Les amendements de François Bonhomme pour ce dossier

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Monsieur le ministre, au risque de détonner avec une forme d’unanimisme que je perçois ici pour faire entrer à l’école tout ce que la société peut avoir dans sa modernité, je crois qu’on devrait, au contraire, se poser deux fois la question de l’opportunité de faire entrer à l’école tout ce qui relève des nouvelles technologies, en l’espèce, le...

Au risque, encore, de détonner, je doute pour ma part que la place des élus soit principalement dans les écoles. J’estime qu’ils doivent rester à travailler au sein des assemblées parlementaires ou locales, tandis que les élèves doivent rester à l’école.

Par ailleurs, de telles initiatives peuvent constituer non seulement un facteur de surcharge, mais surtout de dénaturation. Un élève, par définition, n’est pas un citoyen ; c’est un citoyen en construction, ce qui n’est pas la même chose. La construction d’un individu se fait par le détour des disciplines et des grands textes ; tel est le cœur ...

Je souscris globalement au projet d’inscrire les considérations environnementales dans le code de l’éducation. À cet égard, l’amendement de notre collègue Maurey me semble parfaitement adapté. Cela étant, je tiens à dire à nos collègues que l’ajout continuel de phrases ou de mots supplémentaires dans le code de l’éducation ne fera pas tout. No...

Il n’y a pas un journal télévisé, pas un support de presse écrite qui n’évoque qui la reproduction des tortues aux Galapagos, qui la fonte des glaciers. En cinq ou dix ans, le réchauffement climatique, et c’est un progrès, est devenu une question majeure, l’objet principal des sujets ou des articles des médias. Il faut prendre acte de cette sit...

Je ne suis pas étonné que la reformulation du principe d’autorité fasse autant débat. En une trentaine d’années, l’école est sans doute devenue l’instrument d’intégration de la République le plus malade. Les causes en sont multiples. Parmi ces facteurs, la perte de l’autorité du professeur en est probablement le symptôme le plus manifeste, sus...

La place privilégiée qu’ont occupée les enseignants dans la société reposait précisément sur la qualité de leurs connaissances et sur l’autorité qu’ils tiraient de leur mission de transmission.

Les multiples reformes engagée ces dernières années ont manifestement affaissé l’autorité des professeurs. Or nous avons besoin d’autorité. Cette autorité du professeur et le prestige de la fonction se sont aussi progressivement effrités en raison de l’irruption du numérique dans la société et, malheureusement, à l’école. Le numérique a été to...