Je ne répondrai pas à l'ensemble des commentaires qui viennent d'être formulés, mais seulement à certains d'entre eux, qui portent sur des éléments factuels.
Mes chers collègues, je ne vous ferai pas l'injure de vous citer le montant des crédits de l'ANAH disponibles pour toute la France. C'est grâce à cette ligne budgétaire que l'on pouvait rénover le patrimoine minier. Or, avec le statut actuel de la SOGINORPA, il n'y a plus l'argent, donc nous n'avons plus la possibilité de réhabiliter ces milliers de logements. Dès lors, que faisons-nous ? Devons-nous tout arrêter, ou saisir l'occasion d'un changement de statut, qui rend cet organisme éligible au droit commun et permet donc de poursuivre ces chantiers ? Tel est, tout simplement, l'enjeu auquel nous sommes confrontés.
Monsieur Watrin, vous avez développé un argument auquel je suis très sensible, en affirmant que l'on n'avait pas assez consulté le terrain. Je m'en suis émue et j'ai vérifié. Mes chers collègues, je veux tout de même vous donner cette information : le 21 septembre prochain se tiendra un conseil d'administration exceptionnel de l'EPINORPA ; or au sein de cet organisme siègent des élus, mais aussi des représentants des anciens mineurs et des locataires, entre autres.
J'attire votre attention sur la date retenue : ce conseil d'administration se tiendra avant le vote à l'Assemblée nationale. Si d'aventure le terrain exprimait son opposition résolue au projet, nos collègues députés en tireraient bien sûr immédiatement toutes les conséquences.
En revanche, si nous ratons le rendez-vous d'aujourd'hui, c'est fini ! Nous ne sommes pas près de revoir des dispositions relatives au logement.