Il ne s'agit pas de toucher à la répartition des compétences. La consultation de l'assemblée de la Polynésie française n'est pas nécessaire, sinon j'aurais été obligé de la prévoir dans l'amendement. Nous n'avons pas non plus besoin d'une loi organique pour organiser ce que j'ai prévu, sauf erreur ou omission de ma part.
Cela étant dit – je reviens, monsieur le rapporteur, sur votre second argument – ce n'est pas un rapport de l'Institut d'émission d'outre-mer qui remplacera une enquête sur la structure des ménages ! Les rapports de l'IEOM sont très précis et exacts, ils ont le mérite d'exister mais ils ne donnent aucun élément d'information permettant de lutter contre la vie chère, sujet qui nous réunit ce soir. Du reste, telle n'est pas leur vocation.
Autant votre premier argument, relatif à la compétence organique, éveille en moi un léger doute, autant je ne peux me satisfaire du second ! En effet, je ne saurais rassurer le Gouvernement polynésien, ni surtout la population polynésienne, en leur affirmant que nous avons, avec ces rapports de l'Institut d'émission d'outre-mer, les éléments décisionnels de nature à nous permettre de travailler à la lutte contre la vie chère !