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Monsieur le ministre, vous nous dites que cette mesure est conçue pour les usagers, qui vivent la galère au quotidien, et pour les salariés, mais, vous le dites vous-même, il manquait l’an dernier 1 800 chauffeurs de bus et l’on n’arrive pas à recruter, malgré le grand plan lancé par Jean Castex ! Quel en est l’horizon ?
Les conducteurs ont de petits salaires et vous leur avez cassé le statut et retiré la retraite, à eux comme à l’ensemble des salariés ! Cela ne donne pas envie de conduire un bus pour un salaire qui commence à 1 300 euros par mois. De fait, on ne trouvera pas de candidats. En réalité, l’enjeu n’est pas l’augmentation du niveau de salaire des c...
Toutefois, vous le savez, le service sera encore plus dégradé, pour un prix qui augmentera chaque année.
Lui, on va le laisser crever…
Monsieur le ministre, le sac à dos social renforcé, puisque c’est ainsi que cela nous est présenté, concerne-t-il l’ensemble des salariés ? On parle beaucoup des machinistes, mais la question se pose également pour les mainteneurs ou pour les salariés du centre de régulation et d’information des voyageurs (Criv) de la RATP. En bénéficieront-ils...
En vous écoutant, monsieur le rapporteur, il me vient une question : quels sont ces « nouveaux métiers » pour lesquels il faudra recruter en droit privé et qui n’existent pas pour l’instant à la RATP ? L’ouverture à la concurrence créera-t-elle donc de nouveaux métiers, comment on nous ne le dit ? Puisque c’est ainsi que l’on justifie ces troi...
Monsieur le ministre, vous affirmiez tout à l’heure que l’ouverture à la concurrence ne réglerait pas tous les problèmes, mais qu’elle aiderait à en résoudre certains. M. Savoldelli a eu raison de le dire : les classes populaires d’Île-de-France seront les premières touchées. On va commencer par la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise, c’est-à-d...
Monsieur le rapporteur, si une telle dérogation aux règles relatives à l’amplitude horaire est possible à la RATP, c’est bien par ce que ses salariés disposaient d’un statut protecteur : ils accomplissaient, et accomplissent toujours, une mission de service public. Ils travaillent nuit et jour, en dérogeant à certaines dispositions générales du...
Minimum !
Ne jouez donc pas avec nous à ce petit jeu : nous ne sommes en rien hostiles au débat parlementaire ! Nous allons donc voter cette motion. Elle ne sera peut-être pas acceptée, avec votre complicité, monsieur le rapporteur. On l'a vu : on ne savait même pas qui était l'auteur de la loi… Était-ce son auteur officiel, le rapporteur ou le ministre...
Cela promet !
Ah bon ?
M. Fabien Gay. Je commencerai par remercier M. Karoutchi
Si ! Pourquoi ? Parce que l'ouverture à la concurrence concernera les filiales mêmes de la RATP. On va donc désintégrer le service public, privatiser les filiales une à une et mettre en concurrence les salariés les uns contre les autres, alors qu'ils proviennent de la même entité.
Monsieur le ministre, vous nous dites que cette mesure est conçue pour les usagers, qui vivent la galère au quotidien, et pour les salariés, mais, vous le dites vous-même, il manquait l'an dernier 1 800 chauffeurs de bus et l'on n'arrive pas à recruter, malgré le grand plan lancé par Jean Castex ! Quel en est l'horizon ?
Les conducteurs ont de petits salaires et vous leur avez cassé le statut et retiré la retraite, à eux comme à l'ensemble des salariés ! Cela ne donne pas envie de conduire un bus pour un salaire qui commence à 1 300 euros par mois. De fait, on ne trouvera pas de candidats. En réalité, l'enjeu n'est pas l'augmentation du niveau de salaire des c...
Toutefois, vous le savez, le service sera encore plus dégradé, pour un prix qui augmentera chaque année.
Lui, on va le laisser crever…
Monsieur le ministre, le sac à dos social renforcé, puisque c'est ainsi que cela nous est présenté, concerne-t-il l'ensemble des salariés ? On parle beaucoup des machinistes, mais la question se pose également pour les mainteneurs ou pour les salariés du centre de régulation et d'information des voyageurs (Criv) de la RATP. En bénéficieront-ils...
En vous écoutant, monsieur le rapporteur, il me vient une question : quels sont ces « nouveaux métiers » pour lesquels il faudra recruter en droit privé et qui n'existent pas pour l'instant à la RATP ? L'ouverture à la concurrence créera-t-elle donc de nouveaux métiers, comment on nous ne le dit ? Puisque c'est ainsi que l'on justifie ces troi...