Monsieur le sénateur, même si je le comprends, votre raisonnement, qui a une certaine logique, se heurte néanmoins à un élément de bon sens.
Vous voulez que le jeune ait l’espoir d’obtenir un petit plus au-delà des trente-six mois prévus. Mais, dans ce cas de figure, il ne pourra même pas espérer travailler pendant ce laps de temps, car l’association ou l’organisme auprès duquel il souhaite postuler ne l’embauchera pas, considérant qu’il bénéficiera certes d’une aide étatique égale à 75 % du SMIC, mais diminuée du montant de l’indemnité de précarité. En réalité, tout est question d’équilibre.