Les étudiants en question ne sont pas des élèves fonctionnaires, même si j’ai bien noté que certains le regrettent. Mais je vous fais remarquer que les futures créations de postes de fonctionnaires pourraient venir répondre, chère madame, à votre préoccupation, y compris en matière de formation. Vous n’aurez d’ailleurs pas manqué d’observer vous-même que cette formation, nous l’avons déjà remise en place cette année, en prévoyant un certain nombre d’heures, notamment dans l’académie de Créteil.
Quoi qu’il en soit, je ne peux pas imaginer que le recteur Marois ait fait cette confusion entre un contrat de droit privé et la situation d’un élève fonctionnaire.
En revanche, et peut-être est-ce ce que vous vouliez dire à travers votre amendement, il y a devant nous un vrai sujet : la question de savoir comment nous stabiliserons les équipes pédagogiques dans un certain nombre d’endroits où il est plus difficile d’enseigner. Mais cela, bien entendu, il ne faut pas le demander à ce dispositif, sauf à ne pas en comprendre l’objet.
Croyez bien que, dans les préoccupations qui sont les nôtres s’agissant de la loi de refondation, cette question sera abordée. Je l’ai toujours dit, il faut du temps pour enseigner. Il faut de la constance pour construire une équipe pédagogique.