Je me permettrai de souligner le fait qu’une gauche majoritaire sur les travées du Sénat – en soi, cela a déjà beaucoup changé le visage de la République – et sur les bancs de l’Assemblée nationale permet aux réformes engagées par le Gouvernement d’avancer vite.
Je connais le Sénat. J’y ai participé à des débats à d’autres moments de ma vie ministérielle. Je vois combien – en disant cela, je ne porte aucun jugement de valeur – le Sénat est un vecteur du progrès qui, lorsque l’on est de gauche, nous fait avancer. Je voudrais vous remercier sincèrement de votre appui.
Nous aurons à nous retrouver très vite sur le terrain, pour mettre en œuvre le dispositif des emplois d’avenir. Ce jour-là, je sais que vous tous, quelle que soit votre appartenance politique, serez les premiers à vouloir en faire bénéficier les jeunes de vos circonscriptions, de vos départements, de vos villes, de vos quartiers, quand bien même vous vous y seriez opposés ce soir. D’ailleurs, je le comprends tout à fait ; cela fait partie du jeu !
Ce texte constitue la première pièce d’un dispositif plus large de lutte contre le chômage, en particulier le chômage des jeunes. C’était la priorité des priorités, l’urgence des urgences. À la fin de cette année, nous retrouverons pour débattre du contrat de génération. Au fond, beaucoup des arguments échangés lors de ce débat étaient…