Interventions de Hélène Luc

Eh oui !

C'est aussi le seul groupe qui ait été présidé par une femme à trois périodes successives : j'ai succédé dans cette fonction à mon amie Marie-Thérèse Goutmann, avant d'être remplacé par Nicole Borvo Cohen-Seat.

Du seul fait de leur nombre, elles ne peuvent être cantonnées dans les fonctions habituellement réservées aux femmes ; cela montre bien que, pour que les femmes soient amenées à exercer de plus grandes responsabilités, indépendamment des compétences et des centres d'intérêt qui sont propres à chacune, leur nombre dans un groupe joue aussi un rô...

Vous n'êtes pas optimiste !

Et voilà ! Ce n'est pas glorieux !

Mais elles ne se cachaient pas !

Avec la « rupture tranquille », il faut remettre cela en cause !

On ne peut rien dire alors ? Il est inadmissible de débattre dans de telles conditions ! Qu'on nous communique par écrit les modifications décidées.

Évidemment !

Dommage qu'il ne puisse pas vous écouter !

Parce que vous ne pouvez pas présenter le même genre de femmes ! C'est ce que vous ne voulez pas admettre !

Voilà M. le ministre !

Comment faites-vous avec le système actuel ?

Quel est le rapport avec la parité ?

Eh oui, c'est vrai !

Je voudrais expliciter ce que j'ai voulu dire en parlant en parlant de « genre » de candidates.

Vous le savez, pour les élections sénatoriales au scrutin majoritaire, la difficulté est de présenter une femme connue ou un homme connu. Précisément, le scrutin à la proportionnelle permet de faire élire des femmes pour la première fois. Pour reprendre le cas d'Annie David, élue sénatrice en 2001 grâce au scrutin proportionnel avec obligation...

Eh oui !

Absolument !

Dommage qu'il ne l'ait pas encore fait !