Intervention de Didier Guillaume

Réunion du 24 septembre 2012 à 21h30
Création des emplois d'avenir — Article 1er

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Tout jeune reprenant une activité ou acquérant un premier emploi, fût-il un emploi d’avenir, est un jeune qui réussit. Cet emploi est une première victoire.

Pour combattre le chômage, nous faisons le choix d’investir sur notre jeunesse, parce que nous croyons en ses talents et que toutes les solutions sont à expérimenter pour les faire émerger.

La France est diverse, les territoires sont divers, mais la jeunesse est la même.

Mes chers collègues, je veux avoir une pensée pour les jeunes qui vivent dans les zones rurales, que l’on pourrait qualifier, au même titre que les ZUS, de « sensibles » : en termes de perspectives d’emplois, la situation y est la même. Bien souvent éloignés des services publics, de l’accès au haut débit, ils se sentent touchés par la double peine.

Je vous remercie, monsieur le ministre, d’avoir fait en sorte que le projet de loi s’adresse aussi bien aux jeunes des zones urbaines sensibles qu’à ceux de la ruralité. Il est indispensable que la réponse apportée concerne cette France diverse et l'ensemble des jeunes, qu’ils habitent en ville ou en zone rurale.

Monsieur le ministre, mes chers collègues, on entendra des critiques. Sur les travées de l’opposition, certains vont voter le texte ; d’autres, peut-être, ne le voteront pas. Alors, à ceux qui ne veulent pas voter pour les emplois d’avenir, je demande de voter contre le chômage ! Quant aux membres de la majorité, qui va voter pour les emplois d’avenir, ils auront fait un pas important pour rendre le moral et remettre le pied à l’étrier à la France des jeunes qui se sent délaissée ! §

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