Je ne suis pas certain que l'on puisse vraiment parler d'une recette.
En effet, à la page 157 de votre rapport, vous-même écrivez, monsieur le rapporteur général, que « le présent article apporte un gain de trésorerie ». Cela signifie que nous avons affaire à un budget insincère, quelque 10 % des 7, 2 milliards d'euros de crédits nouveaux relevant d'un système qui s'apparente à de la cavalerie… Je ne pensais pas que l'État avait vocation à pratiquer la cavalerie aux dépens de la trésorerie des entreprises !
En outre, par un tour de passe-passe qui vous est assez habituel, vous nous expliquez régulièrement que les amendements que nous avons déposés – voire certains amendements de la majorité ! – ne sont pas recevables au motif que l'on ne saurait préempter les réformes à venir et le budget de 2013. Or je m'aperçois que ce principe ne vaut pas en l'occurrence…
Pour toutes ces raisons, je voterai l'amendement.