Interventions sur "directeur"

46 interventions trouvées.

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...ait être assorti de décharges de classes, afin de leur laisser davantage de temps pour régler les problèmes administratifs. Mais c'est là que ça coince ! Et le rapporteur ne nous rassure pas en affirmant que le dispositif serait réservé aux plus grandes écoles, de neuf classes ou de douze classes. Ça coince aussi sur le fait que l'ensemble des chargés d'école, qui demandent à être reconnus comme directeurs, ne le sont pas. Ça coince encore sur des histoires d'avancement accéléré. Le temps mis à publier les décrets en dit long sur l'opposition qui demeure. Revenons-en à ce qui existait auparavant : aucun dysfonctionnement n'était apparu.

Photo de Jérémy BacchiJérémy Bacchi :

...r de la création de déserts éducatifs. Cet article conduit donc à une contradiction entre ce qu'il prétend mettre en place et ses implications sur le terrain. Enfin, les auteurs du texte, dans leur exposé des motifs, affirment avec solennité une ambition égalitaire, sans rien proposer d'autre pour y parvenir qu'une réforme de l'affectation des enseignants laissée au choix des directrices et des directeurs d'école.

Photo de Monique de MarcoMonique de Marco :

Pour compléter l'argumentation de mes collègues, je précise que l'article 3 vise à permettre de déroger aux règles d'affectation des enseignants, en prévoyant que les directeurs d'établissement puissent recruter par contrat. Il s'agit d'une proposition récurrente, dont la mise en œuvre s'est souvent soldée par un échec. Ce fut par exemple le cas du dispositif Éclair mis en place en 2011 dans les quartiers prioritaires. Ce que l'on a appris de telles initiatives, c'est que l'obligation de réaffectation de l'enseignant à son poste d'origine, à l'issue du contrat, est trè...

Photo de Bernard FialaireBernard Fialaire :

... pour un type d'enseignement particulier, celui dans le primaire. Je propose d'appeler les choses par leur nom : l'école supérieure du professorat des écoles devrait s'appeler « école normale ». Contrairement à ce que j'ai entendu, il ne s'agit pas d'un retour en arrière. J'ai moi-même commencé mes études supérieures dans une unité de formation et de recherche (UFR), sous la responsabilité d'un directeur, avant que cela redevienne une faculté dirigée par un doyen : je ne suis pas sûr que l'évolution de cette dénomination ait constitué une régression très importante. Tout au contraire, un changement de nom apporterait davantage de clarté, ce dont la formation a besoin aujourd'hui. La formation des professeurs a également besoin de davantage d'efficacité et de repères. Que les étudiants qui entam...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

...ns peu mobilisables en cas de difficultés d'enseignement en classe. C'est pourquoi il serait utile de la compléter par des modules relatifs aux méthodes pédagogiques favorisant la compréhension du principe de laïcité par les élèves. Troisièmement, nous souhaitons en revenir à la situation antérieure à 2019, en décentralisant de nouveau l'initiative en matière de nomination des directrices et des directeurs d'Inspé. Pour le dire plus clairement, il s'agit de faire aujourd'hui davantage confiance aux équipes qui administrent au quotidien ces instituts via le conseil de l'école, plutôt que de centraliser ce pouvoir d'initiative, comme l'avait prévu votre prédécesseur, monsieur le ministre.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin, rapporteur :

Nous souhaitons, pour notre part, que le ministère ait la main sur la nomination du directeur de l'Inspé. Pour cette raison, l'avis est défavorable.