Interventions sur "élève"

275 interventions trouvées.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Je maintiens que les dérogations à la politique nationale d’orientation apportées par ces nouvelles dispositions relatives aux expérimentations nous confortent dans nos craintes : dès l’enseignement secondaire, l’orientation pourra avoir lieu de façon dérogatoire sans aucune garantie quant au respect des vœux d’un élève et de sa famille. C’est pourquoi nous souhaitons que la loi prévoie que les parents puissent refuser de faire participer leurs enfants à ces expérimentations sur l’orientation.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

...conceptions différentes ; d’ailleurs, j’ai beaucoup apprécié le fait que vous fassiez évoluer ce Conseil, pour favoriser des réflexions, avec des neurobiologistes, sur « comment apprendre » ; c’est important. Mes chers collègues, il ne faut pas considérer l’évaluation comme une sanction ; il s’agit plutôt d’un processus dynamique, qui permet de donner des points de repère aux établissements, aux élèves, aux enseignants. Monsieur le ministre, quelle place, quelle orientation, pourrait-on donner aux inspecteurs pédagogiques régionaux, les IPR, et aux inspecteurs de l’éducation nationale, les IEN, sans changer leur profession ? Ces inspecteurs devraient jouer un rôle encore plus important à l’égard des établissements scolaires, afin de permettre à ceux-ci de s’améliorer. Enfin, faites attention...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

...els mécanismes existent déjà. Il en va d’ailleurs de même avec les établissements publics locaux des savoirs fondamentaux, dont nous discutions ce matin. Je n’avais pu intervenir, car je m’étais déjà exprimée, sur la liaison entre la classe de cours moyen et la classe de sixième. Une telle liaison existe déjà ; de nombreux efforts sont réalisés par les écoles primaires et les collèges. Ainsi, les élèves de CM2 vont visiter le collège et le premier jour de rentrée leur est entièrement consacré. D’ailleurs, il y a tellement de choses qui sont faites que les élèves de sixième sont rapidement très à l’aise et que leurs classes posent des problèmes de discipline par la suite.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...us demande de bien vouloir retirer votre amendement ; à défaut, j’émettrai un avis défavorable. Je sollicite également le retrait de l’amendement n° 430 rectifié. L’amendement n° 382 rectifié bis, qui vise à intégrer la mesure de la mixité sociale des établissements à tous les stades de l’évaluation, est en grande partie satisfait par le droit existant : un indice de position sociale des élèves, établi par la DEPP, permet de mesurer la composition sociale des classes et des établissements. Ces éléments seront pleinement pris en compte dans les évaluations d’établissement. En outre, la communication aux conseils départementaux de l’éducation nationale, les CDEN, ne me paraît pas nécessaire dans la mesure où le ministre a prévu de les réformer. Je vous demande donc, madame Cartron, de ...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

...s missions du conseil d’évaluation de l’école. L’évaluation n’est pas qu’un outil formel de contrôle des connaissances. Elle s’exerce tout au long des enseignements et des contenus pédagogiques. Si elle vise bien évidemment à vérifier que les référentiels de compétences ont bien été acquis, elle s’assure également de la qualité de la transmission, afin d’adapter les contenus au quotidien et aux élèves. L’égalité entre les femmes et les hommes fait partie des valeurs qui doivent être transmises par l’école de la République. Cette volonté pédagogique étant relativement récente, il est difficile d’en quantifier les résultats concrets. Afin de renforcer l’effectivité de cette transmission, le présent amendement tend à intégrer aux missions du conseil d’évaluation de l’école le suivi de la trans...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...t n° 159, monsieur le président. Il y a une cohérence à démocratiser certaines instances et à leur donner de nouvelles prérogatives. Cet amendement vise à accorder un droit de veto au Cneser, le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche, après la parution d’arrêtés concernant des décisions largement rejetées par la communauté éducative. Nous voulons intégrer enseignants et élèves au Conseil supérieur des programmes, afin de bénéficier de l’expertise des uns et du retour des autres. Nous voulons également permettre à différents organismes de s’autosaisir et de conduire des auditions.

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

...lic de l’éducation. Cette évaluation a été particulièrement contrastée. L’offre de formation initiale en matière d’égalité entre les femmes et les hommes est la plupart du temps optionnelle, et peu de modules de formation continue y font référence dans les plans académiques de formation. Il convient donc de réaliser une nouvelle évaluation permettant de mesurer l’effectivité de la formation des élèves à l’égalité entre les filles et les garçons et entre les femmes et les hommes, l’effectivité de la formation initiale des personnels éducatifs à la transmission de ces valeurs aux élèves, quelle que soit la discipline concernée, et l’existence de modules de formation continue en quantité et en qualité suffisantes pour poursuivre cette dynamique.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

Cet amendement est identique, ou presque, au précédent. Cette ouverture des examens blancs aux enfants instruits à domicile permettrait l’entraînement en conditions réelles d’examen et le rapprochement de ces élèves de l’institution scolaire ; cela me semble important, ne serait-ce que pour donner aux enfants concernés une idée de ce qu’est un examen, mais aussi pour des raisons de socialisation.

Photo de Mireille JouveMireille Jouve :

Il s’agit, par cet amendement, de préciser l’article 9 bis A en ajoutant que les élèves instruits à domicile qui feraient le choix de participer aux évaluations organisées à l’échelon national doivent le faire au sein d’un établissement d’enseignement public et que leurs épreuves doivent être corrigées par le personnel enseignant de cet établissement. Il serait dommage que l’article 9 bis A ait pour effet que, dans certains cas, ces évaluations ne soient pas réalisées in...

Photo de Christine LavardeChristine Lavarde :

Cet amendement a été déposé par Philippe Mouiller, qui s’est appuyé, pour le rédiger, sur des retours du terrain faisant état d’un manque de formation des professeurs s’agissant de l’accueil et de l’encadrement des enfants en situation de handicap. L’objet de l’amendement est justement d’introduire dans la formation des enseignants un module de formation relatif notamment à l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Dans le master MEEF, « Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation », les étudiants voient leur deuxième année de cursus organisée en un mi-temps d’enseignement, exerçant, en responsabilité, devant les élèves dans un établissement scolaire, et un mi-temps de formation. Après une première année de master essentiellement consacrée à la préparation intensive des concours de recrutement, l’organisation de cette deuxième année conduit de nombreux étudiants à se retrouver devant des classes, assumant une responsabilité, sans que, le plus souvent, ils y aient été suffisamment préparés et formés. Cet amend...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

S’agissant de l’amendement de M. Mouiller, l’article L. 721-2 du code de l’éducation prévoit déjà que les Espé – demain, les Inspé – organisent des formations de sensibilisation à la scolarisation des élèves en situation de handicap. Cet amendement est donc satisfait par l’état actuel du droit. J’en demande le retrait. Concernant l’amendement de M. Ouzoulias, les stages sont un élément essentiel de l’apprentissage du métier d’enseignant. C’est au cours des stages que le futur enseignant valide son projet professionnel et développe sa véritable professionnalité. Je suis opposé, tout comme la commiss...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Je souhaite revenir sur l’importante question de la formation des accompagnants des élèves en situation de handicap, les AESH. L’obligation d’adaptation à l’emploi à laquelle ces professionnels sont astreints – cela représente soixante heures – nous semble insuffisante et trop généraliste. En effet, les différents types de handicaps ou de troubles de l’enfant nécessitent sans doute des formations plus spécialisées. Au demeurant, ces formations sont souvent dispensées trop tardivement...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

...ontés à des défis sociaux, comme l’évolution des métiers et des compétences, à des défis stratégiques, notamment celui de la souveraineté numérique appliquée à l’éducation, à des défis démocratiques, en particulier les risques d’aggravation de la manipulation par internet, et à des défis éthiques. Nous constatons un effort louable, gouvernement après gouvernement, mais inachevé pour permettre aux élèves de s’intégrer dans le monde numérique. Le bilan est en demi-teinte. À mon sens, il est grand temps aujourd’hui de nous attaquer à la racine du problème, que l’on constate dans tous les secteurs de la société : la formation des formateurs. J’ai d’ailleurs adressé un courrier au Président de la République et au Premier ministre pour que la montée en compétence du numérique de tous nos concitoyens...

Photo de Samia GhaliSamia Ghali :

...nous abstenons ou votons contre par principe. Cet amendement, qui concerne le codage, la lecture et le langage informatiques, est essentiel. Je regrette simplement que l’amendement que j’avais déposé n’ait pas été adopté alors qu’il était complémentaire… Madame Morin-Desailly, vous avez raison d’insister sur l’importance de la formation des enseignants ; c’est une évidence. Mais la formation des élèves est tout aussi nécessaire. Nous aurions gagné du temps en adoptant les deux amendements. Pourquoi légiférer aujourd’hui sur la formation des enseignants et attendre un futur texte pour nous prononcer sur celle des élèves ? Pour ma part, je maintiens ma position. Nous prenons beaucoup de retard. Dans les cours d’informatique, on enseigne encore l’unité centrale. Je suis désolé, mais il faut pass...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Il va obtenir le même avis que l’amendement précédent, car il partage la même ambition d’élargir et de moderniser le code de l’éducation. Il existait déjà une sensibilisation à la scolarisation des élèves en situation de handicap. Néanmoins, la notion d’« enjeux de l’école inclusive » est plus large. La commission émet un avis favorable.

Photo de Jean-François LongeotJean-François Longeot :

... de l’école de la République, il semble qu’elle n’est pas toujours dispensée dans les écoles. La sensibilisation des futurs professeurs aux enjeux environnementaux permettrait de les inciter à intégrer plus largement les thématiques environnementales dans leurs enseignements. Elle doit également leur permettre de modifier leur propre comportement au quotidien, comportement qui influence celui des élèves. Dans le cadre des écoles supérieures du professorat et de l’éducation, les futurs professeurs bénéficient déjà de formations de sensibilisation en matière d’égalité entre les hommes et les femmes, de lutte contre les discriminations, de manipulation de l’information, ou encore de scolarisation des élèves en situation de handicap. Cet amendement tend à élargir les missions de sensibilisation d...

Photo de Christine LavardeChristine Lavarde :

Au-delà de la sémantique, cet amendement vise à modifier le sens de la formation des enseignants. Il s’agit non pas uniquement de prévoir un accueil physique des élèves en situation de handicap dans les classes, mais bien d’essayer de leur apprendre de nouvelles choses. Voilà pourquoi il importe de préciser ce que l’on attend de la formation des enseignants.

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

...nsi qu’un nombre de contractuels plus élevé. C’est le cas, principalement, dans les zones d’éducation prioritaire. Cet état de fait pose un problème pour ces enseignants, qui peuvent faire face à des situations particulièrement difficiles créant un réel malaise professionnel. À la suite de quoi, ils recherchent un autre établissement, ce qui entraîne l’emploi de contractuels, etc. Concernant les élèves, la continuité pédagogique et la stabilité de leur lieu d’éducation ne sont jamais acquises, alors même qu’un établissement d’éducation prioritaire a pour vocation d’offrir à ses élèves un cadre de nature à pallier les conséquences des inégalités socio-économiques par « un renforcement de l’action pédagogique et éducative ». Je prendrai un exemple. Selon l’étude d’octobre 2018 du Cnesco, les en...

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

...re qu’il s’agissait d’un vrai problème. Deux de nos collègues députés ont d’ailleurs produit un rapport sur la Seine-Saint-Denis dans lequel l’école est pointée du doigt. Je voulais vous alerter sur le fait qu’un département comme celui-ci souffrait énormément : les situations auxquelles est confrontée l’école concernent aussi la police, avec leur lot de souffrance pour les personnels et pour les élèves. J’espère que nous aurons l’occasion de revenir sur ce point pour affiner notre réflexion. Quoi qu’il en soit, je retire mon amendement.