur deux points. Le premier concerne la qualité des campus. Lorsque nous avons entendu l'association des villes universitaires de France (Avuf), nous avons vu que la qualité des campus était perfectible et que seulement 17 % des étudiants considéraient que les campus des universités françaises constituaient un véritable atout. Sans doute y a-t-il beaucoup de chemin à faire pour les moderniser et pour en faire de vrais lieux de vie. Par ailleurs, un tiers du patrimoine universitaire est dans un état assez déplorable. Faut-il envisager un nouveau plan campus ? Faut-il un circuit de dévolution accentué ? Certaines universités le réclament. Faut-il envisager de nouveaux outils ...

Photo de Christian Redon-SarrazyChristian Redon-Sarrazy :

Comme vous l'avez dit, madame la ministre, les conditions de vie des étudiants sont essentielles pour leur réussite. Il existe des facteurs exogènes à l'université (logement, santé, culture, sport, etc.), mais aussi des facteurs endogènes, en particulier les conditions de réussite des études. La réussite est précisément l'objectif premier de tous ceux qui s'inscrivent à l'université. Mais elle dépend beaucoup des moyens que les universités sont en capacité de mobiliser, notamment pour la formation des étudiants, et en particulier les taux d'encadrement. Pe...

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

...onsultations d'ophtalmologie sont coûteuses et il n'est pas toujours facile pour un étudiant d'accéder aux soins. Il n'est pas non plus facile pour les étudiants d'accéder à un rendez-vous, tant cette spécialité est en tension dans beaucoup de territoires. Je veux aussi insister sur les expériences incroyables lancées sur des campus en province. Je me souviens de l'enthousiasme du président de l'université de La Rochelle ; je retiens également les atouts de l'institut national universitaire Champollion d'Albi, présent sur trois sites différents. La crise a souligné l'importance du cadre de vie pour les jeunes, sachant par ailleurs qu'au cours du premier cycle on peut faire de bonnes études à peu près partout. Les contrats de plan État-Région (CPER) à venir pourraient-ils porter des éléments de cett...

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

...entrée, dont on dit qu'elle pourrait être le moment d'une quatrième vague ? J'ai entendu dire que des consignes avaient été données aux rectorats pour anticiper le fait que la rentrée pourrait s'organiser dans des conditions anormales et, au mieux, dans des conditions associant présentiel et distanciel. Travaillez-vous à l'élaboration d'un cadre minimal d'organisation qui respecte l'autonomie des universités ? Nous nous interrogeons aussi sur le devenir des grands amphithéâtres. La crise que nous traversons tend plutôt à privilégier les petits groupes et les enseignements dirigés. Si c'est l'orientation choisie, cela suppose de grands investissements. Par ailleurs, en matière de santé, est-il prévu une stratégie ferme et structurée en matière d'autotests et de vaccination ? Finalement, le conjonc...

Photo de Hussein BourgiHussein Bourgi :

...lendemain. La décision prise à l'égard des restaurants a été appliquée aux restaurants universitaires comme s'il s'agissait de brasseries. C'est alors que les collectivités locales - la région Occitanie, la ville de Montpellier - ont volé au secours des étudiants. Mais nous avons été confrontés à une difficulté. Nous siégeons au conseil d'administration du Crous et au conseil d'administration des universités, mais nous n'avons pas les fichiers et les contacts nécessaires pour proposer une aide aux restaurants. Il y a donc des marges de progression dans ce domaine : le rôle d'une région n'est pas uniquement de signer un contrat de plan État-Région, de siéger une fois par trimestre au conseil d'administration du Crous et une fois tous les deux mois au conseil d'administration des universités ! Ce n'es...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement supérieur :

...antes ? Pouvez-vous prendre des engagements quant au maintien de ces classes préparatoires, même si les effectifs constatés à la rentrée 2018 sont très insuffisants ? Ma deuxième question concerne la prise en compte de l'objectif d'insertion professionnelle. Au cours des débats parlementaires, le Sénat avait fortement insisté sur l'impérieuse nécessité de lier la création de nouvelles places à l'université et dans l'enseignement supérieur avec les perspectives d'insertion professionnelle, afin de ne pas envoyer nos jeunes dans des voies sans issue. Au printemps, vous avez créé 21 000 places supplémentaires, puis à nouveau 10 000 places au cours de l'été. Dans quelles filières ? S'agit-il de filières qui embauchent ? Inversement, 127 000 places n'ont pas été affectées. S'agit-il de filières qui emba...

Photo de Philippe AdnotPhilippe Adnot, rapporteur spécial de la commission des finances (mission « Recherche et enseignement supérieur ») :

Madame la ministre, vous avez traversé sans encombre la mise en place des prérequis pour l'entrée à l'université. C'est une réforme de longue haleine qui ne portera ses fruits que dans le temps. On ne peut que vous souhaiter bonne chance pour la réussite de cette démarche. Une partie du produit de la contribution vie étudiante et de campus (CVEC) risque d'être reversée directement au budget général de l'État. Ne serait-il pas légitime que les éventuels excédents soient affectés à l'amélioration de la situ...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

...us étions aussi inquiets quant au calendrier mais vous nous avez rassurés. Le délai entre l'ouverture des voeux, le 15 janvier, et les réponses, le 21 septembre, était trop long. Faut-il fermer la porte à la hiérarchisation des voeux ? Je crois que cela mérite réflexion. Les chefs d'établissement saluent l'instauration d'un deuxième professeur principal. Disons-le, la « sélection » à l'entrée à l'université n'est pas un gros mot. La réflexion autour du continuum « bac plus trois, bac moins trois » est cruciale. Je voudrais donc vous féliciter car vous avez su faire preuve de sang-froid. Tous vos services, comme les rectorats, ont fait un gros travail. Je l'ai constaté en Bourgogne-Franche-Comté. Vous étiez attendue au tournant et je pense que vous avez bien réussi ! J'ai apprécié de travailler avec ...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

...entation. Nous disposerons bientôt d'éléments chiffrés : si l'orientation est véritablement choisie, le nombre de décrocheurs devrait être très faible en fin de première année d'études supérieures. Je vous remercie d'avoir apporté une réponse précise concernant la CVEC. Vous nous avez rassurés. Il faut une véritable lisibilité des algorithmes locaux. Comme le disait Stéphane Piednoir, certaines universités ont pondéré leurs critères au regard de l'algorithme central. Le dispositif « oui, si » a concerné 145 000 étudiants. Combien d'entre eux ont-ils accepté cette proposition et validé leur parcours d'accompagnement ? Comment se passe la mise en place des modules d'accompagnement dans les universités ? Qu'en est-il des directeurs d'études, ces enseignants chercheurs désignés pour coordonner les di...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

...r le recteur de Nantes ont fait le bilan de la façon dont ils avaient vécu Parcoursup. Ils sont très critiques, éprouvent un sentiment d'injustice - certains ont subi de très longs délais d'attente - et jugent la procédure opaque. Ils veulent simplement connaître les critères de notation. À Pau, par exemple, le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA) vaut 15 points. Les professeurs d'université qui ont contribué à élaborer les critères soutiennent le principe d'une transparence des algorithmes locaux, qui est un devoir moral. Ils estiment que les universités n'ont pas toutes appliqué la loi dans le même esprit : certaines en ont profité pour reporter sur d'autres établissements les candidats dont elles ne voulaient pas. Les lycéens souhaitent aussi que les résultats du baccalauréat so...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin, rapporteur :

Vous avez indiqué que le coût des dégâts occasionnés par les blocages des universités s'élevait à 5 millions d'euros et que l'État le prendrait en charge - c'est-à-dire, le contribuable. Un partenariat avec les tribunaux de grande instance (TGI) est-il envisageable pour que certaines de ces réparations soient effectuées sous la forme de travaux d'intérêt général par les auteurs de vandalisme ? Le Sénat a rétabli la semaine dernière la compétence de l'Office français de l'immigra...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

... je sais que la transparence des outils informatiques nourrit la confiance. Avez-vous regardé de près la pondération de ces trois éléments dans les algorithmes locaux ? Il y va du respect de la loi... À la différence d'APB, Parcoursup permet la mobilité géographique, ce qui est une bonne chose. Mais les chiffres qui circulent font état de quotas de mobilité oscillant entre 1 % et 70 % selon les universités : est-ce vrai ? Une régulation n'est-elle pas souhaitable ? Toutes les universités n'ont pas joué le jeu du « oui, si », qui limite leur visibilité sur le nombre d'étudiants qu'ils accueilleront à la rentrée. Ne peut-on modifier le calendrier sur ce point ? La rentrée a lieu dans deux mois ! Vous aviez promis, madame la ministre, que nous aurions à connaître d'un grand plan d'orientation dans ...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Nous sommes tous des sénatrices et des sénateurs de la République française, décidés à faire avancer les choses. Ne doutez pas de ma loyauté républicaine, madame la ministre. M. Mahjoubi a tenu à nous rassurer sur les algorithmes locaux, mais l'université de Pau et des pays de l'Adour m'a communiqué le sien, avec le nombre de points associés aux différents éléments contenus dans les dossiers des lycéens : le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA), par exemple, contrairement aux assurances que vous me donniez en séance en janvier dernier, en rapporte quinze ! Si l'université de Pau publie son algorithme, pourquoi les autres ne le feraie...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Merci, madame la ministre, et cher collègue Ouzoulias, d'avoir cité l'esprit démocratique de l'université de Pau et des pays de l'Adour ! L'outil Parcoursup fonctionne globalement, il accompagne davantage et est plus transparent qu'APB. Mais la loi ORE a une ambition qui ne se résume pas à l'affectation. Les appréciations portées par les professeurs du secondaire sont très variables ; comment faciliter leur appropriation de l'outil, afin d'éviter les disparités selon les établissements, que les com...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...liquée. Le système manque toutefois de clarté : certains lycéens, classés 200e ou 250e sur la liste d'attente de leur filière de prédilection et ignorant sa capacité d'accueil, finissent souvent par en choisir une autre. Une meilleure information sur le nombre de places dans chaque formation permettrait d'y remédier. Nous avons été plusieurs à souligner le succès du « oui, si », mais toutes les universités n'ont pas joué le jeu, invoquant le manque de moyens pour le faire. Avant le baccalauréat, 18 000 lycéens n'avaient reçu aucune réponse positive sur Parcoursup, soit 21,5 % ; la comparaison avec APB n'est pas totalement pertinente, mais enfin, l'an dernier, ils n'étaient que 19 % dans cette situation. L'affectation au fil de l'eau a ses avantages et responsabilise les lycéens, mais il faut dir...