Première question posée par les uns et par les autres : ces amendements répondent-ils à la préoccupation exprimée et permettent-ils de couvrir tous les organismes d’HLM, qu’il s’agisse d’établissements publics ou d’organismes de droit privé ?
Quelqu’un est ici bien placé pour le savoir - même s’il s’occupe aujourd’hui de formation professionnelle et non de logements, ce qui n’est nullement une manière d’être décalé et encore moins invisible §, le secteur HLM, dans toute sa diversité, est aujourd’hui prêt à accueillir les jeunes dont nous parlons.
Un type d’activité m’a été cité, que je crois très important : celui des économies d’énergie, pour aider à lutter contre le gaspillage et établir des diagnostics, et ainsi permettre d’améliorer considérablement le bien-être des locataires mais aussi d’accroître leur pouvoir d’achat.
Pour répondre à la question, oui, ces amendements couvrent l’ensemble du secteur HLM.
Comme vient de le signaler M. Godefroy, cet élargissement présente un inconvénient : on risque de couvrir aussi d’autres organismes privés gérant d’autres types de services publics que celui-ci.
Je rappelle toutefois que, dans chaque département, ce dispositif permettra au comité de pilotage de faire les choix nécessaires, sous l’autorité du préfet et sur mes instructions.
Nous avons certes des priorités, quant aux jeunes que nous ciblons, quant au type d’employeur, d’activités et de territoires concernés, mais aucune de ces priorités n’est exclusive. Il en est toujours ainsi. Un pilotage fin devra par conséquent être mis en œuvre.
Autant je donnerai des instructions pour faciliter l’accès des jeunes à des emplois d’avenir au sein d’organismes d’HLM, quel que soit le statut de ces derniers, autant je suis réservé pour d’autres domaines. Je pense ici aux services d’eau ou d’assainissement, par exemple, encore que leurs propositions puissent être intéressantes pour permettre à ces jeunes d’acquérir la formation nécessaire tout en garantissant l’encadrement indispensable au travail collectif.