Les CHRS sont absolument indispensables. Ils sont la première étape d’un édifice de parcours résidentiel, ou, à tout le moins, marquent une progression dans ce parcours résidentiel pour les personnes les plus en situation de fragilité. Il serait difficilement compréhensible de ne pas décompter ces places en CHRS.
Les communes qui les accueillent, en général les villes-centre de territoires intercommunaux, font un effort considérable pour favoriser l’accompagnement social, travailler avec les centres communaux d’action sociale et développer des politiques publiques. Ces dernières sont le plus souvent portées par la commune d’accueil de ces CHRS qui en globalise une grande partie.
Exclure les CHRS du décompte, ce serait nier à la fois l’effort consenti par les communes qui ont accepté de les porter et le travail mené autour de ces structures, un travail volontariste qui a un coût.