Intervention de Michel Sapin

Réunion du 25 septembre 2012 à 14h30
Création des emplois d'avenir — Article 1er

Michel Sapin, ministre :

De toute façon, il n’y aura pas mort d’homme, si je puis dire, parce que nous avons le même objectif : les préoccupations qui se sont exprimées sont, les unes et les autres, légitimes. Par conséquent, au bout du compte, ce sont les directives que je donnerai à mon administration et aux préfets qui détermineront la grosseur du robinet. La question est donc la suivante : vais-je réduire le débit du robinet que vous aurez défini ou sera-t-il déjà faible à l’issue de votre vote ? C’est à peu près l’ampleur du sujet.

Je partage pleinement vos préoccupations : je n’ai cessé de répéter qu’il fallait conserver comme cible fondamentale les 500 000 jeunes sans emploi, sans qualification, comme le prévoit le texte d’origine. Je ne saurais aller à l’encontre de ces raisonnements. Je me permettrai simplement de donner des éléments de réponse aux questions qui m’ont été posées.

L’alinéa 50 rédige l’article L. 5134-117 du code du travail. Seuls sont concernés des jeunes qui n’auraient obtenu aucun diplôme après le bac, en échec quel que soit le nombre d’années d’études supérieures éventuellement suivies. Bien sûr, il est possible d’obtenir un BTS en deux ou trois années après le baccalauréat – je devrais m’en souvenir, mon fils ayant obtenu un BTS de gestion forestière, bien qu’il soit aujourd'hui instituteur… §

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion