Mme Cohen soulève un problème très important.
Les emplois d’avenir s’adressent à des jeunes en difficulté, et je pense que ces jeunes fragiles – s’ils sont en difficulté, ils sont donc fragiles – ne peuvent pas du jour au lendemain s’occuper d’autres personnes fragiles.
Un texte sur la formation professionnelle nous sera bientôt soumis. J’ai bien entendu, madame la présidente de la commission – vous me l’avez dit en commission –, que ce texte ne traite pas de formation professionnelle. Pour autant, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose que des emplois d’avenir puissent être créés dans le secteur de l’aide aux personnes handicapées et aux personnes âgées dépendantes. À cet égard, notre collègue Claire-Lise Campion et moi avions rédigé un rapport sur la loi de 2005.
Que des personnes fragiles s’occupent d’autres personnes fragiles me pose un véritable problème. Mme Cohen a raison : pour s’occuper de personnes fragiles, une formation minimale est nécessaire.
Toutefois, son amendement me gêne un peu. Peut-être aurait-il plus sa place dans le texte sur la formation professionnelle ?