Interventions sur "vaccination"

64 interventions trouvées.

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

...t amendement vise à demander au Gouvernement de remettre au Parlement, avant le 28 février prochain, un rapport sur les perspectives en matière de traitements médicamenteux contre le virus du covid-19. Il semblerait, selon ce qu’a déclaré mardi dernier le ministre des solidarités et de la santé, que le Gouvernement se soit procuré un médicament prometteur visant à guérir du covid-19. Couplé à la vaccination, ce médicament permettrait de sortir complètement des vagues épidémiques que nous connaissons depuis l’année dernière. Ce n’est pas tout à fait une petite nouvelle ! Le Gouvernement aurait même précisé qu’il avait commandé 50 000 doses, sans que l’on comprenne très bien à quoi correspond ce chiffre : si ce médicament revêt l’importance qu’on lui prête, pourquoi 50 000 doses ? Nous aurons peut-êt...

Photo de Claude MalhuretClaude Malhuret :

..., il est impossible d’être exhaustif en deux minutes. Je me contenterai donc de donner quelques éléments supplémentaires pour expliquer plus avant pourquoi, selon moi, le texte de la commission n’est pas satisfaisant. Premièrement, la territorialisation proposée pose problème. Retenir deux critères, et deux critères seulement, pour supprimer le passe sanitaire, à savoir l’incidence et le taux de vaccination, c’est s’enfermer dans un cadre excessivement rigide. En matière de santé publique, ces seuls critères ne sauraient suffire : les éléments à prendre en compte sont beaucoup plus nombreux, et le conseil scientifique y travaille d’ailleurs en permanence. Quant à la fixation d’un seuil strict par département, elle ignore la réalité des déplacements : il n’y a pas de frontières entre les départemen...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Beaucoup d’orateurs l’ont expliqué mieux que je ne vais le faire : la présence de quelques réfractaires à la vaccination a ouvert la voie à une politisation du débat. Nous ne saurions poursuivre en ce sens, mais le véritable enjeu ne saurait être esquivé : oui, la volonté d’enjamber des échéances électorales majeures pose un problème démocratique pour notre pays. Certains font valoir que l’hôpital est en tension.

Photo de Fabien GayFabien Gay :

Depuis le début, nous avons dit non à l’état d’urgence, non au passe sanitaire, mais oui, mille fois oui, à la vaccination !

Photo de Fabien GayFabien Gay :

Vous ne pouvez pas laisser entendre que, parce que nous sommes contre l’état d’urgence, pour la démocratie, pour le respect du Parlement et contre le passe sanitaire, nous sommes contre la vaccination. Au contraire, nous y sommes favorables ! La parole publique est déjà discréditée dans suffisamment d’enceintes : ne vous faites pas le relais des pires diffamations au sein du Parlement. Aussi, j’attends des excuses de votre part !

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

... colère de Fabien Gay est aussi la mienne. À présent, je comprends parfaitement pourquoi vous venez devant nous à ce moment précis pour défendre ce texte de loi : vous l’instrumentalisez au profit d’un débat politique tendant à faire passer le Président de la République pour l’incarnation de la raison et son opposition pour l’incarnation du mal. On va jusqu’à prétendre que nous serions contre la vaccination. Je vous le dis avec une extrême gravité : ce dont nous débattons, c’est de la préservation de l’État de droit et de la Constitution. §Notre norme suprême n’est pas abolie par l’épidémie, et ce que nous voulons, ce sont des arguments juridiques, non des arguments médicaux : j’y insiste, ce que nous défendons ici, c’est la Constitution. Depuis le début de cette crise, le Gouvernement a disposé d...

Photo de Guy BenarrocheGuy Benarroche :

...ins. En l’occurrence, vous nous demandez d’accorder un blanc-seing au gouvernement actuel et au suivant, dont nous ignorons tout ; il s’agirait en effet d’enjamber l’élection présidentielle et les élections législatives pour laisser perdurer ces dispositions jusqu’à la fin du mois de juillet prochain. Quelles que soient nos opinions au sujet de la crise sanitaire, notamment à propos des taux de vaccination, je vous le dis clairement : monsieur le secrétaire d’État, le Sénat ne vous donnera pas de blanc-seing pour huit mois.

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

...nnêteté et de sincérité au cours de nos discussions : c’est cela aussi, la marque du Sénat. Les précédents orateurs l’ont rappelé : la situation sanitaire s’améliore, et nous nous en félicitons, grâce au vaccin. Je ne rappellerai pas les différents obstacles que nous avons dû surmonter pour que nos concitoyens y aient accès. En revanche, je ne cesserai de le répéter : nous sommes favorables à la vaccination, comme nous sommes favorables à la troisième dose de vaccin. C’est grâce à lui que nous avons pu faire reculer l’épidémie, et nous espérons qu’il nous permettra d’en finir bientôt avec ce virus. Monsieur Lévrier, comment pouvez-vous laisser penser que nous avons été, ne serait-ce qu’une nanoseconde, opposés à la vaccination ? C’est faux ! À l’instar de Fabien Gay, je vous demande des excuses. N...

Photo de Laurence Muller-BronnLaurence Muller-Bronn :

...à venir. Certes, l’injection du vaccin n’est pas inscrite dans la loi comme étant obligatoire, mais le passe est une forme de contrainte qui a bien pour objectif de vacciner toute la population, y compris, bientôt peut-être, les enfants à partir de 5 ans. Pourtant, comme l’a souligné Olivier Véran le 26 octobre dernier, lors de son audition au Sénat, notre pays a déjà atteint un niveau record de vaccination. Vous devrez donc en assumer les responsabilités et répondre aux questions légitimes des élus et des citoyens concernant leur santé. Pour ma part, j’estime que ce texte n’est pas légitime. J’en veux pour preuve le vote à l’Assemblée nationale, qui s’est joué à dix voix près, alors que vous détenez une confortable majorité de députés. Je le répète, rien ne justifie que l’on vous accorde un blan...

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

...ion relative au passe sanitaire – obligation vaccinale pour les soignants, voire quarantaine s’ils reviennent d’un pays classé en zone rouge –, sans que leur schéma vaccinal soit reconnu par la Haute Autorité de santé. Le Gouvernement a publié, à la fin du mois de septembre, me semble-t-il, une infographie proposant à ces personnes, vaccinées en particulier avec Spoutnik, de refaire une nouvelle vaccination, c’est-à-dire, en fait, de recevoir quatre doses. Vous m’objecterez que, sur ces quatre doses, deux ne sont pas reconnues, donc que c’est comme si elles ne comptaient pas… Mais elles ont tout de même été injectées ! Avec cet amendement, je propose tout d’abord d’affirmer le droit de chacun de voir son schéma vaccinal reconnu, quel que soit le vaccin reçu, et ainsi de bénéficier du passe sanitair...

Photo de Annie Delmont-KoropoulisAnnie Delmont-Koropoulis :

Cet amendement vise à imposer un passe sanitaire pour accéder aux établissements accueillant des personnes vulnérables dans l’ensemble des départements. Les personnes accueillies dans les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux ont fait partie des publics prioritaires pour l’accès à la vaccination. Elles sont donc majoritairement vaccinées. Néanmoins, leur extrême vulnérabilité exige de prendre un maximum de précautions : il faut à tout prix leur éviter une exposition au virus. Une contamination, même minime, peut avoir des effets redoutables, compte tenu des multiples facteurs de comorbidité qu’elles présentent.

Photo de Guy BenarrocheGuy Benarroche :

Pour notre part, nous nous opposons à la territorialisation du passe sanitaire, non seulement dans les termes qui nous sont proposés, mais de manière générale. En effet, les critères retenus dans ce cadre nous paraissent arbitraires. Pourquoi fixer un seuil de 75 % de vaccination de la population ? De plus, pourquoi se contenter du taux de vaccination ? On le sait très bien aujourd’hui : il n’existe pas de corrélation entre le taux de vaccination et l’immunité. Non seulement l’efficacité du vaccin s’étiole avec le temps, mais elle varie beaucoup selon les individus, qu’il s’agisse de personnes âgées, de personnes fragiles ou de sujets jeunes. Plus de 50 % des personnes a...

Photo de Guy BenarrocheGuy Benarroche :

Je l’ai indiqué précédemment, selon nous, le taux de vaccination n’est pas un critère probant dans l’hypothèse d’un usage restreint du passe sanitaire. L’un des amendements présentés à l’Assemblée nationale tendait à y ajouter l’indicateur de l’incidence, ce qui serait déjà un net progrès ; nous ne sommes pas les seuls à le penser. Tenons-nous pour autant le sésame absolu, celui qui nous permettrait de décider quand il est opportun d’imposer le passe ? Un tro...

Photo de Jérôme BascherJérôme Bascher :

Nous proposons de considérer le chiffre de 80 % de la population éligible à la vaccination. Ainsi, nous disons clairement de qui nous parlons.

Photo de Laurence Muller-BronnLaurence Muller-Bronn :

...tage et de la pathologie. On peut être porteur, malade et transmetteur avec une couverture vaccinale élevée. Des exemples en milieu clos, en prison ou dans des pays dont 80 % de la population sont vaccinés, montrent que la circulation épidémique peut-être contrôlée, comme en Suède, par exemple, ou évolutive – c’est le cas en Israël ou à Singapour –, indépendamment de la couverture vaccinale. La vaccination avec les produits actuellement proposés n’est pas un indicateur de la situation épidémique ou de sa maîtrise. Le passe sanitaire ne se justifie donc pas.

Photo de Marie-Pierre de La GontrieMarie-Pierre de La Gontrie :

La rédaction adoptée par la commission prévoit à la fois un taux de vaccination de la population globale de 75 % et une circulation active du virus constatée et mesurée par un taux d’incidence élevé. Cette expression est floue. Nous proposons donc de dire les choses de manière nette et de remplacer le terme « élevé » par « supérieur ou égal à 50 pour 100 000 habitants sur une durée continue d’au moins sept jours. » En effet, nos concitoyens doivent connaître très clairement...

Photo de Sylviane NoëlSylviane Noël :

...istant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent. […] Les conséquences de la pandémie sur la santé psychologique et mentale des enfants, et surtout des adolescents, sont profondes et probablement durables. […] S’agissant de l’immunité collective, est-il éthique de faire porter aux mineurs la responsabilité, en termes de bénéfice collectif, du refus de la vaccination d’une partie de la population adulte ? » Pour toutes ces raisons, il convient de mettre un terme au passe sanitaire pour les mineurs.

Photo de Annie Delmont-KoropoulisAnnie Delmont-Koropoulis :

...es à l’épidémie. En effet, dans cette tranche d’âge, le taux de cas graves suivis médicalement est inférieur à 1 % et le taux de décès frôle 0 %. Dans le même temps, la couverture vaccinale à 85 % de la population est suffisante pour protéger les adultes. Il est temps de rendre à chacun la maîtrise de sa santé, en collaboration avec son médecin et son pharmacien. Continuer dans l’incitation à la vaccination des enfants, par l’obligation du passe sanitaire pour les 12-18 ans, décrédibiliserait fortement la parole politique. Pour ces raisons, cet amendement vise à sortir les mineurs des dispositifs liés au passe sanitaire.

Photo de Laurence Muller-BronnLaurence Muller-Bronn :

Cet amendement vise à ne pas soumettre au passe sanitaire les jeunes de moins de 18 ans, afin que ceux-ci ne soient pas exclus des activités scolaires, sportives et culturelles. D’une part, le taux de vaccination des 12-18 ans est déjà très élevé, et, d’autre part, le vaccin n’a pas démontré d’efficacité totale dans la lutte contre la transmission du virus. Aussi, il n’est plus nécessaire aujourd’hui de prolonger la pression vaccinale. Par ailleurs, plusieurs études récentes font état de risques avérés de complications cardiaques chez les jeunes de moins de 18 ans. Le Parlement n’a reçu aucune informati...

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

Cet amendement de repli vise à exclure du dispositif de recours au passe sanitaire les professionnels exerçant dans les établissements visés et soumis à la présentation d’un passe sanitaire par le public. Il s’agit de cesser de culpabiliser et d’infantiliser ces personnels en les obligeant à se faire vacciner ; au regard du taux de vaccination atteint en moyenne sur notre territoire, cela n’a plus aucune raison d’être. Cela concerne, par exemple, des professionnels travaillant dans les bibliothèques, les médiathèques, les crèches, etc. Comme cela a déjà été rappelé précédemment par plusieurs de mes collègues, la présentation d’un passe sanitaire, notamment sur le lieu de travail, entraîne bien souvent une observation moindre des geste...